The red rose
Auteur : Mary Balogh
Première parution (VO) : 1986
Genre : Régence
Héros : Edward, comte de Raymore
Héroïne : Rosalind Dacey
Le comte de Raymore est un homme qui déteste la gent féminine, sa mère et sa fiancée l'ayant à tout jamais dégoûté des femmes. A son grand regret, il apprend qu'il hérite des terres de son oncle et, du même coup, qu'il est déclaré tuteur de la fille de celui-ci, la ravissante Sylvia Marsh, et de sa cousine pauvre, Rosalind Dacey. Pressé de se débarrasser au plus tôt de ces deux jeunes-filles, le comte de Raymore les fait venir à Londres pour les lancer aussitôt dans les festivités, dans l'unique but de les marier au plus offrant. Peu pressé de les rencontrer, lorsqu'il se décide à le faire, l'accueil est des plus froids de sa part. S'il consent à trouver Sylvia plutôt jolie (elle sera plus facile à marier), il est atterré de constater que Rosalind est boiteuse. Même si elle est loin d'être laide, son infirmité est, à elle seule, un sérieux obstacle à son idée de s'en débarrasser au plus vite. Quant à Rosalind, la première entrevue avec le comte lui fait détester l'homme dans l'instant. Elle comprend très bien qu'il la vendra au plus offrant et va s'employer à résister de toutes ses forces à ce qu'elle considère comme un abus de pouvoir. Tout ce qu'elle demande, c'est de retourner vivre à la campagne, loin des yeux du monde et de la cruauté des gens. Mais le comte ne veut rien entendre, elle est ici pour trouver un mari et elle en trouvera un, même s'il s'agit d'un veuf doté de cinq enfants ! Car bien évidemment, l'infirmité de Rosalind ne peut lui permettre de viser très haut et il ose même le lui dire ! Rosalind va dorénavant contrecarrer tous les beaux projets du comte, qu'elle hait de toutes ses forces, tout en s'adonnant à l'unique passion de sa vie : la musique. Car Rosalind est une artiste, et les heures passées dans la salle de musique du comte lui permettent d'endurer la vie de tous les jours... sans qu'elle sache que le comte, féru de musique, l'écoute en secret chaque jour...
Commentaires
Fouine (le 29/10/2006)
Hyper excellent ! Une héroïne blessée physiquement mais qui sait ce qu'elle veut, et un héros dur et cynique envers les femmes, mais qui va peu à peu voir sa coquille de cynique craquer face au courage et au talent de pianiste de l'héroïne. Un excellent MB plein de revirements...
Leelou (le 27/12/2008)
Bof, je suis déçue après avoir lu le commentaire précédent. Un héroïne trop violente qui se lance par pur dépit dans bien des problèmes, une cousine niaise qui tombe amoureuse chaque semaine et crée par bêtise bien des ennuis, et un malheureux tuteur de ces dames, débordé et sexuellement incapable de se maîtriser. Bref, des caractères qui manquent de rigueur. De plus, TROIS fiancailles rompues dans le livre, MB a un peu manqué d'imagination, non ? Je dirais un roman immature et qui s'oublie vite...
Josie (le 20/01/2012)
De bons passages au début, lorsqu'en retours de son dédain et de son désir de se d&barasser de cette fille encombrante, elle lui résiste avec ses moyens, et on déplore le fait qu ils soient limités vu l'époque, mais astucieusement Mary Balogh ajoute la magie de la musique qui va grandement contribuer à adoucir les discours et "mater" le mélomane ! Mais quelques longueurs parfois... (histoire de la cousine).
Andy (le 15/04/2021)
De manière générale, j’aime la haine à l’amour dans les romans, mais je pense que cette trame qui a pourtant été bien utilisée au début a finalement été mal exploitée à la fin. Je pense que MB aurait dû mieux altérer leur relation une fois qu’ils s’étaient rendu compte de leur attraction mutuelle. Et puis comme Leelou plus haut, les fiançailles rompues m’ont beaucoup dérangée. La fin n’a pas été à la hauteur, c’était du wrap up pour moi, il manquait du développement. Bref je suis restée sur ma faim. Mais ça se lit toutefois.
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