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Flore Avelin, Alexiane de Lys et Avril Sinner - Interview

Les Romantiques - 02/05/2018

Ce mois-ci, ce sont trois auteurs invités au Festival qui ont répondu à nos questions. Trois auteurs d’horizons différents : Flore Avelin, qui écrit des romans F/F, Alexiane de Lys qui écrit de la fantasy et Avril Sinner qui s’est lancée dans une série polar.
C’est le moment idéal d’en savoir un peu plus sur elles avant le Festival.

1 – Pourriez-vous vous présenter à nos lectrices ? Ecrivez-vous sous votre vrai nom ? Pourquoi ?
Flore Avelin : Bonjour, oui avec plaisir. Je m’appelle Flore Avelin et je suis romancière. J’écris depuis toujours et publie depuis quelques années maintenant, dans un genre que je n’arrive pas forcément toujours à clairement catégoriser. Entre le récit contemporain et la romance, peut-être… Pour faire court, j’écris sur les femmes, leurs vies, leurs amours. Flore Avelin est mon vrai nom. Comme l’écriture est mon activité principale, je préférais l’assumer complètement. Je n’ai pas eu envie de me créer un personnage d’auteur, je suis juste moi, et il faut faire avec !

Alexiane de Lys : Je m’appelle Alexiane, j’ai vingt-trois ans, et j’habite en Dordogne, un département où il pleut beaucoup et comme j’aime la pluie, que je la trouve propice à l’imagination, je suis souvent inspirée. Alexiane est mon vrai prénom. Mais De Lys est un pseudonyme. Je n’ai pas écrit sous mon vrai nom pour deux raisons : J’avais envie de garder un certain anonymat et je trouvais que mon nom n’était pas adapté. J’ai préféré choisir un pseudo avec mon premier éditeur.

Avril Sinner : J’ai quarante-quatre ans. Je vis en région Parisienne et surtout je suis très embêtée car je ne sais pas quoi dire d’autre. Peut-être que je suis une grande passionnée de musique, de psychologie et de voyages. Je n’écris pas sous mon vrai nom parce que je tiens à garder mon anonymat pour des raisons professionnelles et personnelles.

2 - Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire dans le but d’être publiée ?
FA : On me pose souvent cette question, au début je ne savais pas vraiment quoi répondre. J’écrivais depuis toujours et ce qui m’a fait franchir le pas de la publication est un peu particulier. Et puis, il y a quelques années, j’ai entendu une interview de Jean d’Ormesson. Sa réponse à une question similaire m’a fait rire. Nous avions eu la même impulsion pour nous lancer. C’est là que j’ai commencé à assumer. Donc, pour vous répondre, j’ai fait le grand saut pour plaire à une femme ! Je trouvais que « profession : romancière » c’était quand même mieux comme statut que « étudiante paumée qui écrit sur ses brouillons de partiels. » !

ADL : En fait, je n’ai pas écrit dans ce but-là au départ. Je n’imaginais pas que mon manuscrit soit assez bon pour être publié. Mais finalement, quand le premier tome des Ailes d’émeraude a été terminé, l’idée s’est glissée dans mon esprit et je me suis dit « pourquoi pas ? ». Je pense qu’à un moment ou à un autre, tous ceux qui écrivent réfléchissent à se faire éditer. En tout cas ça a été mon cas. Ma famille m’a encouragée à tenter le tout pour le tout en me disant que ce n’était pas en gardant le livre dans mon ordinateur que j’allais savoir s’il intéressait quelqu’un.

AS : J’ai commencé à écrire sans penser une seconde être publiée. Cela n’était pas du tout mon intention. J’ai juste eu envie de m’amuser en commençant à écrire sur la plateforme Wattpad.

3 – Parlez-nous de vos étapes vers la publication, les difficultés éventuellement rencontrées ? Combien de temps cela a-t-il pris entre l’envoi de votre manuscrit et sa publication ?
FA : Difficile de répondre précisément à cette question, car je n’ai pas choisi le chemin de l’édition traditionnelle ! J’ai préféré me lancer en auto-édition, avec BoD. Donc mon travail et les délais sont assez différents d’un auteur publié chez un éditeur. Du fait, les délais qui existent dépendent essentiellement de moi. Lorsque je termine le premier jet d’un roman, je suis encore bien loin de la publication. Je m’impose plusieurs relectures sérieuses et autant de réécritures que nécessaire. Puis il y a le travail avec mes correctrices, qui peut prendre jusqu’à trois mois. Viendra ensuite la mise en page. En parallèle de tout cela, l’élaboration de la couverture.

