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Kristan Higgins - Rencontre

Les Romantiques - 31/12/2014

Les 20 et 21 novembre derniers les lecteurs ont pu rencontrer Kristan Higgins grâce à Harlequin, qui avait organisé trois évènements. Tout d’abord deux séances de dédicaces : la première en région Parisienne, au Cultura de la Défense, la seconde à la librairie Decitre à Lyon. Le dernier évènement était privé, puisque seules quelques personnes y étaient conviées. Il s’agissait d’une séance de speed dating avec l’auteur. Chaque blog/site/forum avait ainsi la possibilité de poser les questions qu’il voulait à l’auteur, et ce pendant une période de dix minutes. La rencontre a eu lieu dans un appartement et, entre chaque séance, nous avons pu discuter entre nous et avec l’équipe Harlequin. En ce qui nous concerne, nous avons filmé la rencontre et nous travaillons actuellement à une mise en ligne de la vidéo. Restez connectés !

Bonjour tout le monde, ici Pirouette pour le site Les Romantiques, je suis avec Kristan Higgins, mon auteur préféré, actuellement en tournée européenne. Bonjour Kristan.
Bonjour Pirouette.

C’est vraiment super d’être ici avec vous, et très excitant de vous rencontrer, même si j’ai l’impression de vous connaître déjà, ce qui est très étrange n’est-ce pas.
Je sais, je sais. Je ressens la même chose.

Pour les gens qui n’auraient pas vu les photos sur Facebook, pouvez-vous nous dire quelles villes vous avez visitées pendant votre tournée européenne ?
J’ai commencé à Venise, et j’étais là-bas purement en touriste. C’était bien, parce que si j’avais dû être à un endroit donné à une certaine heure, ça aurait été impossible. J’ai aimé Venise, mais je me suis juste baladée, perdue 98% du temps. Ensuite je suis allée à Milan pour le salon Bookcity Milano, puis à Hambourg pour une journée de dédicaces dans une école de pâtisserie, parce que mon livre dont l’héroïne est pâtissière vient juste de sortir, et enfin à Paris, hier une journée à Lyon, et aujourd’hui de retour à Paris. J’ai l’impression d’avoir vu beaucoup de choses.

Beaucoup d’endroits différents, en juste un peu plus d’une semaine.
Deux semaines en fait.

Pendant vos trois jours en France, est-ce que quelque chose vous a faire rire ou surprise ?
Je dois avouer que la réputation des français, et surtout des parisiens, est qu’ils n’aiment pas les américains, qu’ils n’aiment pas qu’on parle français parce qu’on maltraite leur langue, et ce n’est pas du tout ce que j’ai ressenti. Ils sont tellement amicaux, tout le monde dit «Bonjour» et «Pardon». Je demandais aux gens s’ils parlaient anglais en français, et ils me complimentaient sur mon français. Donc c’a été très agréable. Je trouve que c’est un pays où les gens sont très amicaux.

«Fools rush in» parait en français ce mois-ci sous le titre «Un grand amour peut en cacher un autre», pouvez-vous nous parler un peu de Millie et Sam ?
Bien sûr. C’est le premier livre que j’ai écrit. Millie est une femme assez classique, elle a une trentaine d’années, elle a terminé ses études de médecine et s’apprête à ouvrir son propre cabinet, et elle pense que, par tous les aspects de sa vie, elle est maintenant prête pour une relation amoureuse. Et depuis quatorze ans elle sait avec qui elle veut avoir cette relation : Joe Carpenter le charpentier, un type avec qui elle est allée à l’école. C’est l’homme le plus séduisant du monde, et il cache un cœur d’or, pense-t-elle. Et elle sait, parce qu’elle l’a espionné pendant des années, qu’il va à la pâtisserie. Elle y va donc en même temps que lui, et comme par hasard elle a un pneu à plat au moment où il est à la plage avec ses amis. Donc elle pense qu’elle est prête à tenter quelque chose, il faut juste qu’elle change quelques petits détails en elle. Et alors que l’histoire avance, il y a une autre personne qu’elle n’a jamais envisagé comme partenaire, qui est Sam, son ex beau-frère. Et au fil de l’intrigue on voit que Joe Carpenter n’est pas vraiment l’homme parfait, et qu’en fait il ressemble de plus en plus à l’ex mari de sa sœur. Ce qui est bizarre, mais c’est la réalité.

C’est un roman très amusant, il y a beaucoup de moments où Millie est dans des situations embarrassantes.
Oui.

Parlez-nous de la série Blue Heron, qui n’a été publiée pour le moment qu’en anglais. Est-ce que vous savez si elle va être traduite en français ?
Oui. Je crois que mon éditeur va publier le premier à la fin de l’année prochaine. C’a été très amusant pour moi d’écrire une série, et je l’ai fait surtout parce que les lecteurs continuaient à me le demander : on aime votre ville, on aime vos personnages secondaires et leurs familles, on n’est pas décidés à partir quand le livre est terminé.

