Nos trames préférées

Les Romantiques - 14/04/2017

Ce mois-ci nous devions être un brin nostalgiques, car nous avions envie de nous replonger au coeur de nos romances préférées. C’est pourquoi nous avons imaginé ce dossier à plusieurs voix sur nos trames préférées, celles qui nous font acheter automatiquement un livre quand nous les flairons dans le résumé… Elles peuvent découler du type d’héroïne :

Le vilain petit canard
(Agnès)
C’est une trame que j’adore, et pas seulement dans la romance. Des émissions comme Belle toute nue ou Nouveau look pour une nouvelle vie me semblent tout à fait dans la même veine : l’idée qu’en chacun et chacune d’entre nous il y a une beauté qui ne demande qu’à être révélée. Le livre qui pour moi est le nec plus ultra de cette trame, et que je relis régulièrement, est Petite comtesse de Max du Veuzit. Ce n’est pas vraiment une romance, car les héros ne se rencontrent que brièvement au début du livre et ensuite à la toute fin, mais qu’est-ce que j’aime cette histoire ! L’héroïne a une belle-mère encore pire que celle de Cendrillon, qui la séquestre et l’affame, tout en la faisant passer pour folle dans le but de s’approprier son héritage. Heureusement elle va pouvoir s’échapper et, pour que sa belle-mère n’ait plus aucun pouvoir sur elle, elle épouse le héros, un aristocrate désargenté qui accepte de lui donner son nom en échange d’une forte somme d’argent. Malheureusement la première rencontre se passe très mal, elle est dans un état physique déplorable, décharnée, et le héros part immédiatement après le mariage en jurant de ne jamais plus revenir. Pendant tout le reste du roman on assiste à la métamorphose de l’héroïne et à l’attitude butée du héros, qui refuse de penser qu’elle ait pu changer et se montre même tout à fait mufle envers elle. Et on attend avec impatience la rencontre, inévitable bien entendu ! D’autant plus délicieuse qu’il ne la reconnait pas, et tombe éperdument amoureux d’elle au premier regard. Lol Je vous ai dit que j’adorais cette trame ? Où est le livre, il faut absolument que je le relise maintenant !

La petite souris
(Loucy)
Une trame de romance me plaît tout particulièrement : une héroïne discrète et réservée, qui paraît assez quelconque, attire l'attention d'un héros charismatique et sûr de lui. J'aime le jeu du chat et de la souris qui s'ensuit. Car la petite souris cache évidemment bien son jeu ! Quand elle se dévoile, elle fait preuve de caractère, d'humour, et s'accorde très bien avec le héros. Je pense par exemple à Pénélope et Colin de la série Bridgerton de Julia Quinn ou à Evangeline et Saint-Vincent dans Un diable en hiver de Lisa Kleypas. Et surtout à Artémis et Maxime, héros du livre Le duc de minuit, sixième tome de la série Les fantômes de Maiden Lane d'Elizabeth Hoyt. Artémis est pauvre, ni laide ni  belle, des soupçons de folie pèsent sur son père et son frère jumeau, accusé de meurtre, est enfermé dans un asile. Elle a été recueillie par son oncle en tant que dame de compagnie de sa belle et riche cousine. Son statut social la condamne donc à n'être qu'une ombre, que personne ne remarque. Jusqu'au jour où elle attire l'attention de Maxime, duc de Wakefield... Il ne pourra plus l'ignorer. J'aime ce type d'héroïne pour une raison toute simple : je m'y identifie facilement. Et ce genre de relation correspond à un fantasme. Ne pas aimer être au centre de l'attention ne signifie pas vouloir être invisible. Tout le monde a envie de compter pour quelqu'un. Or être remarqué par une personne charismatique, qui n'a que l'embarras du choix, c'est flatteur. Ca donne l'impression d'être spéciale et non plus une petite souris insignifiante dans ce vaste monde.

