Blind alley

Le travail d’Eve Duncan est de donner un visage aux victimes anonymes. Cela permet non seulement de réconforter les survivants, mais d’aider à attraper les assassins. Pourtant il existe une autre raison, plus personnelle, pour laquelle elle se consacre à ce métier, un cauchemar issu d’un passé qu’elle ne pourra jamais enterrer. Et tandis qu’elle travaille sur le crâne d’une victime découverte depuis peu, le passé est sur le point de revenir frapper à sa porte. L’inconnue a été retrouvée assassinée, son visage abîmé au point de ne pouvoir être identifiable. Mais celui qui l’a tuée ne cherchait pas seulement à cacher son identité, son plan est bien plus atroce, car, tandis que le visage se forme sous les mains habiles d’Eve, elle est sur le point d’avoir le choc de sa vie. La victime est quelqu’un qu’elle ne connaît que trop bien, quelqu’un qui n’est pas mort, du moins pas encore. Instantanément la vie tranquille d’Eve est réduite à néant. Le sanctuaire du cottage au bord de l’eau, qu’elle partage avec Joe Quinn, le détective d’Atlanta, et leur fille adoptive, Jane, a été profané par un assassin qui envoie la plus sinistre des menaces : le visage de sa prochaine victime. Pour l’arrêter, Eve doit risquer sa propre vie, et ne se fier à rien ni à personne. Même Quinn ne peut l’aider cette fois. Tandis que la série de corps défigurés conduit à une révélation épouvantable, Eve se retrouve en train d’essayer de coincer un assassin chevronné dont les actes macabres sont le testament d’une âme envahie par la perversion et l’esprit de revanche. Elle doit se mesurer à lui dans une confrontation dont l’enjeu est sa vie et où l’échec serait tellement insupportable que le meurtre d’Eve semblerait alors un acte de miséricorde.