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Jaci Burton - Auteur à l'honneur

Fabiola - 31/12/2014

Jaci Burton n’a pas toujours songé à devenir écrivain. Elle voulait tout d’abord être institutrice, et se mettait très jeune dans la peau du personnage en jouant à la maîtresse d’école avec une de ses amies qui avait une cave dans laquelle se trouvaient des bureaux d’écolier, ainsi que des fiches.

Elle a aussi rêvé de devenir infirmière. Une autre de ses amies avait un stéthoscope et un livre de médecine. Elle s’est ensuite tournée vers l’écriture de scripts… avec sa cousine (oui, elle a toujours eu une acolyte avec qui partager sa passion du moment LOL). Elles en ont écrit plusieurs, ensemble, pour une série télé qu’elle refuse de nommer parce que ce serait révéler au monde entier à quel point elle est vieille. Par contre, on sait qu’il s’agissait d’un western avec deux héros dont elles étaient amoureuses. J’ai donc ma petite idée mais je ne dirai rien. En tout cas il s’agissait de son premier pas vers l’écriture, et elle a adoré l’expérience.

Toutefois, devenue adulte, ses priorités ont changé : elle a trouvé du travail dans une entreprise, s’est mariée et a eu deux enfants. Elle avait découvert la romance depuis l’âge de dix-sept ans grâce à Kathleen E. Woodiwiss, mais n’avait absolument pas le temps d’en écrire. Du moins elle écrivait un peu, mais uniquement pour son plaisir personnel.

C’est grâce à son second mari qu’elle a pu se concentrer sur l’écriture. En effet, il a découvert ses anciens essais littéraires et l’a encouragée à s’y remettre. Elle s’est ainsi installée à son bureau et a écrit une romance complète. Elle n’a pas réussi à vendre ce manuscrit, ni le suivant, mais a persévéré. Et cela a porté ses fruits, puisque son premier roman est publié en 2003. Depuis, elle a écrit plus d’une quarantaine de romances.

Elle est à présent écrivain à plein temps et prend son métier très à cœur. Ce qu’elle adore dans son travail ? «Créer des histoires me dynamise. Je m’amuse avec les personnages. J’aime les rapprocher et j’adore les soumettre à des montagnes russes émotionnelles, ou les mettre en colère l’un contre l’autre et voir comment ils gèrent cela. Je veux savoir comment ils vont réagir face à des obstacles qui semblent insurmontables, pour pouvoir être ensemble. Et quand ils réaliseront qu’ils s’aiment ? Commence vont-ils réagir ? Vont-ils faire face à la réalité et assumer leurs sentiments, ou s’enfuir en courant ? C’est ce que je passe mes journées à faire, et ce qui met un sourire sur mes lèvres à la fin de chacune.»

Lorsque Jaci ne travaille pas, elle s’occupe de son jardin, se balade avec son mari sur leur Harley Davidson (elle l’a surnommé Biker Dude, le mari, pas la moto LOL), elle lit et regarde la télévision. Elle adore les séries télé : c’est une grande fan de The good wife, Les experts, Esprits criminels, Game of thrones, The big band theory, Grey’s anatomy, Scandal… Elle aime aussi regarder les émissions d’enquêtes policières. Son mari et elle adorent aller au casino, et même s’ils n’ont jamais gagné le jackpot, ils gardent espoir. Ils aiment également voyager.

Jaci a de l’humour. Ce que peuvent constater ses fans lorsqu’ils lisent sa biographie sur Amazon : «Jaci Burton est une diva qui écrit en pyjama et survit en mangeant des M&M’s et des Oreo sans jamais prendre de poids. Elle regarde des talk shows et plein de séries, et c’est là qu’elle trouve la plupart de ses idées de romans. Elle est mariée à Charlie, son esclave d’amour, qui l’évente et la nourrit de grains de raisins quand elle est trop fatiguée pour écrire. Elle vit dans un château dans la région montagneuse des Carpates, entourée de vampires et de loups-garous qui se plient à tous ses caprices. Des chiens garous protègent son royaume et empêchent d'autres auteurs jaloux de s’approcher...» Et lorsqu’on lit ses interviews, cet humour transparait dans ses mots. Elle l’utilise également pour ses romans, un élément que les lecteurs apprécient beaucoup.