Notre trame préférée peut aussi être en rapport avec un type particulier de héros :

Le héros défiguré
(Aline)
Ce que j’aime ce sont les héros défigurés, souvent ils ont un caractère fort, mais aussi une certaine fragilité, cette peur de ne pas être acceptés complètement comme ils sont. Une fois leur peur mise de côté, ils se donnent entièrement, sans hésitation. J’aime quand ils sont taciturnes, de mauvaise humeur, mais que l’héroïne est déterminée à franchir cette barrière… ou encore doux, gentils, pensant qu’ils ne trouveront jamais une personne qui les acceptera, mais déterminés à trouver leur bonheur autrement. Difficile de faire un choix de livre, tellement il y en a que j’aime… Je mettrais Hors de question (et sa suite Hors de contrôle) par Georgia Caldera. Axel est défiguré, seul, il est plein de colère difficilement contenue, taciturne, il a du mal à voir son visage, il se sent laid et pense qu’il ne pourra pas être aimé. Au-delà du physique c’est également psychologique (ce qui l’a amené à être défiguré). Derrière son apparence, cette façade dure, il a beaucoup de douceur que l’on découvre au fil des pages, j’ai aimé son côté «ours» et je l’ai trouvé attachant. Sonia est celle qu’il n’aurait jamais pensé pouvoir approcher, elle est belle, gentille, en apparence elle semble être celle qui a tout ce qu’elle souhaite, tout pour être heureuse… mais elle a également ses propres cicatrices, qu’Axel va découvrir peu à peu. Entre eux c’est un peu La belle et la bête, un livre que j’ai adoré, il m’a beaucoup touchée.

Le héros taciturne
(Evonya)
«Je doute que Victoria voudrait de toi, même si tu le désirais. Tu es bien trop dur, trop cynique et trop blasé pour une enfant aussi douce et idéaliste.» Ainsi commence le roman qui a marqué mes années de lecture de romance. Il s’agit de L’amant de l’ombre et le personnage dont on parle s’appelle Jason Fielding. Ah ! Jason… J’ai littérairement craqué sur lui et depuis je cherche souvent, dans les romances que je continue à dévorer, l’ombre de Jason. Mais pourquoi lui ? C’est pourtant un être épouvantable au début, quand il voit débarquer dans sa vie une orpheline de dix-huit ans qui incarne la bonté même. Enfant malheureux, mari trompé, il est devenu ce veuf cynique qui s’est forgé une  carapace, ne voyant chez les autres que calculs et faiblesses. Mais la présence de Victoria va le transformer. C’est ce que j’ai aimé et que je recherche encore dans les trames proposées : la renaissance d’un homme. Grâce à Victoria, Jason laisse tomber peu à peu les oripeaux de l’homme dur, cruel parfois, pour devenir  un amant tendre et émerveillé par cette jeune fille. Je sais que cela a l’air naïf, mais il n’y a rien de plus beau et de plus fort que le pouvoir de l’amour pour transfigurer les gens. Lisez ce roman et je suis sûre que vous pleurerez avec Jason quand il croit, le temps d’un court instant, que sa Victoria est morte. On retrouve un peu de ce personnage dans un livre de Lisa Kleypas Par pure provocation : Alex Raiford vaut bien Jason Fielding. Précipitez-vous sur ces deux titres !

Le milliardaire
(Fabiola)
Avant de vous expliquer pourquoi j'ai une préférence pour deux trames précises, je voudrais dire qu'en ce qui me concerne, la romance est une lecture-évasion. Je n'ai aucune velléité de m'identifier à l'héroïne, et encore moins d’épouser un milliardaire ou mon patron. LOL Les romances contemporaines des années 1980 comportaient énormément de trames avec des patrons et/ou des milliardaires. Malgré l'évolution du type de héros, et même si, bien sûr, je lis beaucoup d'autres trames, je reste très classique dans mes thèmes et trames préférés. C'est pour cela que, lorsque le sujet a été lancé, j'ai tout de suite pensé aux patrons/secrétaires et milliardaires, sachant que dans la plupart des cas, un patron est forcément milliardaire. Ce qui me plait dans ces trames ? C'est l'évolution du héros au contact de l'héroïne, bien sûr. Je n'ai jamais eu besoin qu'une héroïne soit forte, je  veux simplement qu'elle soit celle qui montre au héros que l'amour existe, même quand on est dans sa tour d'ivoire, et qu'il y a beaucoup plus important que la richesse, même si dans les romances être riche ça aide jusqu'au bout. LOL Ainsi, au début du livre nous avons un héros à qui tout réussit, qui a toutes les femmes à ses pieds, mais se lasse de sa vie en général. Il devient tellement blasé que plus rien ne le surprend. Et puis arrive l'héroïne : sa secrétaire car ils doivent travailler en grande proximité pour pouvoir apprendre à se connaître. Elle va le surprendre, l'amener à s'interroger sur ce qu'il veut, l'obliger à faire des efforts pour la conquérir et lui montrer qu'elle est la seule, et puis bien sûr le rendre vulnérable car il sera en proie aux affres de l'indécision, de la jalousie parfois, et cela lui fera faire des bêtises. En somme, il va comprendre qu'il est un être humain comme les autres et qu'il a aussi besoin d'avoir à ses côtés quelqu'un qui l'aime pour lui.

