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Si on nous l'avait dit

Auteur : Laura Trompette
Editeur : Jean-Claude Lattès
Collection : &moi
Première parution (VO) : 2016
Dernière parution (VF) : 2016
Héros : Nolan Sharp
Héroïne : Alice Perret
Nombre de pages : 300

Dans sa Corrèze natale, Alice Perret rêve de jours moins monotones, tout en répétant avec bienveillance sa routine au sein de la ferme de ses parents. Elle mène en réalité une double existence : si Alice n’est personne dans sa campagne, elle est quelqu’un en ligne. L’arrivée impromptue de Nolan Sharp, businessman anglais en vadrouille dans l’hexagone, va renverser l’ordre établi. En l’espace de vingt-quatre heures, un événement tragique va rapprocher ces deux êtres qui n’étaient en rien prédisposés à se connaître, encore moins à s’attacher…


Commentaires

Finkil (le 30/10/2016, lu au format papier, en VF)

J’ai trouvé de vraies qualités d’écriture avec de très belles tournures de phrases, poétiques même parfois. Surtout quand on est dans les pensées d’Alice, parce que du côté de Nolan, on est sur tout autre chose, c’est le moins qu’on puisse dire, mais j’y reviendrai parce que je n’en ai pas fini avec lui. Le thème du rat des villes versus le rat des champs était aussi intéressant, encore plus avec le côté franco-britannique. Seulement voilà, j’ai eu un gros problème et ce problème c’est Nolan. Dans une romance, le héros est hyper-important pour moi. Il faut que je puisse tomber amoureuse de lui en même temps que l’héroïne (voire avant elle ^^) sinon c’est mort. Et là le Nolan, il est un peu trop cash, un peu trop «trash» pour moi. Bon je sais que le qualifier de «trash» est sans doute exagéré mais certains de ses comportements ne m’ont pas plu du tout et comme ça commence très tôt dans l’histoire, eh bien c’est très embêtant. Je n’ai rien contre un héros qui fantasme dès le début de la rencontre - un peu de mind lusting n’a jamais fait de mal, bien au contraire. Seulement il y a une différence entre le fantasme et le passage à l’acte et ce qu’il fait à peine quelques heures après la rencontre alors qu’un tout petit mur les sépare, je dis non. Evidemment il ne fait rien de grave et il est sans doute très en phase avec son époque mais je trouve ça anti-romantique au possible et dans une Romance justement, c’est un gros problème. Idem pour ce qu’il fait plus tard en regardant les photos d’Alice juste avant de se connecter en webcam dans son bureau - alors qu’il y a peut-être des collègues pas loin, mouais. En fait il a une petite tendance exhib’ le gars. Et puis cette façon qu’il a de l’appeler «la Petite», ça aussi ça m’a dérangée. J’avais l’impression qu’il se tapait ou fantasmait sur une gamine. :-/ Bref je ne suis pas tombée amoureuse de ce héros et je ne comprends pas ce qu’Alice lui trouve. Sans compter qu’à côté de ça, il n’a rien de bien intéressant, il est même un petit peu arrogant. A la rigueur, ce que j’ai préféré ce sont les passages de relation à distance. Et pour ne pas l’accabler totalement quand même, j’ai bien aimé l’idée de la box à la fin. Et puis le vrai point positif : sa ressemblance avec Ian Somerhalder ;-p Oui mais bon ça ne suffit pas. En fait, je crois que mon vrai problème, c’est la langue française. J’ai l’habitude de lire en VO et redécouvre tout juste la Romance dans la langue de Molière et je pense que ça fait une grande différence. C’est-à-dire que je suis à peu près sûre d’avoir déjà lu des héros bien plus «trash» que Nolan (encore une fois toutes proportions gardées) mais il y a des mots qui passent très bien en anglais alors qu’en français ils me gênent, voire me choquent. Sans doute parce qu’avec l’anglais, il y a une certaine distance du fait que ce n’est pas ma langue maternelle, que je n’ai pas avec le français bien sûr. Peut-être qu’à force de lire en VF, cette gêne disparaitra et je serai plus ouverte à ce type de héros… peut-être. Et en parlant de la langue, j’aurais aimé que l’auteur pousse son concept du couple franco-britannique jusqu’au bout en proposant un roman mêlant les deux langues. Après tout on sait qu’Alice parle à Nolan en anglais. Du coup les passages dans la tête de Nolan en VO seraient sans doute mieux passés aussi. Pas facile à vendre auprès d’une maison d’édition en France probablement mais à réfléchir, non ? Avec l’auto-édition on peut se le permettre et les lectrices françaises lisent déjà beaucoup en VO, je suis sûre qu’elles seraient ouvertes à l’expérience. Moi je le serais en tout cas. Là pour le coup on aurait quelque chose de vraiment original. A bon entendeur … ^^ Bref cette romance-là ne l’a pas fait pour moi (pas au point de lui mettre une croix) mais je suis prête à retenter cet auteur sans problème… avec un autre héros. Sans transition : j’ai adoré la couv’, très fraîche, très nature, très Alice.

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