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Aced (Aced)

Auteur : K. Bromberg
Editeur : Hugo & Compagnie
Première parution (VO) : 2016
Dernière parution (VF) : 2016
Série : Driven (n°4)

Six ans après leur rencontre, Colton et Rylee sont de retour, plus chauds, tendres et passionnés que jamais. Aced est un nouveau chapitre de cette histoire d'amour.
Aced, (Saison 4 de la Série Driven) dont l'action se situe à Los Angeles (Californie) est la suite d'une aventure tendre et torride entre une femme qui cherche à se reconstruire, et un pilote de course intrépide, constamment sur le fil du rasoir, qui repousse toujours plus loin ses propres limites comme celles des autres. Les démons de Colton sont-ils définitivement domptés ? S'ils resurgissent, leur bonheur en apparence parfait y résistera-t-il?


Commentaires

Finkil (le 23/09/2017, lu au format ebook, en VO)

Spoiler alert ! Anglicismes à gogo et critique à rallonge. Sorry j’ai pas pu m’en empêcher, c’est trop bon. Si vous ne voulez pas vous spoiler le plaisir, lisez le roman (que dis-je la série) pas la critique. ^^ Voilà, c’est fini. Et d’écraser une petite larme parce que c’est dur de quitter ce couple magnifique. Et ce volume, à la hauteur des précédents, totalement addictif, ne m’aura pas aidée à les lâcher en douceur. L’épilogue en deux temps du précédent opus nous avait donné un avant-goût de ce qui nous attendait dans celui-ci, et en même temps on a tellement plus. Oui on a bien les deux évènements entraperçus, donc pas de surprise a priori, sauf que moi je m’attendais à une écriture linéaire classique, alors que l’auteur a pris le parti de télescoper les deux, de les entremêler, de les faire se répercuter l’un sur l’autre, ce qui rend le tout beaucoup plus riche. Et puis il y a tout ce à quoi on ne s’attendait pas : la paparazade - alors oui c’était prévisible vu que nous avons quand même affaire à une célébrité, mais ici elle est poussée à l’extrême - wow ! - et en plus l’auteur a la bonne idée d’y intégrer un élément du début de l’histoire ; extrêmes aussi les conséquences de tout ça avec ce baby blues/dépression postpartum qui n’en finit pas. C’est un moment super fort, d’autant plus que pour Rylee l’arrivée d’Ace était le bonheur absolu, le miracle auquel elle ne croyait plus, et que là elle ne ressent rien. J’avais mal pour elle. Petite parenthèse : quand j’ai lu dans le précédent tome ce prénom Ace pour leur enfant, j’étais choquée, voire mal-à-l’aise. Est-ce que cela n’avait pas un petit côté malsain que d’affubler son bébé d’un mot aussi symbolique de leur histoire ? Eh bien en assistant ici au moment du choix et à tout l’avant de la grossesse, contre toute attente, j’adhère et j’adore et je ne conçois rien d’autre. L’auteur a encore une fois réussi à me surprendre. Fin de la parenthèse. J’avais mal aussi pour lui, qui doit apprivoiser le fait d’être père dans ce contexte on ne peut plus délicat et avec le poids de son passé. Et dire que je trouvais que Colton s’était un peu trop bien sorti de son trauma. Une petite conversation -lourde, c’est clair-, histoire de se libérer, ben de tout en fait, et hop en route pour le bliss. C’est pas que je veuille être sadique mais soyons réaliste. Oh lectrice de peu de foi, j’aurais dû faire confiance à ce cher auteur. Alors quand j’ai vu son trauma revenir en boomerang et son cauchemar se transformer, OMG j’ai halluciné et crains le pire et… L’alternance de point de vue est vraiment justifiée ici. Beaucoup d’émotions dans ce tome donc. C’est bien simple, même une conservation entre Shane et Rylee m’a mis la larme à l’oeil. Et puis au milieu de tout ça, il y a aussi de très jolies respirations. Et si par le passé j’ai pu trouver ces moments du couple en plein bliss un peu cheesy, là j’ai adoré et j’en redemande. Pour un héros qui se croit anti-romantique au possible, il est capable d’une sacrée imagination dans ses preuves d’amour et d’une infinie tendresse. Par exemple quand il s’évertue à recréer «leur nouvelle normalité» dans le chaos ambiant, et que dire de tous ces moments où il l’enlace et pose ses mains sur son ventre. *sigh* Il me fait fondre encore et toujours. Après tout ça, pas étonnant qu’il me soit si difficile de quitter ce couple. Et - fait rare - l’auteur m’a même donné envie d’aller explorer quelques-uns des spin-offs : Haddie, Becks et Zander m’intriguent alors que Quin et Tanner pas du tout… pour l’instant mais pourquoi pas plus tard, allez savoir on n’est pas à l’abri d’une nouvelle surprise ^^. En tout cas, tout ça ne sera pas pour tout de suite : il ne peut y avoir que de la déception puisque ce ne sera plus vraiment Ace & Ry. Il faut d’abord que je me remette de ma propre dépression postpartum, enfin postlectio en l’occurence ^^. Trois coeurs sans hésitation et un ENORME plus pour l’ensemble de la «Trilogy» Driven.

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