Le rockeur
(Jojo)
Alors mon gros coup de coeur en Romance depuis trois ans c'est les rockeurs. Dès qu'il y en a un qui sort en VO ou VF, je l'achète très souvent. Ce que j'aime c'est le milieu de la musique, l'ambiance des concerts, les héros en conflit intérieur, le fait qu'ils se battent contre leur addiction (souvent la drogue ou les groupies), qu'ils rencontrent une fille qui n'appartient pas du tout à leur milieu et la manière qu'ils ont de s'adapter chacun à la vie de l'autre, et leurs réparties. Les meilleures séries selon moi sont Kylie Scott avec Stage dive, Tracy Wolff avec Backstage et Nalini Singh avec Rock kiss, pour celles qui sont traduites en VF. Mon préféré, que j'ai relu depuis je pense au moins dix à quinze fois depuis sa sortie, est Backstage tome 2 : Enlève-moi. Cet ancien pianiste classique qui va s'occuper de son ex-adversaire. Les blagues qu'ils se font, les gamineries, ainsi que la tension entre eux sont telles que j'en suis
complètement addict. Il y a énormément d'humour et d'amour entre les personnages, ils sont très attachants.

Notre trame préférée peut aussi découler d’une situation type dans laquelle sont plongés nos héros :

Le handicap
(Melann)
S'il y a bien une trame qui me fait lire et mieux, acheter, c'est lorsqu’un handicap physique entre en jeu. Surdité, cécité, mutisme ou difficultés de mobilité, je sais de suite que cette histoire est pour moi, malgré la difficulté du sujet. Les personnages en situation de handicap se trouvent diminués de prime abord, mais tout au long de l'histoire, ils nous prouvent qu'ils ne sont pas que des victimes et ont le droit, eux aussi, au bonheur. Ce ne sont pas des faibles, car ils doivent se battre doublement pour atteindre leurs objectifs. Lorsque c'est l'héroïne qui est atteinte, il est vrai que j'apprécie le cliché de l'homme amoureux qui fera tout pour protéger sa belle. En général, l'alpha n'est pas loin L’échappée de Julie Tremblay raconte l’histoire d’Anne, une française qui passe du temps au Canada. Au détour d’un boulot saisonnier, elle fait la rencontre d’Ethan, un ancien sportif brisé par un accident. Tout arrive doucement, les deux personnages s’apprivoisent progressivement et on se sent bien dans ces grands espaces canadiens.

Le tuteur et la pupille
(Eglantine)
J’aime beaucoup cette trame, tout d’abord c’est très désuet, il n’y a plus de tuteur de nos jours, en tout cas pas comme ceux des romans. Dans la vie réelle les tuteurs doivent s’occuper d’adolescents à problèmes. Dans les romans ce sont des hommes qui ont l’expérience de la vie, ont déjà bien vécu sans être vieux pour autant. Ils savent exactement ce qui est bon pour leur pupille. Elle par contre est jeune, forcément sinon elle n’aurait pas besoin d’un tuteur. Elle découvre le monde et n’a pas du tout la même conception de la vie que celui qui est responsable d’elle. De là découlent souvent des situations qui donnent du sel à l’histoire, comme dans Feux interdits de Charlotte Lamb ou Anna ou la douceur perdue de Helen Brooks. Il y a bien sûr d’autres exemples, l’orpheline qui du jour au lendemain perd un ou les deux parents et qui est perdue quand le gentil tuteur arrive pour la consoler. Se développe alors une idylle plus ou moins bien acceptée, comme dans Un coeur indomptable de Carole Mortimer. Et puis il y a la pupille qui, dès le début, tombe amoureuse de son tuteur, et ce dernier fait tout pour ne pas succomber à cause d’un problème d’éthique : Les mensonges de l’amour de Charlotte Lamb et Un ami très cher de Grace Green. Je pourrais encore citer une trentaine de titres, moi-même j’en ai commis un avec Hannelore et les secrets du passé. J’aime toute ces trames, certainement parce qu’une pupille en général, vu sa jeunesse, est vierge, mais aussi parce que ça faisait partie des premières romances que j’ai lues, et que ça a le goût des souvenirs heureux. ;)

