Silence, on tourne (The other woman)

Moteur ! ordonna le metteur en scène. Kevin Kingston braqua sa caméra sur Tara Channing, et observa, médusé, la magnifique créature qui lui tendait les bras à travers l'objectif. C'était Vénus en personne, la tentation faite femme, si sensuelle, si troublante qu'il se sentait, à la regarder, devenir ivre de désir. Il serra en gros plan le visage sublime de Tara, puis laissa la caméra glisser comme une caresse sur la chair splendide qui dévoilait ses trésors au fur et à mesure que se déroulait la grande scène d'amour du film. Et tandis qu'il capturait dans l'objectif chaque signe d'abandon, chaque frisson de Tara, Kevin oublia presque qu'il se trouvait sur un plateau de cinéma ; Tara était là, à moitié nue, offerte, et il lui suffisait de tendre la main...