Ann Granger - Grands détectives 10/18

Twingueuse - 30/11/2014

Patricia Ann Granger est née à Portsmouth, où elle est élève à la Northern Grammar School pour jeunes filles, et continue ses études à Londres où elle obtient une maîtrise de Langues Modernes en Français et Allemand. Après avoir enseigné l’Anglais en France, elle travaille au service des visas à l’Ambassade Britannique de Yougoslavie, Tchécoslovaquie et Australie. C’est au cours de ces années qu’elle rencontre et épouse un de ses collègues, également fonctionnaire de l’Etat. Ensemble, ils vivent en Zambie, puis en Allemagne, avant de revenir en Angleterre avec leurs deux enfants.

Alors qu’à l’origine son ambition était de devenir chirurgienne vétérinaire, Ann redirige sa carrière vers les langues et l’écriture. Les livres deviennent sa passion, une passion qui ne l’a jamais quittée depuis. C’est à son retour en Angleterre qu’elle va commencer à écrire, et ne cessera plus jamais de le faire.

Ses premières parutions sont des romances historiques, sous le nom de plume d’Ann Hulme. Elles ont pratiquement toutes été publiées en France chez Harlequin dans les années 80, principalement dans la série Royale. Mais c’est en 1991 qu’elle écrira son premier roman policier historique, sous son vrai nom. Dès lors, c’est avec ses détectives féminines qu’elle semble trouver le chemin de son inspiration.

Mitchell & Markby (série non traduite à ce jour)

Retrace les aventures du Commissaire Alan Markby et de sa compagne, Meredith Mitchell. La série se compose de quinze tomes, et initialement Meredith devait être seule héroïne. Mais elle a rapidement compris qu’elle devait être assistée d’un professionnel. C’est ainsi qu’Alan Markby fait son entrée, et reste présent au fil des histoires. Ensemble, ils évoluent et se rapprochent petit à petit, mais pas tant que cela. Cependant après quinze tomes l’auteur a besoin de faire un break, et si elle devait écrire encore sur eux, ce serait pour une bonne histoire, mais elle a encore besoin de les faire évoluer en tant qu’individus, ce qui n’est pas facile. Selon les dires de l’auteur ces deux héros lui manquent, mais vont-ils réapparaitre un jour ? Seul le temps pourra le dire.

Fran Varady (série non traduite à ce jour)

L’héroïne est une actrice au chômage, et bientôt à la rue grâce au Service des Expulsions. Ses rêves de célébrité semblent bien loin… et s’éloignent encore plus lorsque son ancien colocataire est retrouvé pendu dans sa chambre. C’est ainsi qu’elle devient détective privé, par la force des choses : suicide ou meurtre ? Les choses ne sont jamais ce qu’elles semblent être. Vous pourrez suivre son évolution au long de sept tomes, mais là encore, mauvaise nouvelle, l’auteur a ressenti le besoin de la laisser se reposer un peu. Il est en effet difficile pour Ann de la faire évoluer, à cause de l’essence même de sa situation. Elle n’a jamais été très chanceuse comme héroïne, et si sa situation s’est améliorée au fil de ses histoires, il ne faut pas non plus qu’elle change trop, au risque de ne plus être la même. Les fans la retrouveront donc, mais pas tout de suite.

Campbell and Carter (série non traduite à ce jour)

Le corps d’une jeune fille est retrouvé dans une ferme, dans la magnifique campagne de Cotswold, et l’inspectrice Jess Campbell mène l’enquête alors qu’elle a un nouveau patron, le Commissaire Ian Carter, qui surveille de près ses progrès. Ensemble, ils doivent retrouver le meurtrier avant qu’il ne récidive. Campbell et Carter ne sont que partenaires de boulot. L’avenir et l’auteur les feront peut-être évoluer vers quelque chose de plus romantique, mais a priori ce n’est pas pour tout de suite : il faut d’abord apprendre à mieux les connaître. La série se compose à ce jour de trois tomes, mais l’auteur promet que d’autres vont suivre.

