Tied (Tied)

Auteur : Emma Chase
Editeur : Hugo & Compagnie
Première parution (VO) : 2014
Dernière parution (VF) : 2016
Série : Tangled (n°4)
Héros : Drew
Héroïne : Kate

Commentaires

Betty01 (le 29/01/2016, lu au format ebook)

Un réel plaisir de retrouver tous les protagonistes de la saga "Love Game". Ici, nous retrouvons Drew Evans et sa famille, fils et femme ainsi que ses meilleurs potes. En faisant une petite virée à Las Vegas, ce petit monde nous entraîne encore une fois dans une aventure assez originale. Les tentations de chacun mettront-elles en péril chaque couple ?

Finkil (le 05/03/2017, lu au format ebook, en VO)

Sans doute un peu (beaucoup) de spoilers dans cette critique et beaucoup d’anglicismes aussi - sorry ! Pas pu/su faire autrement. Mais au moins vous êtes prévenues. Eh bien décidément j’aime toujours autant cette série. Après trois tomes et demi (j’ai zappé le troisième centré sur Dolores et Matthew), aucune lassitude et même, fait rare, un attachement crescendo. On y retrouve les ingrédients habituels : le couple hypra-amoureux, les scènes caliente, la bande de potes, les piques tantôt de Dolores tantôt de Lexie, le ton inimitable de Drew et tout ça dans le contexte très particulier de bachelor party à Vegas, et tout peut se passer à Vegas, même le pire. Toute la question est : quoi qu’il se passe, seront-ils (sera-t-il) capable de suivre l’adage «tout ce qui se passe à Vegas reste à Vegas» ? Et vu son comportement passé, rien n’est moins sûr. Sauf qu’ici, pas de suspens et donc pas de spoiler, Drew nous prévient dès les premières pages que malgré quelques nouveaux «bumps on the road», il est bien là devant l’autel, subjugué par sa promise qui s’avance vers lui. Donc avec ce teaser, et même si on est assuré que le happy end est bien au bout de la route, on est quand même sur le qui-vive à attendre le - voire les - fameux bump(s) qui vont se présenter. Et vous savez quoi, Drew a enfin grandi et réagira en adulte face à… ce qui se passera ou pas et heureusement parce qu’il aurait été vraiment malvenu de réagir comme avant. On aura bien droit à une scène de jalousie/machisme un peu mal placée mais là encore Drew montrera qu’il a grandi et saura prendre sur lui. La paternité lui a mis du plomb dans la tête apparemment. Oui parce que toute cette seconde partie est bien gentille et bien sympathique, mais n’a rien de bien révolutionnaire et elle apparaitrait presque terne comparée à la première. Oui parce que ce qui fait vraiment le sel de ce roman, ce sont toutes ces vignettes de leur vie ordinaire de parents et en particulier de son quotidien de père à lui, et quel père il est ! Par le passé j’avais déjà adoré son côté Tonton cool avec Mackenzie et rêvé de le découvrir en Papa poule et ça c’était avant même de savoir qu’ils allaient avoir un bébé. C’est assez inédit d’ailleurs, je crois, dans la romance, de voir un père à l’oeuvre dans les toutes premières semaines de la vie de son bébé. On a déjà vu bien sûr un nouveau père s’extasier devant le nouveau né tout juste après l’accouchement, mais voir notre héros de romance changer les couches, beaucoup moins, si ce n’est jamais. Bah oui, pas très glamour et pourtant… Si vous n’avez pas encore craqué pour Drew (est-ce seulement possible ? ^^), je vous mets au défi de ne pas craquer maintenant. Il est adorable quand il essaie de calmer son bébé dans la nuit à grand coup de discours philosophiques sur le pouvoir des femmes à transformer la vie des hommes ; quand dans le dos de Kate, parce qu’il ne faut pas réveiller le bébé qu’elle a mis tant de temps à endormir, il ne peut pas s’empêcher d’aller jeter un coup d’oeil dans la chambre de son fils qu’il n’a pas vu de toute la journée, ou encore quand il est prêt à travailler en temps partiel pour ne rien manquer de toutes ces étapes de son évolution. Là c’est moi qui tombe raide dingue de ce beau mâle arrogant complètement apprivoisé. Et est-ce qu’on parle de cette guéguerre totalement puérile avec son fils pour savoir qui «possède» Kate, ou plus exactement une certaine partie de son anatomie. L’a pas encore atteint complètement l’âge adulte à ce moment-là et son attitude de total gamin est complètement jouissive. Et en dehors de cette pseudo-jalousie, il y a cet amour infini pour son fils, et pour sa femme et un peu pour lui-même aussi - mâle arrogant oblige - avec certaines pensées qui peuvent faire halluciner parce que peut-être bien du premier degré. Bref pour en revenir à nos moutons, ce rapport père-fils est vraiment trop choupinou. Tel père tel fils, on ne peut pas dire mieux. On voit déjà se dessiner en James tous les traits de caractère du mâle dominant très sûr de lui, à qui tout est dû et qui ne supporte pas la frustration. Bon courage Katie ^^. Drew grew definitely on me, c’est irrémédiable et cette fois ça y est, il a rejoint mon panthéon des «book boyfriends» au côté de Simon, de Remy et bien sûr de Christian ;-p Trois coeurs minus pour le contraste presque choquant entre la première partie et la seconde et parce que moi j’aurais bien sacrifié un peu du Drew bachelor pour avoir un peu plus du Drew papa pool trop craquant.

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