Cadavres menteurs (Body of lies)

En tant que sculpteur médico-légal, Eve Duncan est mêlée à la mort chaque jour de sa vie. C’est son travail. Et bien que cela puisse sembler macabre, Eve sait, d’après son expérience personnelle, que son travail, qui consiste à redonner un visage et un nom aux victimes de morts violentes, aide leurs familles à faire leur deuil. Mais ce travail est sur le point de mettre en danger non seulement sa propre vie, mais également celles de tout son entourage. Tout commence par le coup de fil d’un membre éminent du gouvernement. Il veut qu’Eve laisse tout tomber pour venir à Bâton Rouge identifier les restes d’une victime inconnue. Au début, Eve ne veut pas entendre parler de ce projet. Elle a fini par trouver la paix dans un petit cottage près d’un lac en compagnie du détective d’Atlanta Joe Quinn et de sa fille adoptive, Jane. Mais une étrange série d’évènements, sans rapport les uns avec les autres de prime abord, est sur le point de tout chambouler. Soudain, le petit monde d’Eve, arraché de haute lutte, se retrouve sans dessus dessous et elle fuit à Bâton Rouge pour prendre en charge l’identification du squelette. Contrainte à travailler dans le plus grand secret, avec un minimum d’informations, Eve ne peut s’empêcher de se demander si les mesures draconiennes de sécurité dont elle fait l’objet sont prises pour la protéger ou pour l’emprisonner. Elle n’a pas encore commencé son travail de reconstruction que la premier cadavre apparaît. Quelqu’un d’impitoyable, qui peut frapper n’importe où et n’importe quand et s’en tirer, semble-t-il sans dommage, est déterminé à l’empêcher de mener à bien sa tâche. Bientôt, les questions affluent, tandis qu’Eve réalise qu’elle se trouve au cœur d’une terrible conspiration. Une seule personne peut lui donner les réponses, et c’est le mort lui-même. Pour survivre, Eve doit risquer sa vie et découvrir le secret de son identité et la terrible vérité enfouie sous des monceaux de mensonges.
Egalement publié en grand format chez France Loisirs et Encre de nuit en mars 2003.