Jaci Burton préfère nettement lire de la romance contemporaine et du romantic suspense. Elle écrit donc ces deux sous-genres, mais également du paranormal et de la romance érotique. J’insiste bien sur ce dernier terme, car on peut trouver beaucoup de scènes hot en général dans ses romances, mais ses romances érotiques sont, de fait, beaucoup plus osées. En contemporain, elle a écrit beaucoup de romances sportives, de la small-town romance, ainsi qu’une série sur les bikers. Parmi ses héros, on peut trouver des infirmières, des institutrices… et des cowboys.

En France, c’est sa série de romances sportives qui est actuellement traduite chez Milady Romance. Elle s’intitule Les idoles du stade et l’auteur s’attache à mettre en scène des héros pratiquant des sports différents : le football américain avec The perfect play (La courbe parfaite, tome 1), le hockey avec Taking a shot (Les règles de l’engagement, tome 3), le baseball avec Changing the game (Le coup sûr, tome 2). La ligne de touche (Playing to win), quatrième tome de la série qui en compte dix aux USA, et dont le héros est un joueur de football américain, a été publié en novembre. Le prochain tome, La surface de contact (Thrown by a curve), avec un joueur de baseball, est prévu pour mars 2015.
L’avis de Belette sur la série : Si les beaux mecs musclés, les sportifs et les scènes hot sont votre came, Jaci Burton est faite pour vous ! A mon avis assez inégale, la série Les idoles du stade pêche surtout par son trop plein de scènes hots (une par chapitre dans les premiers tomes !). Elle s’améliore petit à petit, et c’est avec plaisir que je continue à me jeter sur chaque nouveau tome.

Pourquoi a-t-elle écrit cette série ? «J’adore le sport. J’ai un amour immodéré pour le football américain, aussi bien les matchs pro qu’universitaires. Quand arrive l’automne, vous me trouverez plantée devant la télévision, les weekends, à regarder les Oklahoma Sooners jouer le samedi, et les St. Louis Rams le dimanche. J’ai grandi à St. Louis, donc les Cardinals (NDLR : franchise appartenant à la Ligue Majeure de baseball) ont toujours eu une grande place dans ma vie (la franchise de football des Cardinals aussi, avant qu’ils ne déménagent en Arizona). Je me rappelle encore quand j’étais enfant, je regardais un sport à la télévision pendant que mon père en écoutait un autre à la radio. Je suis une grande fan des courses NASCAR, et de la coupe du monde de football. Mon fils aîné a joué au football depuis l’âge de cinq ans, jusqu’à intégrer l’équipe universitaire. Alors que je suis parfaitement incapable d’attraper une balle, de taper dans un ballon ou de faire un lancer, j’adore regarder ça.»

Donc avoir la chance d’écrire une série sportive est un rêve devenu réalité. Et quel meilleur moyen de montrer mon amour pour tout ce qui touche au sport que d’écrire cette série. Mes héros sont hot, sexy, déterminés à tout gagner – leurs succès et leurs échecs pavent le chemin vers la plus grande victoire de leur vie – ce happy end élusif.

J’ai lu a également publié Paradise awakening (La chambre des délices) en 2013, le premier tome de sa trilogie contemporaine Passion in paradise, que j’avais adoré. J’espère un jour voir la suite traduite.

Jaci Burton adore écrire des séries : «Je n’écris pas vraiment de titres solos ou stand alone. Je ne pense pas que j’ai ce qu’il faut en moi pour le faire. J’ai essayé d’écrire un livre avec juste deux personnages, mais j’échoue souvent, y mêlant des frères, ou des sœurs, ou des meilleurs amis qui me cognent sur la tête en exigeant leur propre histoire, ce qui conduit ensuite à une série de trois, ou quatre, ou cinq tomes, quelquefois plus. Il y a quelque chose dans une suite de livres qui m’attire. J’adore revoir les personnages, avoir un personnage secondaire qui me martèle constamment pour savoir quand il ou elle va avoir sa propre histoire.»

Jaci peut écrire une novella en quelques semaines. Par contre, en fonction du livre, lorsqu’il est plus gros elle met entre trois/quatre mois et six mois pour le terminer. Et lorsqu’on lui demande quel est le livre qu’elle préfère parmi tous ceux qu’elle a écrits, elle répond : celui sur lequel elle travaille. «Je ne pourrai jamais choisir seulement un livre. C’est comme demander à une mère de choisir parmi ses enfants son préféré.»

Page de Jaci Burton.

Sources :
http://jaciburton.com/
http://books.usatoday.com/happyeverafter/post/2012-09-26/jaci-burton-interview-playing-to-win/847590/1


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