Oui, à la fin du livre on continue à penser aux différents personnages, aux tantes, aux cousins, aux voisins d’à côté.
Oui, c’est tellement flatteur. Alors j’ai pensé : bon ok, je vais essayer. Donc cette série tourne autour du vignoble Blue Heron, qui se trouve à l’ouest de l’Etat de New York, une très belle région qui ressemble à celle du Rhin en Allemagne, par les températures, les collines, les lacs profonds. Et Blue Heron est connu pour son vin, c’est la famille Holland qui le dirige, il y a trois enfants célibataires : Faith, Honor et Jack. Il y a aussi Prudence, qui est mariée et heureuse en ménage depuis pas mal de temps, elle a deux enfants presque adultes. Donc Faith, Honor et Jack ont chacun leur histoire, mais ce qui m’a surprise c’est que j’ai aussi décidé d’écrire deux autres tomes dans la série, parce que j’aimais beaucoup les personnages de Colleen et Connor O’Rourke, des jumeaux qui gèrent le seul bar de la ville. Ce sont des personnages qui ont pris vie, et ils étaient tellement intéressants pour moi que j’ai décidé de continuer cette série.

En tout il y en aura combien, parce qu’on a déjà eu l’histoire de Colleen, donc un autre tome pour Connor ?
Oui, un autre. Je crois que je vais m’arrêter à cinq tomes. Et ensuite je pense que j’aimerais commencer une autre série.

Vous comptez continuer avec les séries ? Est-ce que c’est très différent d’écrire un roman tout seul ? Il faut prendre plus de notes pour les tomes suivants ?
Oui, c’est ce que je fais, en fait, parce que j’ai tendance à oublier certains personnages secondaires, si je leur ai donné une couleur d’yeux, ou une histoire. Par exemple je mentionne dans l’un des livres que Jack Holland est divorcé. Et c’était un petit clin d’œil rapide, je n’y ai pas trop pensé, sauf qu’il avait trente-sept ans et je me suis dit que la plupart des hommes de cet âge avaient déjà eu une relation sérieuse. Et donc quand j’en suis venue à écrire son histoire, je me suis dit : ah oui, il est divorcé, il faut que je mette une ex femme quelque part. Donc il y a ce défi de rester cohérente avec ce que j’ai déjà dit, et aussi celui de faire attention à ce que l’histoire ne s’appuie pas trop sur les anciens personnages. Donc, même si Jack a deux sœurs qui ont eu leur histoire dans la série Blue Heron, on n’a pas l’impression que si on n’a pas lu ces deux-là il manque quelque chose. Il faut que l’histoire se suffise complètement à elle-même. C’est un autre défi.

Je vais également sortir un roman féminin l’an prochain, complètement séparé de la série Blue Heron. Il s’appelle «If you only knew», c’est l’histoire de deux sœurs qui sont à la croisée des chemins, très attachées l’une à l’autre. La plus jeune est encore amoureuse de son ex mari, qui s’est remarié avec une femme formidable, qui était leur meilleure amie, ce qui est un peu inconfortable, et ils attendent leur premier enfant. Elle pense qu’elle doit avancer elle aussi, donc elle quitte New York et ouvre un magasin de robes de mariée. Et elle admire sa sœur, elle veut quitter New York pour trouver le happy end que sa sœur semble vivre à la perfection. Elle est mère au foyer, elle a trois enfants, trois jumelles de trois ans, donc elle est très occupée.

Oui, j’aime ce genre d’histoire où celle qui est mère au foyer pense que celle qui travaille a la meilleure vie, et inversement. J’adore cette idée.
Donc Rachel, la mère de famille, découvre que son mari a peut-être une maîtresse. Sa vie parfaite, qu’elle s’est donné tellement de mal à construire, n’est peut-être pas ce qu’elle parait. J’ai vraiment aimé écrire ce livre.

Quand est-ce qu’il sort ?
Le 30 juin 2015.

Aussi chez Harlequin ?
Oui. Donc je vais en écrire deux comme ça, et encore de la romance.

Encore une question sur Blue Heron, est-ce que vous avez une idée de ce qui va arriver à Connor, est-ce qu’on a déjà rencontré son héroïne ?
Oui, c’est quelqu’un que vous connaissez, qui est là depuis un moment. Je pense que les lecteurs seront contents.

Comment avez-vous choisi le prénom Emmaline pour l’héroïne de In your dreams ?
C’était encore un de ces personnages secondaires auxquels on ne fait pas vraiment attention. Elle apparait pour la première fois dans le tome 1, «The best man», elle administre le système.

Oui, c’est vrai que je me disais : ah oui, on l’a déjà rencontrée. Au début je me disais je ne la connais pas, et ensuite mais si je la connais.
Elle devient policier, elle est ambitieuse, elle devient l’adjointe du shérif, elle est très efficace. J’ai pensé qu’elle était assez inattendue, et j’ai vraiment aimé faire d’elle l’héroïne.

Page de Kristan Higgins.


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