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Désir ardent (A taste of desire)

Auteur : Beverley Kendall
Editeur : Milady Romance
Collection : Historique
Première parution (VO) : 2011
Dernière parution (VF) : 2014
Série : Les séducteurs (n°02)
Héros : Thomas Armstrong
Héroïne : Lady Amelia Bertram

Lady Amelia Bertram a beau être connue comme la beauté la plus effrontée de la haute société, elle se scandalise elle-même lorsqu'elle dénigre les performances sexuelles de Thomas Armstrong, un célibataire très en vue, au beau milieu d'une salle de bal pleine à craquer. Mis au défi, le jeune homme n'a qu'une hâte: prouver à la jeune femme qu'elle a mal été renseignée. Il propose à son père d'emmener l'insolente dans sa demeure à la campagne, afin de lui donner, sous la surveillance d'un chaperon, quelques leçons de savoir-vivre. Le père d'Amélia cherchait justement un bon parti susceptible de prendre sa fille en charge pendant son absence...


Commentaires

Moon (le 24/02/2014)

Un bon moment de lecture... mais il manque quelque chose... De plus, je trouve que les personnages se parlent peu de ce qui leur importe... Du coup, on est très étonné de ce qu'ils savent l'un de l'autre.

Sailor Green (le 09/03/2014)

Premier roman lu chez Milady Pemberley et pas déçue. Un bon moment de lecture qui m'a donné envie de lire le tome précédent et de pister l'histoire d'Alex.

Bancale38 (le 17/04/2014)

Un coeur et demi. A mon goût mieux que le premier.

Isati (le 06/05/2014)

J'ai adoré ce tome, mais je n'avais pas lu le premier. On est évidemment dans le style ultra connu du "je t'aime moi non plus". Les héros passent la première partie du roman à se détester cordialement, sauf qu'ils sont attirés physiquement. Et évidemment ça évolue petit à petit. L'héroïne a du cran, elle refuse de s'abaisser devant Armstrong qui la traite comme une domestique pour se venger. Et face à celle qu'il pensait prétentieuse et pimbêche, Thomas Armstrong est pris à son propre piège. Entre eux, la tension physique monte crescendo et ça devient chaud bouillant entre les deux. J'ai eu du mal à le lâcher une fois dedans et la fin m'a émue. J'ai bien aimé le style de l'auteur, cela m'a paru bien écrit et bien traduit, sans répétition. Du coup j'ai commandé le premier et je lirai aussi la suite avec Alex.

Darcy (le 06/05/2014)

Si j'ai bien apprécié dans l'ensemble ce roman, j'en garde quand même un petit arrière goût d'amertume, car il n'était pas totalement à la hauteur de mes attentes. Ce presque remake de La mégère apprivoisée met en scène un lord Amstrong Thomas-Petruchio, et une Amélia-Catharina qui ne manque pas de verve, dans la situation qui les oppose. Chez Shakespeare, le mariage contraint de Catharina avec un mari qui n'en veut apparemment qu'à sa dot était le début de tout, ici c'est la fin prévisible et prévue, et le mari est riche et titré. Les deux personnages s'affrontent avec moins de verve et de violence que les héros Shakespeariens. Époque oblige, d'une part, et d'autre part le roman se porte plus à l'introspection des personnages qu'aux dialogues, comme le fait le théâtre. Le huis-clos Shakespearien, avec tout ce qu'il comporte de tensions et d'affrontements parfois physiques, n'a pas vraiment lieu, ici les personnages sont mondains et entourés de famille, d'amis, de chaperon... La situation est donc moins explosive. Si le père de Catarina, se débarrasse de sa fille, on sent ici que, dès le début, il y a des non-dits entre Amelia et son père, et que celui-ci ne peut qu'aimer sa fille. Que leurs rapports soient basés sur des malentendus, on s'en doute. Ce qui fait qu'Amélia a grandi sans l'amour d'une mère, sans l'affection apparente d'un père et que de ce traumatisme, elle a conçu une carapace. C'est en réalité une personne sensible qui a souffert d'un manque d'amour. Mais n'est-ce pas aussi ce qui aurait pu arriver à Catarina, je ne me souviens pas d'une mère dans La mégère apprivoisée ? Ce qui fait que malgré les échanges vifs, les situations soi-disant électriques ne sont que policées. La "punition" d'Amélia, ranger des papiers, alors que la pauvre Catarina avait été réduite au rang de quasi servante, privée de nourriture et de sommeil, en est un exemple (Shakespeare, encore un misogyne !!!). Thomas est un personnage ambiguë, il n'avait pas supporté que James corrompe Missy, mais c'est allègrement qu'il fait la même chose avec Amélia sans lui proposer le mariage, mais elle n'a pas de frère pour la défendre. Il l'insulte constamment en mettant en doute sa virginité, en lui faisant l'amour pour la première fois avec brutalité et en n'y mettant aucune forme après s'être rendu compte de son erreur. Pas plus de douceur que de retenue. Il ne consentirait même pas à la demande en mariage si Alex ne lui avait ouvert les yeux en suscitant sa jalousie, et si James n'avait eu de discussion avec lui. Ce personnage, qui était sympathique au début, par l'amour et l'attention, la compréhension qu'il portait à sa famille, devient au fil de l'histoire antipathique. Et on se serait bien passé des dernières entraves à leurs amours. Amelia lui fait confiance quand il lui dit que Louisa est de l'histoire ancienne, et lui la rejette en l'accusant de le tromper, sans lui donner l'occasion de s'expliquer, ou en rejetant ses explications... Comme toujours la femme est en état d'infériorité, celle qui est malmenée. Et qu'on ne me fasse pas croire au soi-disant traumatisme de Thomas, il s'en est bien consolé avec ses maîtresses au cours des années de libertinage. Au pire un chagrin d'amour d'un jeune homme à peine sorti de l'adolescence. Bref mon avis est très mitigé. Dans ces conditions, et bien que le roman ne m'ait pas déplu, je n'ai pu me laisser emporter totalement. J'attendais une belle histoire d'amour où l’héroïne tiendrait la dragée haute au héros, d'égale à égal, eh bien ce n'est pas ça. Finalement, le premier tome est plus équilibré que celui-ci, James reconnait ses fautes, explique à Missy pourquoi il lui a fait subir tout ça, en souffre et s'excuse. Je n'ai pas vu Thomas trop contrit, ni souffrir, ni s'excuser vraiment. Bilan Thomas 1-Amelia 0 et je le regrette.

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