Les amants rebelles (Wows made in wine (The maiden's hand))

Sous le règne de la reine catholique Mary Tudor, les protestants sont traqués sans merci. C'est ainsi qu'Oliver de Lacey, baron de Wimberleigh, pair du royaume, est arrêté et jugé sous le nom d'Oliver Lackey, obscur coupe-jarret accusé d'avoir fomenté une émeute. Condamné à la pendaison, il est sauvé par un rebelle protestant et sa pupille, Isobel, qui, en échange de leur intervention, lui confient une délicate mission…
Résigné, Oliver marchait à la potence. Quelle mort pitoyable pour un descendant de l'illustre famille des de Lacey ! Il espérait pourtant connaître une fin glorieuse, sous les sabots d'un cheval, par exemple, ou, pourquoi pas, dans les bras de la femme d'un autre. Dieu lui en était témoin, il n'avait jamais envisagé de rendre son dernier soupir au bout d'une corde ! Enfin, il aurait une consolation : nul ne saurait que c'était un pair du royaume qui avait été pendu à l'aube, puisqu'on l'avait condamné sous le nom d'Oliver Lackey, obscur coupe-jarret accusé d'avoir comploté contre la reine catholique Mary Tudor. Le jeune homme en était là de ses réflexions quand, soudain, il sentit le sol se dérober sous ses pieds. Il eut l'impression de tomber dans un gouffre – puis s'évanouit. Lorsqu'il reprit conscience, des silhouettes floues s'agitaient autour de lui, comme découpées dans du papier froissé. "Vous êtes sauvé", lui chuchota une voix féminine inconnue. Il eut alors un fol élan de joie – vivant, il était vivant ! – mais, très vite, l'inquiétude le reprit. Qui étaient les mystérieux instigateurs de son sauvetage ? Et, surtout, qu'allait-on exiger de lui en échange ?
Réédité en 2009 sous le titre "The maiden's hand". Déjà publié par Harlequin dans la collection Les Historiques N°150 sous le titre "Les Conjurés" en 2000.