La déchirure (Defy the night)

Incapable de supporter plus longtemps les souffrances de son neveu âgé de trois mois, condamné à très brève échéance et victime d’un acharnement thérapeutique inutile, Heidi Allan décide d’arracher l’enfant à l’appareillage douloureux qui le maintient artificiellement en vie, et de lui faire connaître, loin de la chambre d’hôpital dont il n’est jamais sorti, quelques heures de vrai bonheur. Puis, revendiquant ce choix comme un geste d’amour -qu’elle devait à cet enfant abandonné de tous, et notamment de ses parents - elle plaide coupable lors de son procès, et se retrouve condamnée à un an de prison ferme. Dès lors elle découvre un univers qu’elle ne soupçonnait pas, fait de jalousie et de cruauté, de peur et d’amertume. Un univers impitoyable où elle va devoir apprendre à vivre avec le souvenir obsédant de son acte et avec le remords grandissant qui la ronge. Jusqu’au jour où une surprenante visite vient soudain bouleverser l’insipide uniformité de ses journées : celle de Luke Jefferson, l’oncle de l’enfant venu lui demander des comptes, et dont l’intervention, même hostile, va bientôt donner un autre sens à cette tragédie. Un roman plein d’émotion et de tendresse, qui traite avec sensibilité de délicat sujet de l’euthanasie.