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Auteur : Lora Leigh
Première parution (VO) : 2010
Série : Breeds (n°21)
Héros : Jonas Wyatt
Héroïne : Rachel

Le bad boy Jonas Wyatt sait que c'est son destin d'avoir Rachel pour compagne. Il peut le sentir. Il peut aussi sentir sa réticence. Mais elle n'a que peu de pouvoir face à la fièvre de l'accouplement des Breeds. C'est la destinée de Jonas de la revendiquer. Et rien ne l'empêchera d'obtenir ce qu'il veut.

Commentaires

La Chipie (le 12/04/2010)
Cote : pas terrible

Attention : SPOILERS dans cette review ! Comment dire ? A force de trop l'attendre, on ne peut être que déçue ? Depuis le tome 4, Lora Leigh nous a dépeint le héros, Jonas Wyatt, comme la plus belle ordure de la Création. Le Directeur du Bureau des Affaires Breeds est manipulateur, froid, insensible, dangereux et souvent criminel. C'est ainsi que j'ai appris à l'aimer et à aimer le haïr, et donc c'est avec beaucoup de joie et d'anticipation électrique que j'attendais ses aventures, comme des milliers de fans si j'en juge par le buzz sur internet ces dernières semaines. Mais voilà, j'aurais dû me douter que Lora Leigh, étant de plus en plus inégale dans ses écrits, allait trouver le moyen de tout gâcher. D'entrée de jeu, elle nous présente un Jonas complètement différent : doux, attentionné avec sa femelle, ce que l'on est en droit d'attendre d'un mâle dominant issu d'une espèce aussi protectrice et possessive que les Breeds. Sa femelle, Rachel, est enceinte d'un autre homme lorsqu'elle devient sa secrétaire par l'entremise de Merinus, l'héroïne du tout premier roman de la série. Bien que l'enfant ne soit pas de lui, Jonas sait que Rachel lui appartient et il réclame son bébé pour lui également. En soit, ce début d'intrigue est intéressant : il place le héros dans une situation peu commune et ouvre de nombreuses possibilités pour des scènes pleines de challenge et de tension sexuelle, c'est à dire les moments préférés de la plupart des lectrices. Mais Jonas n'est pas assez dominant à mon goût dans Lion's heat, et Mme Leigh veut nous faire gober l'idée qu'il s'est comporté en impitoyable salaud pendant les 12 dernières années avant de devenir doux comme un agneau et disons-le, franchement couillon. J'ai vraiment détesté ce revirement car, même si une dose non négligeable de tendresse et de confiance doit forcément se faire jour chez les plus violents Breeds pour que la romance existe, ici le personnage principal est complètement dénaturé. Rachel paraît trop molle, trop gnangnan pour faire une compagne digne de Jonas (ou du moins du Jonas que l'on connaissait avant le tome 21 !). Cependant, certaines scènes entre eux dans la première partie du roman sont savoureuses, et la tension sexuelle est bien là. Mais Rachel ne représente pas un challenge suffisant pour un mâle comme lui. Les moments qu'il passe avec le bébé de sa secrétaire sont plus touchants que ceux qu'il passe avec la mère. Il ronronne carrément pour le nourrisson et c'est vraiment trop mignon ! Mais c'est vrai aussi que les Breeds sont dingues des enfants. Lorsqu'on arrive aux scènes de sexe (enfin, après 200 pages ! Du jamais vu chez Lora Leigh !) on ne peut manquer d'être déçue, car elles sont tiédasses par rapports à certains livres qu'elle a écrits. Certaines parties paraissent de simples copier-collers de ses précédents ouvrages, et c'est franchement agaçant. On ne sent pas la passion qui flambait entre les deux protagonistes dans les scènes où la tension sexuelle monte, et l'ensemble retombe pitoyablement comme un soufflé. L'intrigue est très secondaire, et Mme Leigh introduit plein de nouveaux personnages (pour relancer la série d'une nouvelle vingtaine de romans ?), mais la chronologie ne colle plus avec aucun ouvrage et on est perdus. L'accouplement de Jonas et la détresse qu'il est censé provoquer devaient donner lieu à des blagues et de petites vengeances un peu "mesquines" de la part de tous les couples qu'il a manipulés depuis des années. Il était même question dans plusieurs livres précédents de distribuer des tickets pour être aux premières loges. Aucune de ces allusions n'est reprise dans Lion's heat, les autres Breeds semblent ne plus en vouloir à Jonas de ses vacheries, et voilà, c'est réglé ! Non, non et non ! On ne peut pas prendre ses lecteurs pour des imbéciles à ce point-là ! Sans parler des erreurs de grammaire, des copier-collers des mêmes expressions pour décrire les yeux de Jonas ("living mercury", j'en pouvais plus de trouver cette expression toutes les trois pages), le mot "child" qui revient sept fois dans la même page (Par pitié, que quelqu'un lui offre un thesaurus et un dictionnaire de synonymes !)... Et je passe sur les incohérences du récit : un coup Jonas et Rachel sont dans la voiture, dans la phrase suivante, sans transition, ils se déshabillent devant la cheminée du chalet... Définitivement un échec cuisant pour Mme Leigh, qui aurait pu écrire l'histoire de Jonas de mille autres façons, beaucoup plus satisfaisantes pour tout le monde, à commencer par le personnage qui pourrait lui faire un procès pour l'avoir dénaturé de façon aussi éhontée ! J'étais une fan de la première heure ou presque, et j'ai lu toute la série des Breeds, aussi inégale soit-elle. Je n'en lirai plus. Après Coyote's mate et Bengal's heart, c'est un flop de trop pour Mme Leigh...

Cassie2oo7 (le 02/01/2012)
Cote : 2

Je suis d'accord avec le commentaire de La Chipie sur certains points. Lora Leigh s'est relachée depuis un moment et cela se ressent dans son écriture : à un moment vous êtes à un point A et d'un coup, sans transition aucune, vous vous retrouvez au point D !! Ce livre manque d'intensité, bien que je trouve l'intrigue bonne. Il est vrai que les personnages auraient pu être un peu plus forts mais pour une fois on retrouve le bad boy Jonas avec un enfant qui n'est pas le sien et une femme recalcitrante qui ne s'en laisse pas compter au boulot. Ce livre est assez inégal, notre auteur aurait pu exploiter son idée de départ mieux que ça, on dirait qu`elle s'est lassée de sa propre série ! Malgré toutes ces imprécisions, le livre est plutôt bon.

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