Vampire et impardonnable (Undead and unforgiven)

Si Betsy Taylor a appris quelque chose sur la gestion de l’enfer, c’est que : 1) elle ne peut pas le faire seule, 2) elle n’a pas à le faire. Elle a l’aide d’un roi vampire dévoué, un zombie célibataire, une jeune maman épuisée, un flic qui ne sait pas ce qu’est une douche, une garce de fantôme, un gentil prêtre mort, et sa défunte belle-mère (Allez l’Equipe de Satan 2.0 !). Mais le dernier obstacle majeur dans sa vie après la mort est tellement énorme qu’elle ne peut même pas le voir, jusqu’à ce qu’il soit sur YouTube.

Le père de Betsy et sa demi-soeur Laura (ancien Antéchrist rancunier) font équipe. Pour quel sinistre objectif, Betsy ne peut l’imaginer. L’ancien Antéchrist n’a pas été ravie d’obtenir ce qu’elle demandait, et a décidé que c’était entièrement la faute de la reine vampire. Ce que cela signifie pour Betsy, c’est des ennuis (encore plus que d’habitude, même) et une possible révélation de son existence à un monde sans méfiance. Entretemps, l’Enfer a des effets délétères sur les amis de Betsy («Je ne pensais pas que cela soit possible, mais les damnés deviennent encore plus méchants») les morts récents sont perdus avec les nouvelles règles de l’Enfer («Un système de jumelage ? Vraiment ?») et le roi vampire tente de chasser sur le territoire de Betsy. Elle aime son mari, mais ce n’est pas la même chose que lui faire confiance. Avant longtemps, le roi et la reine des vampires ne s’adressent plus la parole, le manoir de Summit Avenue est une zone de guerre, et Betsy reçoit des appels d’un loup-garou, d’une sirène, et, pire encore, de sa mère («Comment ça tu ne peux pas garder les enfants ?»). Personne n’a dit que la vie après la mort serait facile, mais là quand même ça en devient ridicule.