Fanny André - Mois de la Romance 2016

Les Romantiques - 12/08/2016

Quand j’ai vu le mot “essai” j’ai eu un petit coup de panique, j’ai dû m’allonger, pieds en l’air, respirer dans un sac en papier, etc. et puis c’est passé ! J’ai pris la position du penseur de Rodin… sans succès. J’ai demandé aux copines… pas beaucoup plus inspirées. Et «Eurêka !» j’ai trouvé mon idée en consultant ma timeline qui annonçait des dizaines de personnes soupirant sur leur énième visionnage de «Dirty dancing».

Parce que, pour moi, «la romance» pourrait se réduire au «théorème de Dirty dancing». Je vous envoie du rêve avec une telle intro, je n’en doute pas ;)

Je m’explique !

Je connais peu de femmes qui n’aiment pas ce film, évidemment il y a des exceptions, je ne le nie pas, mais quand même. Grosso modo c’est un intemporel, un classique capable de séduire encore des ados «génération Instagram», et celles qui ont grandi avec (les trentenaires et plus coucou !) reconnaissent humblement le côté kitch du film.

Alors pourquoi le «Dirty dancing effect» continue-t-il à fonctionner ? Il y a un reboot qui arrive, un 2 (sans aucun lien, mais passons), une comédie musicale… on retourne au DVD avec Patrick et Jennifer. Pourquoi ne retient-on pas que cette scène où Patrick imite le bruit du cœur en disant «cocon, cocon», summum du cucul ?

Je ne peux répondre pour nous toutes, mais pour moi c’est car : il y a de la tendresse, une tension sexuelle, avec un personnage féminin auquel on s’identifie aisément et un héros réussi. À la fois bad boy (malgré le brush, Patrick porte du noir et il détruit une vitre de sa propre voiture – noire, elle aussi – tout ça après avoir déplanté un poteau !!!)… qui étrangement fait de la danse de salon et conserve un certain sex-appeal, et avec un grand cœur, bien sûr. Johnny nous fait penser au fond de nous : «Tiens, j’essaierais bien la rumba !» (avouez que c’est fort). Il y a tout. Une héroïne qui devient femme (pas méga belle à la Mila Kunis, non, juste "normale"), de la passion (pas seulement entre les persos mais avec d’autres danseurs aussi), quelque petites répliques drôles… et un peu de lutte de classe, un intemporel comme le souligne déjà «Orgueil et préjugés» ou «Nord et Sud» de Gaskell… ça doit même remonter à Cendrillon, j’en ai peur !

Donc oui, Dirty dancing a vieilli, mais je ne zappe jamais quand je tombe dessus à la télé. Parce que, d'un coup, je suis bien, je passe un moment dans l’univers de Bébé et Johnny. On danse (au moins dans notre tête), on glousse, on fond… voilà l’effet d’une bonne romance. Elle fait du bien, ni plus ni moins. Elle fonctionne, car elle propose des thèmes porteurs : le dépassement de soi, la notion de confiance en l’autre, d’affirmation de l’identité et bien sûr l’idée qu’une personne parmi une multitude vous trouvera spécial et unique, besoin que nous avons tous, je crois… Mais dans ce film il y a sûrement une dose de magie, le petit quelque chose qui fait briller les yeux. Qui n’a pas eu envie de sautiller devant le «On ne laisse pas Bébé dans son coin» ? Universel.

J’aurais pu faire la démonstration en partant de «Orgueil et préjugés», je pense. Je l’adore tout autant, on évite même une scène type «cocon». Mais j’ai préféré prendre un exemple populaire, comparable à la manière dont on traite la littérature sentimentale, en la gardant loin du reste de la production littéraire qui sort chaque année.

On peut toujours schématiser et se moquer de la romance, lui reprocher la formule toute faite (un policier n’est jamais répétitif, c'est bien connu…), mais pour moi il faut au contraire croire à ce qu’on écrit et y insuffler une vision, une voix personnelle pour que ça marche. Comme dans toute œuvre, quel que soit le genre, c'est fou ;)

L’originalité et la différence tiennent à des points de détail, mais elles comptent doublement. Un pitch (résumé court d’un roman) fait rarement dire «Ah ouais, c'est dingue !», surtout si on veut se montrer caricatural pour le résumer. Mais si de l’extérieur on ne voit pas les nuances, c’est qu’il faut s’approcher du tableau, c’est tout.

Quand je regarde Dirty dancing, je deviens un peu Bébé, ou je suis sa meilleure amie, je la suis, je l’encourage et me réjouis de la voir réussir son porté. Je ne me préoccupe plus de ce qui se passera dans une heure, de connaître le film par cœur, non, je profite et revis un peu l’histoire.

La romance propose de rêver, de ressentir à nouveau des sentiments universels. Lire de la romance, c’est tomber 100, 1000 fois amoureux. Ça ne se refuse pas, non ?

