A place called home
Auteur : Jo Goodman
Première parution (VO) : 2011
Commentaires
Finkil (le 03/09/2013)
C'est bizarre mais en fait je m'attendais à une comédie - franchement je sais pas d'où je sors ça parce je savais bien qu'il y avait un deuil au départ ; peut-être l'analogie avec le film Bébé, mode d'emploi - enfin bref, pas du tout le "mood" que je recherchais à ce moment-là. Et puis je sortais d'un livre qui m'avait beaucoup plu et fait rajeunir de vingt ans alors… Alors j'ai mis un peu de temps à vraiment rentrer dedans, plus d'un chapitre. Mais une fois rentrée dedans, je suis restée dedans jusqu'au bout et j'ai même fini par oublier le livre précédent. Il y a Mitch bien sûr, qui croit ne pas vouloir d'enfant mais rentre pourtant très bien dans le costume du père de substitution. Personnage beta par excellence, facile à vivre, j'ai adoré son sens de l'humour très tourné vers l'auto-dérision. Sa profession est originale en plus, ce qui ne gâche rien. Et il y a Thea, personnage beaucoup plus mystérieux, intriguant. On sent très vite sa fragilité - comme une impression qu'elle est tout le temps sur la brèche sans que l'on comprenne vraiment pourquoi, du moins au début. Ses secrets sont distillés petit à petit et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas été gâtée par la vie et du coup elle mérite vraiment son Happy End. Ses blessures, ses doutes, m'ont vraiment touchée et j'ai beaucoup aimé ce personnage et, au final, j'ai beaucoup aimé le couple qu'ils forment tous les deux. Leur histoire se fait progressivement et c'est un délice à suivre. Parce que progressivement mais muy caliente aussi. Et puis il y a leur passé commun, si on peut dire. Je crois d'ailleurs que ce qui m'a attrapée, c'est quand il lui demande pourquoi elle voyait si peu les enfants et qu'elle "pense" plus qu'elle ne dit "parce que tu étais tout le temps dans les parages". On sent qu'il s'est passé un truc et on a envie de savoir. Et puis il y a les enfants, peut-être le maillon faible du livre. Ils sont très mignons et tout, mais ils acceptent très facilement la situation. Pas de crise, pas de rejet, quasiment pas de chagrin. Autre point qui a failli être négatif mais ne l'a pas été tant que ça : le fait qu'ils soient maqués tous les deux au début de l'histoire. Je n'aime pas du tout ça en général. Mais là ils s'en "débarrassent" plutôt habilement et puis ils ne couchent plus ensemble - enfin pour elle parce que pour lui, j'suis pas si sûre - alors ça passe mieux dans ces cas-là bizarrement. Et puis ils ne tournent pas méchants, au contraire. Au final, j'ai plutôt beaucoup aimé cette histoire. N'était-ce mes préjugés de départ, je l'aurais probablement encore mieux notée.
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