Le mariage par petites annonces
(Krapokouk)
Les héros ne se connaissent pas du tout au début mais veulent tout les deux la même chose : fonder un vrai couple. C'est une variante du mariage de convenance ou du mariage arrangé, à la différence que les deux héros choisissent de se rencontrer et de se marier. L'amour se développe après. Je pense à deux grands styles en fonction de l'époque où cela se passe. En contemporain, l'héroïne est une fille dynamique et diplômée qui sent que son horloge biologique tourne et qu'il est temps pour elle de se caser. Mon roman préféré dans ce genre: L'amour par petite annonce de Debbie Macomber. On peut varier les plaisirs avec la variante «agence matrimoniale», où le héros tombe amoureux de la marieuse ! Mon roman préféré de ce type : Parfaite pour toi de Susan Elizabeth Phillips. Je pense à une autre variante, la rencontre épistolaire. Mon roman préféré dans ce genre : Francesca de Julia Quinn. En historique, une fille de la ville de la côte est veut fuir sa vie de célibataire toute tracée et va à la rencontre de sa moitié qui est un pionnier/cow-boy/rancher veuf avec
enfants, ou qui a hérité de ses neveux après la mort de leurs parents. Mon roman préféré dans ce genre: L'épouse yankee de Linda Lael Miller.

Le mariage forcé
(Twin)
J’ai toujours eu une tendresse particulière pour ce type de romance, et il fut un temps où, dès que je devinais cette trame dans un résumé, j’achetais ! Plusieurs raisons… A l’époque, et là je vous parle du temps où on ne trouvait pas de Spicy et autres Eroticas (hum… non ce n’est pas si vieux !), il y avait l’espoir que l’on ait la scène coquine assez tôt dans le bouquin ! Il n’était pas rare d’ailleurs que l’on voie sur le forum des questions du type : «ils couchent à quelle page ?!». Ce temps-là n’est plus, quand on a envie d’une scène hot, on sait où la trouver ! Mais au-delà de ça, le plaisir est de découvrir comment nos héros vont apprendre à s’aimer, alors qu’ils sont rapidement plongés dans une certaine forme d’intimité et un quotidien que l’on ne retrouve pas autrement. Cela donne lieu à des affrontements, des rebellions, voire des luttes… mais également des moments timides, drôles… tout ce qu’il peut arriver à des inconnus obligés de vivre 24h/24 ensemble du jour au lendemain. Sur ce thème-là, ma romance favorite, celle que je peux relire avec toujours le même plaisir, c’est Un mari féroce de Julie Garwood, LA spécialiste de cette trame dans ses séries sur les Highlanders. Johanna, veuve du Baron Raulf, homme violent, se doit d’épouser Gabriel MacBain, pour sa propre protection. Ils devront alors apprendre à vivre ensemble, elle anglaise et lui chef de clan écossais, pour créer un territoire où chacun pourra exister sans pour autant renier ses origines.
Le plaisir que l’on retire dans cette histoire est avant tout dû à nos héros. Johanna est comme un roseau : elle plie mais ne se brise jamais. Au fil des pages, on découvre une femme courageuse, qui repousse sans cesse les limites de ses peurs pour devenir forte et déterminée, digne de son époux. Gabriel, en très bon héros Garwoodien, est un homme fort, arrogant, mais tellement rassurant et protecteur. L’amour nait entre eux, d’abord par des petits gestes du quotidien, et ensuite par la force de leurs actes qui donne une scène finale d’une grande émotion. On comprend alors que de cet amour est née une loyauté sans faille, que ni le temps ni les évènements ne pourront jamais briser. Une fois la dernière page tournée, c’est sûr, ces deux-là sont faits pour s’aimer.