ADL : A partir du moment où j’ai eu l’idée de me faire publier, je n’ai plus pensé à autre chose. J’ai proposé mon manuscrit à diverses maisons d’édition à compte d’auteur. Comme je n’y connaissais strictement rien en termes de publication, je n’ai pas forcément fait les bons choix au début. Ces maisons d’édition ont accepté avec enthousiasme de publier Les ailes d’émeraude, mais en échange d’une somme trop importante pour moi. J’ai essuyé un refus d’une grande maison d’édition à compte d’éditeur. Tout cela mélangé, j’ai fini par arrêter de chercher, un peu découragée. Jusqu’au jour où je suis tombée par hasard sur le concours du Prix de l’Imaginaire de Nouvelles Plumes. J’ai sans grande conviction proposé mon livre et, en toute honnêteté, j’ai oublié ensuite que je l’avais fait. Quatre mois plus tard, l’éditeur me contactait pour m’informer que mon roman avait remporté le prix. J’étais euphorique. Je pense qu’il a dû s’écouler au moins un an et demi entre l’envoi de mon manuscrit et sa publication.

AS : J’ai eu la chance de ne rencontrer aucune difficulté car on est venu me chercher sur Wattpad. N’ayant pas pensé à la publication je n’avais donc envoyé mon manuscrit à aucune maison d’édition.

4 – Parlez-nous de  votre premier livre publié ? Qu’est-ce qui vous a donné envie de l’écrire ? De quoi ça parle ?
FA : « J’avais pensé envoyer des fleurs » est, à la base, un ouvrage hybride entre la nouvelle et un texte épistolaire. Il s’agit d’une sorte de très longue lettre que Daphné, la narratrice, fait parvenir à Catherine, la femme qu’elle aime, par un biais détourné. C’est un mélange de souvenirs et de déclaration. Daphné revient sur le moment de la rencontre et les jours qui ont suivi, ce qu’elle a ressenti et qu’elle avait tu jusqu’à ce moment. J’avais fait quelques temps plus tôt un voyage dans les Balkans et j’étais rentrée inspirée, motivée comme jamais et amoureuse de ces lieux absolument sublimes. J’avais envie d’une histoire qui se déroule là-bas. J’ai commencé à écrire ce texte alors que je faisais une pause dans le travail d’un autre (Maryse). L’histoire était déjà en moi, c’est venu naturellement, spontanément… Quand j’ai eu terminé, je ne savais pas quoi faire de ce texte au format si particulier. Je ne pensais pas qu’il pourrait vraiment plaire, alors j’ai choisi de m’en servir un peu comme test pour connaître le fonctionnement de BoD. Et finalement le livre a eu un accueil enthousiaste, les lectrices se sont attachées aux personnages, elles ont voulu connaître la suite. C’est ainsi que j’ai décidé de transformer cette simple nouvelle en série de lettres.

