Auteur : Georgette Heyer
Editeur : Milady Romance
Collection : Romantique
Première parution (VO) : 1934
Dernière parution (VF) : 2015
Héros : Le comte de Rule
Héroïne : Horatia Winwood
Nombre de pages : 456
Angleterre, Régence. Depuis longtemps, il a été convenu que le comte de Rule épouserait un jour l’une des trois demoiselles Winwood. Et, le moment venu, c’est tout naturellement que le comte fait sa demande à Elizabeth, la plus jolie des sœurs. Pour cette dernière, amoureuse d’un autre homme, c’est la consternation. Mais comment refuser une union qui permettrait à sa famille, criblée de dettes, d’échapper à la ruine ? C’est alors qu’Horatia, la benjamine, a une idée : elle va se rendre en cachette chez le comte et le persuader de la prendre elle pour épouse. Oh, bien sûr, elle n’a que dix-sept ans et n’est pas une beauté, mais qu’importe après tout puisqu’il s’agit d’un mariage de convenance ?
Déjà publié par Harlequin dans la collection Les Historiques N°413 sous le titre "La demande en mariage" en août 2008.
Betty (le 03/06/2014)
Ce roman qui a inspiré de nombreux ouvrages de Barbara Cartland est très drôle. Le comte de Rule, blasé que tout ennuie, homme plein d'humour et de finesse d'esprit, accepte la proposition d'Horatia car son impertinence, son rejet des convenances et sa personnalité l'amusent et donc lui promettent un mariage stimulant. Il va avec délicatesse laisser sa jeune épouse à la forte personnalité, impulsive, obstinée et rebelle à ses conseils, faire son apprentissage, tout en veillant sur elle afin qu'elle ne pâtisse pas de ses propres erreurs et de sa naïveté. Il découvre la loyauté, la débrouillardise et la sincérité d'Horatia qui s'aperçoit peu à peu de la délicatesse, de l'intelligence et de l'affection de son époux. Georgette Heyer est un mélange de Jane Austen et de Wodehouse : le roman est donc plein d'humour, de scènes rendues hilarantes par des situations comiques et les dialogues burlesques des personnages secondaires (le frère et son ami semblent sortis tout droit de Wodehouse). Il n'y a pas de "situation sentimentale" au sens traditionnel du terme, mais une éducation sentimentale discrète et surtout une éducation tout court puisque le comte, qui a le double de l'âge de son épouse, veut l'aider à grandir afin qu'elle puisse l'aimer enfin, elle qui l'a déclaré vieux quand elle est venue lui demander de l'épouser. Le comte est davantage le héros du livre que la jeune femme et il constitue une très belle figure virile.
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