Auteur : Christina Dodd
Première parution (VO) : 1991
Série : My first (n°1)
Héros : William de Miraval
Héroïne : Lady Saura de Roget
Nombre de pages : 437
Rinou06 (le 28/08/2007)
Saura est très forte, malgré et grace à son handicap, mais elle est aussi très inquiète quant à sa valeur pour William. Lui est un chevalier du XIIe siècle, sûr de lui, puissant, et très déterminé à faire entendre raison à sa belle. Malgré ça, ça reste doux, même si on peut regretter qu'il n'y ait pas plus d'affrontements entre ces deux fortes têtes.
Finkil (le 18/11/2008)
Le "pitch" était pourtant intéressant. Et le premier chapitre plutôt prometteur. Maleureusement c'est à peu près tout ce qu'il y a à retenir de ce bouquin. Dès le second chapitre, ça retombe aussi vite qu'un soufflé sorti du four. Tout va beaucoup trop vite *attention spoiler* : il tombe amoureux beaucoup trop vite, ils passent à l'acte trop vite, le problème de l'aveuglement trop vite réglé aussi, et le mariage arrive trop vite aussi. C'est comme si l'auteur avait concentré son histoire sur ce qui passe après le mariage et moi ce qui m'intéressait, c'était ce qui se passait avant. Non contente d'aller trop vite dans sa narration, l'auteur ajoute des élipses, surtout au début, du coup je ne crois pas à leurs sentiments, comment le pourrais-je alors que je ne les ai pas vus évoluer. Le héros passe de rebelle à adorateur de l'héroïne, là encore beaucoup trop vite. En l'espace d'une vingtaine de pages seulement et sur un bouquin de 430 pages !!! Je ne suis pas fan non plus des personnages. Lui est trop macho, sans doute en phase avec son époque, mais quand je l'entends dire qu'il ne bat pas une femme même si elle le mérite, les domestiques à la rigueur mais une femme non, j'ai juste envie de hurler ou de le frapper plutôt. Même si c'est un précepte de l'Eglise et qu'il est plutôt moderne du coup par rapport à ça, pour moi ça ne passe pas. Et elle, certes elle est forte, mais si je peux comprendre ses réticences à l'épouser, une fois que c'est fait pourquoi a-t-elle des réticences à se laisser aller à l'aimer. Comprend pas. Il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas, même les dialogues parfois me donnent l'impression de passer du coq à l'âne. C'est peut-être juste que je me suis ennuyée et pendant 430 pages, ça fait un peu beaucoup. Je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir. Si je sais, c'est juste que j'arrive pas à balancer un bouquin, même quand je ne l'aime pas, ou alors il faut vraiment qu'il aille trop loin. Là j'avais juste envie de le lire vite vite et de passer à autre chose. C'est peut-être juste l'époque, c'est vrai qu'elle ne se prête pas vraiment au romantisme, et ce n'est pas ce livre qui me fera changer d'avis en tout cas. Un petit point positif quand même : leur première fois est assez sympa, mais ça ne rattrape pas 430 pages d'ennui.
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