Les retrouvailles
(Krapokouk)
Les héros ne se connaissent pas vraiment au début, un quiproquo les a séparés. Cela peut être un mariage arrangé qui tourne mal, l'amour peut aussi n'être pas réciproque dans le couple. Mais ils vont se retrouver (le héros veut un héritier avant d'accorder le divorce, ou l’héroïne devient amnésique et est séduite par le héros tant détesté). En historique, la spécialiste est Sherry Thomas avec Arrangements privés, Elle et aucune autre, Par orgueil ou encore Nous resterons ensemble. Mariage à l'écossaise de Tessa Dare est aussi un excellent exemple. L'héroïne (un bas bleu) retrouve le fiancé fictif (un bel highlander) qu'elle s'est inventé ! J'adore aussi Compromise de Judith McNaught. Cela peut exister en contemporain, je pense à C'est lui que j'ai choisi de Susan Elizabeth Phillips ou à Judith McNaught avec Tourbillons.

La grossesse
(Aline)
L’une de mes trames préférées est ce qui tourne autour de la grossesse. J’aime cette fragilité et cette force, cette tendresse qui en découlent. En général, ce sont des femmes fortes, qui vont tout tenter pour apporter ce qu’il faut à leur enfant (famille, amour). J’aime quand il y a un meilleur ami protecteur, un amant à qui elles doivent annoncer une grossesse imprévue. Souvent des histoires assez douces et romantiques. Celle qui me vient en tête est Un bébé inattendu par Marie Ferrarella, rien ne les aurait destinés, mais un orage a fait que Kitt se retrouve bloquée dans sa voiture, en train d’accoucher, heureusement Shawn arrive et lui vient en aide (j’ai adoré cette scène, un vrai héros ^^). Tous les deux vont s’entraider, en se disant que le destin a surement bien fait les choses, Kitt étant seule depuis l’abandon du père de son enfant, et Shawn risquant l’expulsion des USA. Leur histoire n’est pas si simple, heureusement ils s’entendent bien. Malgré les difficultés ils finissent par se trouver ?

Le ménage à trois
(Ruby)
Dans la romance, la trame que je préfère est le ménage à trois ! Entendons-nous bien, ce ne sont pas trois personnes qui vivent ensemble et partagent tout ! Quoique, ça ne me dérange pas, hein ! Non, c’est un couple dont la vie amoureuse va être chamboulée par l’entrée en lice d’un troisième personnage. Que ce soit un homme et une femme + un homme ou une femme et un homme + une femme, ça me va ! J’aime beaucoup les moments de tension que l’intrusion provoque. On est témoin des hésitations qui parsèment ce rapprochement. Les indécisions, les remords précèdent le lâcher-prise. L’atmosphère est pesante ! La jalousie rôde ! La tension est palpable ! Bref, j’aime quand il se passe quelque chose, quand les héros vont au fond de leurs sentiments, quitte à blesser pour vivre leur amour. On sent que, pour eux, c’est une question (presque) de vie ou de mort… Bien sûr, les regrets apparaissent mais ne durent pas longtemps, bousculés par la passion ! Comment vont-ils faire pour s’en sortir ? Pour vivre leur amour au grand jour ? C’est ma fascination pour les rapports homme-femme qui me captive dans ce type de trame. Vraiment, ça me passionne ! Dans le genre, le roman Indécise, premier tome de la série Thoughtless de S.C. Stephens, est un parfait exemple. Amoureux depuis deux ans, Denny et Kiera roucoulent tendrement. Suite à un déménagement, ils emménagent chez Kellan, ami d’enfance de Denny, star de rock locale et séducteur invétéré… Denny devant s’absenter deux mois pour son travail, Kiera et Kellan restent seuls. Très vite, ils vont laisser parler l’attirance qui les habite, et ce malgré leur désir de résister pour ne pas blesser Denny. La passion l’emporte ! La liaison va-t-elle s’arrêter avec le retour de Denny ou vont-ils persévérer dans leur trahison ? La colocation, l’amitié, l’amour, tout est remis en question ! Les amis vont bientôt sombrer…