ADL : Mon premier livre publié est Les ailes d’émeraude. Je n’avais jamais écrit quoi que ce soit avant lui. Je n’osais pas me lancer. Mais comme j’aime beaucoup m’inventer des histoires, et que celle-ci me trottait dans la tête sans que je réussisse pleinement à la développer, j’ai décidé de la coucher sur le papier, juste pour essayer. Ma soeur, qui était partie de la maison pour étudier, a été ma première lectrice (elle l’est toujours) et j’ai finalement écrit ce roman pour elle, pour que nous gardions contact. Elle aimait beaucoup ce qu’elle lisait et ça m’a poussée à poursuivre. L’écriture est devenue une drogue dont je ne peux plus me passer à présent. J’aime à penser que Les ailes d’émeraude est un roman fantastique relativement accessible à tous, même à ceux qui n’aiment pas vraiment ce genre-là. On y suit Cassiopée, jeune femme orpheline, tourmentée par la mort de sa mère dans un accident de voiture plusieurs années auparavant. A dix-huit ans elle quitte l’orphelinat et vivote dans Philadelphie sans penser au lendemain, jusqu’à ce qu’elle soit sauvée par Gabriel, un jeune homme mystérieux qui disparait presque aussitôt. Cassiopée ne peut oublier cette rencontre. Quelques temps plus tard, elle se rend compte qu’elle est en danger, poursuivie par des inconnus dont elle ne connait pas les mobiles. Elle va alors comprendre, qu’elle ne connait pas tout de son passé, et surtout qu’elle n’est pas une femme comme les autres. Subitement en pleine métamorphose, elle se retrouve avec des ailes de papillon dans le dos et des sens exacerbés. Gabriel réapparait à ce moment-là et lui dit qu’elle est en fait une Myrme, et qu’elle doit le suivre pour apprendre à se servir de ses nouveaux pouvoirs. Commence alors une épopée qui va l’amener à reconsidérer ce qu’elle sait sur son passé.

AS : Mon premier livre est Get high publié chez Nisha éditions. J’ai écrit le début au fur et à mesure sur la plateforme Wattpad, juste pour le plaisir. J’avais envie de faire une romance érotique particulière en y abordant des thèmes comme le triolisme, les déviances et surtout la quête identitaire à travers l’amour. Il raconte donc le cheminement amoureux, sexuel et existentiel d’une jeune femme à travers sa rencontre avec deux hommes très différents. Comment cette relation va la bousculer dans ses croyances et son mode de vie.

5 – Parlez-nous de votre dernier roman publié. Qu’est-ce qui vous a donné envie de l’écrire ? Quelle méthode de publication avez-vous choisie et pourquoi ?
FA : Techniquement, le dernier publié est « Même les roses blanches ont des épines », mais comme il s’agit de la suite du texte que j’évoquais avant, je me permets de répondre en prenant celui publié l’année précédente. Il s’agit du roman « Maryse ». Je voulais l’écrire pour aborder des thèmes qui me tenaient à coeur, une ouverture à plus de tolérance et de réflexion dans nos actes. L’histoire, à travers le personnage de Maryse, aborde des thèmes douloureux : dépression, alcoolisme, rejet de son corps et harcèlement scolaire d’une enseignante. Pour la plupart des personnages de l’histoire, Maryse n’est rien de plus qu’une femme qui a raté sa vie et chacun s’octroie le droit de la dénigrer et la blesser plus encore. Pourtant, par un seul geste, une main enfin tendue, celle de Sioban, on va découvrir un personnage d’une douceur et d’une tendresse hors du commun. J’avais envie d’écrire cette histoire pour montrer que les plus belles âmes se trouvent souvent là où l’on n’aurait pas pensé à chercher… Pour la publication, comme précédemment ! Auto-édition avec BoD. J’ai compris avec « J’avais pensé envoyer des fleurs » que la plateforme offre des perspectives qui me plaisent. Honnêtement j’avais hésité, car j’avais rencontré pas mal de soucis avec mon premier ouvrage. Comme je dois reconnaître avoir assez peu de chance en général, je me suis dit que ça valait la peine de faire un deuxième essai. Et je ne le regrette pas ! J’aime l’ambiance des auteurs BoD, les contacts avec l’équipe et surtout la liberté presque complète que ce mode d’édition offre !

ADL : Mon dernier roman publié est le troisième et dernier tome de Les ailes d’émeraude. Je ne me voyais pas arrêter les aventures de Cassiopée à un seul tome. Les lecteurs demandaient la suite et j’étais inspirée donc j’ai allié l’utile à l’agréable. J’avais prévu de publier les trois tomes chez Nouvelles Plumes et c’est ce que j’ai fait vu que mon éditeur était emballé.

