Ruthless game
Auteur : Christine Feehan
Première parution (VO) : 2010
Série : GhostWalkers (n°09)
Commentaires
Finkil (le 10/06/2018, lu au format papier, en VO)
Encore un bel opus dans cette série que décidément j’aime toujours énormément. Et en plus il se passe dans une team que j’apprécie tout particulièrement. J’ai retrouvé avec plaisir tous les membres de cette team, chacun avec leurs pouvoirs particuliers et leur rôle dans la tribu, surtout deux personnages particulièrement intrigants et prometteurs pour la suite : j’ai nommé Paul et Javier. Javier au passé trouble avec Rihanna - beaucoup de mystère là encore - entre amour et haine, en tout cas ça respire la passion sous-jacente et les étincelles et j’ai tellement hâte de lire leur histoire (s’il vous plait, chère auteur, donnez-nous à lire cette histoire). En parlant d’étincelles, j’en viens au couple principal de cet opus. J’ai beaucoup aimé Kane et Rose, un joli petit couple d’amoureux et de (très jeunes) parents. Cela apporte un élément nouveau et c’est toujours un plus dans une série au long cours parce qu’on ne peut pas dire qu’on ait beaucoup avancé en ce qui concerne l’arc principal de « mais où est donc passé Withney ? » Donc c’est un couple sympathique, agréable, mais ça manque foncièrement d’étincelles tout ça. C’est-à-dire qu’il n’y a pas d’enjeu concernant leur couple. On sait dès le départ qu’ils s’aiment, c’est évident et il n’y a pas vraiment d’obstacle, sauf le refrain habituel de savoir si du fait du pairing tout cela est bien réel. Compte tenu des circonstances très particulières du début de leur histoire, j’espérais un peu plus de tension. Idem pour l’intimité, pas de problème pour reprendre ça, si ce n’était que oups je viens juste d’accoucher alors on va attendre un peu, enfin jusqu’à un certain point. Au-delà du couple, des copains, enfin de la « famille », on a droit à un vrai action-packed movie, enfin book. Ca démarre sur les chapeaux de roue, ça part dans tous les sens. Pas le temps de s’ennuyer pendant tout le temps où ils sont au Mexique, en cavale, et avec le bonus du bébé (et de l’avant bébé) qui ajoute encore une tension supplémentaire. On the run and pregnant, pas sûre que ce soit hyper crédible et en même temps pourquoi pas. J’ai adoré toute cette partie malgré la frustration… sur le couple. Une fois passée l’opération de secours et la réunion avec toute la team, ça retombe un peu et ça part decrescendo malheureusement, avec en cerise sur le gâteau (et pas dans le bon sens) cette scène d’action finale chez les méchants, où on se perd tellement y a de GW de tous bords et de toutes les teams qui débarquent sans trop savoir pourquoi, et qui frise le ridicule sur la fin. Bref on finit sur une note un peu négative, alors que tout avait pourtant si bien commencé, ce qui lui vaut deux cœurs moins. J’ai quand même passé un très bon moment sur les trois quarts du livre, et mon amour pour cette série ne se dément pas mais il fluctue parfois.
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