L’héroïne déguisée en garçon
(Jazzmen)
C’est une trame plus souvent présente dans les romances historiques. Principalement parce que l’héroïne doit survivre dans un monde d’hommes, où les femmes n’ont qu’une place mineure qui les met dans une situation délicate. On rencontre souvent ce schéma dans le cas où l’héroïne est orpheline, ou ne peut compter sur personne de sa famille sur le moment et ne survit qu’en se faisant passer pour un adolescent. J’aime beaucoup cette trame, elle est gage de plusieurs choses : d’abord l’humour, car cela provoque souvent des quiproquos et des situations embarrassantes hilarants. Puis une héroïne intelligente et déterminée, parfois trop têtue pour son propre bien, mais c’est une femme forte, prête à tout pour parvenir à ses fins. Un héros aussi fort et déterminé qu’elle. Une relation explosive, notamment parce que l’homme n’aime pas particulièrement être pris pour un idiot, et également parce que les deux entêtés au verbe facile font fuser les répliques cinglantes. Et enfin et surtout, une histoire passionnée et passionnelle, d’abord parce que les pantalons moulants que portent ces damoiselles ont l’air d’exciter grandement ces messieurs, et aussi parce que les dialogues enlevés provoquent souvent un désir orageux. Pour moi, le livre qui la met le mieux en valeur est Cendres dans le vent de Kathleen E. Woodiwiss. L’intrigue se déroule pendant la guerre de sécession à la Nouvelle-Orléans : Alaina, sudiste pure souche, est recherchée par les nordistes après le massacre de sa famille et, pour survivre, elle vit chez son oncle mais déguisée en garçon. Un jour, elle est sauvée de justesse par un docteur nordiste… et c’est là que les ennuis commencent. Ce roman réunit tous les ingrédients cités et il est mon préféré de l’auteur. Pour ce schéma, j’ai également un faible pour Passagère clandestine de la saga Les Malory de Johanna Lindsey.

L’identité secrète du héros
(BrettyG)
Dans cette trame, le héros se cache derrière une personnalité de façade, qui lui permet d’éloigner les soupçons dans le cadre de ses activités secrètes. Physiquement, il est très séduisant, financièrement, il est riche et, en tant que célibataire, il pourrait très facilement être un parti des plus prisés. Sauf que pour son entourage, même très proche, il est sot ou souffre d’une assez grave défaillance intellectuelle qui le rend repoussant ou inintéressant. L’héroïne arrive comme un grain de sable qui met en péril ses activités habituelles. C’est aussi la seule pour laquelle il a envie de redevenir l’homme qu’il est en réalité. J’adore cette trame parce que j’adore l’idée qu’un homme est plus que ce qu’il veut bien montrer. plus, dans ces histoires, alors qu’il paraît faible et sans intérêt pour les autres, dans sa vraie vie c’est un super héros ultra sexy. Ce que je trouve trop mignon ou sexy (ça dépend du genre) c’est de voir le héros tenter de résister à un désir qu’ n’a pas le droit d’assumer, au risque d’être démasqué. Deux exemples de romance avec cette trame : Le vengeur créole de Jennifer Blake. Aux Etats-Unis, après la guerre de sécession, une jeune Nordiste vient dans le Sud à la recherche du meurtrier présumé de son frère : le mystérieux vengeur masqué. Celle que j’attendais de Sherry Thomas. En Angleterre, le fantasque Marquis de Vere croise la route de la charmante Elissandre qui, il en est persuadé,

La conquête de l’ouest
(Aline)
Une autre trame que j’aime énormément, et celle qui concerne les pionniers, la conquête de l’ouest. J’aime cette époque, elle me fait voyager. J’aime découvrir leur mode de vie. Des histoires de cowboy beaux, forts, de femmes déterminées à vivre et tout aussi fortes. Des difficultés, mais toujours à la fin l’amour ^^ Le livre qui la représente le mieux est Au cœur de l’ouest de Penelope Williamson. On suit Clémentine, jeune fille qui s’enfuit par amour, elle va faire face à de nombreuses épreuves, consentir des sacrifices, apprendre à vivre loin de sa ville natale. On y fait aussi la connaissance d’Hannah, ancienne prostituée qui est forte, malgré les autres, elle réussit seule. Son amitié avec Clémentine la surprend, tellement elles sont opposées, mais elles vont se soutenir. Il y a également Erlan, jeune chinoise achetée par le vieux Sam, elle apporte tout autant de richesse au livre, par sa culture, sa façon de voir les choses. Un livre passionnant qui reste un de mes préférés et que je relis toujours avec autant de plaisir

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