Le palais du désert

Décidément, tout allait mal pour le jeune metteur en scène Eric Lorentz et son équipe : perdus au cœur du Brésil, sans argent, ils n’avaient plus qu’à rentrer à Paris, la tête basse et les mains vides. Le film d’Eric, Le palais du désert, ne verrait jamais le jour. C’est alors qu’ils aperçurent la Rolls. Somptueuse, incongrue dans ce village du Mato Grosso, elle était conduite par un étrange Indien. Eric n’hésita pas. Il voulait filmer cette voiture, coûte que coûte. Il ignorait alors qu’elle allait les guider vers le plus fantastique des décors : un palais baroque et abandonné... ou presque. Il ignorait aussi que la frêle silhouette entrevue derrière l’une des fenêtres allait changer sa vie.