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Ou comment un boeing 747 est enlevé en plein vol par un vaisseau extra-terrestre. Le boeing est co-piloté par une femme, Jordan (jeune veuve ayant un enfant de six ans), sur qui va reposer la lourde responsabilité de prendre soin de ses passagers. Au début, ils pensent avoir été enlevés par des terroristes (l'attentat du 11 septembre est présent dans les mémoires) mais bientôt leurs ravisseurs se montrent à eux : ils ont une apparence humaine et sont dirigés par Kao dont le père adoptif (un général très respecté) commande le vaisseau. Les extra-terrestres sont persuadés d'être accueillis comme des sauveurs, car la Terre vient d'être victime d'une attaque massive et destructrice de leurs ennemis, les Talagars (peuple esclavagiste). Tel n'est pas le cas. Les passagers se barricadent dans le boeing, refusant d'ouvrir les portes. De plus, la barrière de la langue est là et les premiers moments de communication ne sont pas efficaces. Kao, qui veut persuader les Terriens qu'ils n'ont rien à craindre et qu'au contraire ils viennent d'être secourus, se décide à entrer seul dans l'avion. Malgré sa peur des espaces clos et des contacts avec la foule (il vient de passer quatre dans les geôles des Talagars), il se décide à franchir seul la porte du boeing, ignorant que Jordan et son équipage ont décidé de le prendre comme otage afin d'obtenir des réponses à leurs questions. En moins de deux, il est assommé et ligoté. La suite est digne d'un épisode de Star Wars mais c'est plausible et c'est vivant, on ne s'ennuie pas une seconde. Kao est un héros torturé qui va trouver en Jordan la réponse à ses angoisses : elle est la femme de sa vie et de ses espoirs...