AS : Mon dernier roman publié est la série Véline chez BMR (tome 1 et 2, la suite à venir). Chaque tome est une enquête policière menée par son personnage principal : Véline. Après Get high, qui est une romance torturée très axée sur les émotions, j’ai eu envie d’écrire quelque chose de plus dynamique, plus ancré dans la réalité et plus drôle. Je rêvais également de mêler un autre genre à la romance, et en l’occurrence le polar. Je suis avant tout une lectrice de thriller et l’idée de mettre en scène un personnage masculin et flic me séduisait. Véline est né et m’a aussitôt emportée dans ses affaires criminelles. J’aime pouvoir mêler aux enquêtes mes connaissances de psychologue, avec une bonne dose d’humour et de dérision. J’ai choisi de le publier chez BMR. D’une parce que leur ligne éditoriale portait parfaitement ce personnage, ce genre particulier de romantic suspense / thriller, et de deux parce que c’est une maison d’édition qui a su me séduire par son relationnel très sympathique et son grand professionnalisme. J’étais très inquiète concernant ce manuscrit, qui n’entrait pas parfaitement dans un genre, et ils ont su me rassurer et m’encourager.

6 - Quand vous écrivez, quelle est l’étape la plus facile ? Et la plus difficile ?
FA : Le plus facile, c’est toujours le début, le premier  élan ! Quand l’idée arrive, s’impose ! C’est une phase très exaltante. C’est ainsi que naissent les toutes premières pages d’un roman. Facilement et avec passion. Les idées sont là, tout est possible. Ensuite je fonctionne par scène. Je visualise certains moments clés, ça tourne en boucle dans mon esprit un peu comme un film que je repasse jusqu’à avoir tous les détails. Puis j’écris. En quelque sorte, je décris ce que j’ai vu. Par contre, ce qui est vraiment difficile, c’est de combler les trous. Souvent j’ai un début, une dizaine de scènes qui seront les moments forts, et il faut relier tout cela. Trouver comment amener les personnages d’une de ces scènes à la suivante en restant logique et cohérent, sans perdre le rythme de sa plume ou le ton des chapitres. C’est cela qui me pose le plus de difficultés.

ADL : L’étape la plus facile, je dirais que c’est l’écriture en elle-même. Quand je suis plongée dedans, ça vient tout seul et je n’ai pas à réfléchir. Mais la relecture et les corrections sont souvent fastidieuses et difficiles. C’est ce que j’aime le moins.

AS : En ce qui me concerne l’étape la plus facile est de débuter l’histoire, de créer le personnage principal et de planter le scénario. Je m’emballe toujours. L’étape la plus difficile est le coeur du roman, équivalent au milieu. C’est un peu comme dans une relation, nous ne sommes plus dans l’excitation du début et pas encore dans celle de la fin. On tombe dans une sorte de routine qu’il faut savoir rendre intéressante et agréable. Dans Véline, le plus difficile est d’allier le bon dosage entre romance et polar. Ecrire une enquête, une intrigue, est aussi très difficile car cela met en scène une multitude de personnages.

7 – Etes-vous écrivain à plein temps ? Quels sont vos hobbies ? Quel est votre roman préféré (celui qui vous vient en premier en tête quand on vous
le demande) ?
FA : Oui, j’ai décidé de faire de l’écriture mon activité principale. Je me suis accordé quelques années pour voir ce que ça donnerait et ensuite, on verra ! Côté hobbies, j’aime dévorer les histoires des autres : romans, films, théâtre, séries. Selon l’humeur. J’ai également un petit côté geek que je partage avec mon compagnon. J’aime les promenades en pleine nature et j’adore nager ! Mon roman préféré : Je vous écris comme je vous aime d’Élisabeth Brami. (Suivi de très près par Le sabotage amoureux, d’Amélie Nothomb.)

ADL : Oui je suis écrivain à plein temps. J’aime beaucoup lire à côté, crocheter (pas des serrures, hein ?), m’occuper de mes animaux et me promener dans la nature. Quant à mon roman préféré, c’est très dur de le choisir. Mais je dirais que c’est Les âmes vagabondes, de Stephenie Meyer. Jamais un autre livre ne m’a transportée de cette façon et ne m’a fait ressentir autant d’émotions.