Lizzie Martin

L’héroïne arrive à Londres en 1864 pour travailler comme dame de compagnie, et son chemin croise rapidement celui d’un de ses amis d’enfance devenu inspecteur à Scotland Yard, Ben Ross. Alors que la vie ne cesse de les rapprocher, le troisième tome verra leur collaboration s’officialiser.

Selon l’auteur, c’est un nouveau défi et un réel plaisir d’écrire à propos de l’époque Victorienne, car rien n’est simple à ce moment de l’histoire pour les forces de police. En effet, elles n’ont pas de moyens de transport rapides et faciles, elles ne sont pas armées alors qu’elles avancent dans les rues sombres, et la collecte de preuves n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Mais elles ne se laissent jamais décourager et sont sans cesse en quête de vérité. Le tout permet de donner au récit un suspense dont pourront se délecter les lecteurs de cette nouvelle série de l’auteur, enfin traduite en français.

Un intérêt particulier pour les morts

Nous sommes en 1864 et Lizzie Martin accepte un poste de dame de compagnie à Londres auprès d’une riche veuve qui est aussi une propriétaire de taudis. Lizzie est intriguée d'apprendre que la précédente dame de compagnie a disparu, apparemment après s’être enfuie avec un inconnu. Mais quand le corps de la jeune fille est retrouvé dans les décombres de l'un des bidonvilles démolis récemment autour de la nouvelle gare de St Pancras, Lizzie commence à se demander ce qui s'est passé. Elle renoue avec un ami d'enfance, devenu l’inspecteur Benjamin Ross, et commence à enquêter avec son aide, au péril de sa vie, pour découvrir la vérité sur la mort de la jeune fille dont le sort semble étroitement lié au sien.

La curiosité est un péché mortel

En 1864, Lizzie Martin se rend à New Forest pour servir de dame de compagnie à la jeune Lucy Craven, endeuillée par la mort de son nourrisson. Mais pourquoi cette dernière ne cesse-t-elle de clamer que le bébé lui a été volé ? Pour sa famille, il est clair que Lucy a perdu la raison. Des suspicions bientôt accrues lorsqu'un homme est retrouvé assassiné, la jeune femme couverte de sang à ses côtés. Afin de démêler cette affaire, Lizzie aura bien besoin de toute l'aide de son ami de Scotland Yard, le bel inspecteur Benjamin Ross...

A better quality of murder

Londres est enveloppé dans un épais brouillard et, pour quelque mystérieuse raison, la belle Allegra Benoit, épouse d’un marchand d’art, est retrouvée assassinée dans Green Park. Existe-t-il un lien avec le charismatique prédicateur Joshua Fawcett ? Qui, ou quoi, se nourrit des prostituées qui constituent des proies faciles par nuit de brouillard, le long de la rivière Wraith ? Lizzie Martin et Ben Ross, à présent mariés, ont élu domicile non loin de la gare de Waterloo. Ben officiellement, et Lizzie officieusement, doivent enquêter.

A particular eye for villainy

Thomas Tapley est retrouvé mort, brutalement assommé dans son appartement. Agé, sans parents ou amis, et très peu de revenus, quels sont les motifs de son assassinat ? Mais rapidement, toutes ces idées reçues sont remises en cause. Se trouvent une fille, une fortune, une française, un détective privé formé aux Etats-Unis, un taxidermiste excentrique, un avocat distingué et un homme mystérieux qui semble suivre Lizzie… Et tous ces personnages semblent composer le puzzle Thomas Tapley.

The testimony of the hanged man

Ben est appelé à la prison de Newgate pour assister à une pendaison. Mais le condamné a une étrange histoire à raconter. Dit-il la vérité ? Ben pense que oui, mais a du mal à convaincre ses supérieurs d’enquêter sur cette affaire classée. Lizzie est déterminée à y mettre son nez, et ce qu’elle découvre persuade Scotland Yard de rouvrir le dossier. Mais à trop poser de questions, elle pénètre en territoire dangereux.

Page d'Ann Granger.

Commentaires

Cet article n'a aucun commentaire, ajoutez le vôtre !

Les commentaires sont temporairement désactivés