La dame aux artifices (Lady of devices) de Shelley Adina

Fabiola - 08/01/2018

La dame aux artifices (Lady of devices)
Magnifiques artifices, Livre 1
Moonshell Books, Inc | 07/04/2017 | 278 pages

Londres, 1889. Règne de Victoria. Le fils de Charles Darwin est Premier ministre. Et la vapeur est l’énergie qui mène le monde. À dix-sept ans, Claire Trevelyan, fille du vicomte St. Ives, était censée se contenter de verser élégamment le thé, coudre un ourlet à la perfection et mettre le grappin sur un bon parti. Malheureusement les talents de Claire ne relèvent pas de la salle de bal mais du laboratoire de chimie, où les choses ont la fâcheuse habitude d’exploser. Quand son père joue son patrimoine sur les moteurs à combustion et le perd, Claire se retrouve catapultée dans les rues malfamées de Londres. Mais, en jeune femme pleine de ressources et d’esprit, elle retourne la situation en sa faveur. S’en suit l’ascension d’un nouveau chef de bande du milieu glauque de la ville, connu sous le nom de la Dame aux artifices. Quand elle rencontre Andrew Malvern, membre de la Société royale des Ingénieurs, elle réalise que ses talents peuvent lui servir à beaucoup d’autres choses, outre les artifices explosifs. Ils peuvent l’aider à exaucer ses rêves et ses... mais parfois des amitiés les plus sincères peuvent naître les plus grandes trahisons...

L’avis de Fabiola : J’ai absolument adoré. Tellement que je l’ai lu d’une traite et en refermant le livre, je me suis dit «déjà !»
Du coup, j’ai hâte et peur de lire la suite. Hâte parce qu’on a envie de savoir ce qui va arriver à nos personnages. Peur parce que quand j’adore un premier livre d’un auteur, j’ai toujours peur d’être déçue du suivant. Donc croisons les doigts.
Shelley Adina est à la base un auteur de romance. Et cela se voit car l’histoire est écrite à la troisième personne, il y a une romance et la fin de ce premier tome n’est pas frustrante, elle tend même vers une certaine satisfaction. Mais je n’en dirai pas plus, je vous conseille juste de le lire. La série Magnifiques artifices est une série steampunk et la suite met en scène les mêmes personnages, avec un accent sur quelques personnages secondaires dans certains tomes. Le personnage principal de toute la série reste néanmoins Claire Trevelyan. Il y a bel et bien une romance qui débute à peine dans La dame aux artifices, c’est-à-dire qu’on sait qui sera l’âme soeur définitive de Claire. Mais, pour le moment, ils se rencontrent à peine et ne se fréquentent pas suffisamment pour dire qu’ils sont attirés l’un par l’autre. On sent juste une différence entre la manière dont ils interagissent entre eux par rapport aux autres. En tout cas : pas de baiser, pas de scène hot, pas de toucher sensuel...
Dans La dame aux artifices, on suit en majorité le parcours de l’héroïne qui se retrouve dans une situation catastrophique et fait tout pour s’en sortir. J’ai aimé Claire, et les différentes situations auxquelles elle est confrontée dans le livre m’ont fait l’apprécier encore plus à chaque page que je tournais. Elle est intelligente, juste, honnête et elle a des valeurs auxquelles elle tient énormément et qu’elle va inculquer à d’autres.
Les termes utilisés par l’auteur ne sont pas tout le temps expliqués, mais je n’aurais pas non plus aimé qu’elle use de trop de descriptions dans son roman, ça aurait alourdi le texte et j’aurais largement moins aimé. Ici, elle présente surtout son univers et il est probable qu’on aura quelques explications plus approfondies au fur et à mesure.
Je recommande donc chaudement ce livre, et j’attends la suite dont on peut lire un extrait à la fin de celui-ci.

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