AS : Je ne suis et ne peux être écrivain à plein temps car écrire ne me permet pas de gagner ma vie. De plus, j’ai la chance d’avoir un métier qui me passionne. Mon hobby est donc aujourd’hui d’écrire. Cela a surpassé la musique, que je pratiquais en jouant de la guitare.
Mon roman préféré et celui qui sort spontanément quand on me pose la question est la série « Le siècle des chimères » de Philippe Cavalier. J’y pense régulièrement, il m’a marquée.

8 – Si ce n’est pas indiscret, sur quoi  travaillez-vous en ce moment ? Et avez-vous d’autres projets dont vous souhaitez nous faire part ?
FA : Je travaille sur beaucoup trop de projets en ce moment à vrai dire ! Le principal étant un roman, « Quand fleuriront les coquelicots », qui me tient beaucoup à coeur. Il s’agira d’un texte abordant la question d’une relation amoureuse entre trois personnes. Pas un triangle amoureux où l’un des trois finit sur le bord de la route, mais une vraie histoire d’amours partagées. Meig et Stéphane sont en couple et très amoureux, lorsque Meig fait la connaissance de Séméha, une danseuse qui bouleverse son univers. Il faudra alors décider de faire une place à cette femme dans leur équation amoureuse, en modifiant un peu les habitudes. Je suis à la fois très impatiente de mener ce projet à terme et en même temps très inquiète de l’accueil qu’il aura. En parallèle, je travaille sur les lettres 3 et 4 de la série « J’avais pensé envoyer des fleurs ». Je souhaite à long terme rassembler toutes ces lettres en un seul volume sous le titre « Les libellules d’Ohrid ». Et pour finir, je participe à un recueil de nouvelles pour une association d’auteurs indépendants. Bref, mes journées sont bien remplies !

ADL : Je travaille sur ma nouvelle trilogie, dont le premier tome « Le secret de Lomé » sort bientôt, le 24 mai, aux éditions Michel Lafon. Après j’ai tellement d’autres projets en cours que je n’aurais pas assez de place ici pour en parler. En tout cas mon cerveau fourmille d’idées et il me tarde de les partager avec mes lecteurs.

AS : En ce moment je travaille toujours sur les enquêtes à venir de Véline. J’ai une Dark romance également en tête.

9 – Quel(s) conseil(s) donneriezvous à une personne qui souhaite se lancer dans l’écriture ?
FA : D’écouter sa petite voix intérieure ! Si elle hurle que c’est le moment, que c’est ce qui vous rendra heureux, alors allez-y, foncez ! Que ça fonctionne ou pas, ce n’est pas le plus important ! L’important c’est d’avoir essayé pour n’avoir aucun regret !

ADL : Je donne généralement le même conseil à tous ceux qui veulent se lancer dans l’écriture : n’hésitez pas. N’ayez pas peur que ce soit mauvais, de faire des fautes d’orthographe ou de ne pas réussir. Si vous n’essayez pas, vous ne pourrez pas savoir. Et je pense qu’il est important d’écrire pour soi avant tout. Ça fait vraiment du bien et ça devient vite addictif. Alors lancez-vous !

AS : Le plaisir avant tout. Ecrire ne peut et ne doit pas être une contrainte. Avant mon premier roman je ne me pensais pas capable d’écrire une ligne jusqu’à ce que je me laisse aller pour m’amuser, me faire plaisir.

10 – Un dernier mot pour nos lectrices ?
FA : J’ai conscience de débarquer avec des textes un peu différents… Ces dernières années, on a vu arriver le MxM, mais c’est vrai que le FxF peine encore à se faire une place. Je sais que certaines lectrices n’osent pas se lancer, par peur de ne pas être toujours à l’aise. Si ça peut vous rassurer, je ne suis pas non plus à l’aise de présenter du FxF quand les lectrices n’ont pas l’habitude du genre ! Mais je trouve ça vraiment agréable que l’univers littéraire s’ouvre de plus en plus à des personnages différents. On a désormais une liberté de découverte et de création immense… J’espère que mes personnages trouveront une opportunité pour vous faire découvrir ce genre que j’affectionne réellement.

AS : Ecrire est un acte solitaire, trop, alors que j’adore rencontrer, bavarder avec les gens. J’ai donc hâte de pouvoir vous rencontrer et papoter au Festival.


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