Fanny André recommande

«Rendez-vous à Pigalle» de Chloé Duval

C’est LA romance «doudou» par excellence ! Et je voulais une «doudou» pour ce classement. Quand j’ai lu cette romance, c’était le genre de petite novella (histoire courte) où je me suis vue la relire à chaque Noël comme un rituel, le petit moment «feel good» typique de la période où on a envie de se blottir sous un plaid, d’avoir un chocolat chaud (que le héros prépare à merveille), bref, un petit coup de cœur. C’est doux, c’est romantique, j’ai adoré.

«The deal» de Elle Kennedy

Là on passe à «romance addictive» ! J’ai beaucoup aimé le ton et l’humour des personnages. Comme dans la plupart des New Adult on a un background lourd, mais il est traité de manière assez positive, sans tomber trop dans le pathos. Certains clichés sont inversés et créent juste assez d’inattendu pour qu’on en redemande.

«L.I.V 3 ou la mort du livre» Christian Grenier

Alors ce n’est pas qu’une romance, c’est aussi une des premières dystopies que j’ai lue avant même de connaître ce terme et longtemps avant qu’on ne parle de «YA». Dans ce livre il y a une belle romance entre des contraires impossibles que tout sépare, même le handicap. C’est une dystopie, une déclaration d’amour à la lecture plus qu’au livre objet, il y a une réelle intelligence et une finesse dans ce livre «pour ados».

«Harold et Maude» Colin Higgins

Celle-là, ça serait «l’ovni». Là encore, est-ce une romance ? Je crois que c’est l’élément central du roman en tout cas. Pourquoi ? L’humour grinçant, cynique, les scènes surréalistes que provoque Harold, ado en mal de vivre, qui simule les tentatives de suicide par dizaines. Et sa rencontre avec Maude, lunaire, magique, cosmique, dingue, loufoque, généreuse, iconoclaste, heureuse, atypique… jamais je n’ai vu un personnage aussi atypique, des gens si bien campés en si peu de pages et une romance à laquelle on croit malgré les dix-neuf ans d’Harold et les quatre-vingts de Maude. Parce que ce livre dit merde aux conventions, que c’est une ode à la vie et que je l’ai adoré.

«Quand souffle le vent du nord» de Daniel Glattauer

Je ne sais pas si tout le monde considère que c’est une romance ? Peut-être pas, mais pour le coup, je m’en fiche. C’est bien simple : quand je serai grande, voilà le genre de roman que je veux écrire. Ni plus, ni moins. J’ai tout adoré, la tension, l’humour, l’intelligence, les réflexions plus profondes sur la notion de couple, de fidélité, d’amour, de proximité entre les gens… ce livre, pour moi, est parfait. Sans parler de la fin qui m’a fait faire des bonds de folle, inattendue et uppercut en plein ventre (non, je ne spoile pas.)

Les questions

1- Parlez-nous d’un moment de votre vie où vous avez senti la Romance tout autour de vous.

Aïe, la première question est déjà difficile, je prends peur pour la suite !! Alors… plus sérieusement – ou pas –, je vais choisir une boutade mais pas tout à fait. La dernière fois, j’étais dans un rayon Fnac, cernée par des rangées de romans ! Et vous savez en quoi je pense la localisation déterminante ? Cinq ou six ans en arrière, guère plus, j’aurais répondu «dans un rayon de supermarché», car c’est là qu’on cantonnait la romance, dans un coin de rayon, tout au fond d’un supermarché, à deux pas des produits ménagers (suivez la logique !). Je suis ravie de constater que la romance a arrêté d’être le secret honteux à cacher, comme si on se retrouvait en pleine prohibition avec un Harlequin en guise de bouteille de Gin.

2- Parlez-nous de quelqu’un de spécial dans votre vie (autre que votre conjoint) avec qui vous partagez votre amour de la Romance.

Je ne vois pas une personne en particulier, mais sans doute un groupe d'irréductibles, avec lequel je papote souvent romance (coucou, les filles !), mais aussi des collègues ou des lectrices qui se reconnaîtront pour des délires sur tout et rien autour de la romance (Qui partage mon addiction au dessin animé «Anastasia» ? Qui se rappelle d’une élection serrée d’un nouveau «Dieu Ryan» ? ).

Bref, je crois que je partage avec celles qui en lisent et en écrivent, tout simplement.

3- Y a-t-il un endroit dans le monde, ou une musique, qui pour vous est synonyme de Romance ?

Alors un endroit, je ne sais pas : je pense que c’est lié à notre histoire et à des souvenirs précis. Pour une musique, des réminiscences de mon enfance me feraient dire Otis Redding. J’écoutais ce chanteur toute petite, et je sentais déjà le message amoureux dans ses mots. Comme dans «These arms of mine», «I've been loving you too long (to stop now)» et bien d’autres. Il y a sans doute des chansons plus récentes, mais celles-là resteront particulières pour moi.

4- Quel est votre couple romantique préféré ?

Ça serait celui de «Eternal sunshine of the spotless mind». Je ne sais pas si c’est exactement «une romance», mais comme j’aime brouiller les frontières, ça me convient bien. Parce que c’est une histoire touchante qui m'a fait vibrer et interrogée, mine de rien. On y trouve un couple qui s'aime en se fissurant de doutes. Malgré une bonne dose de réalisme, l'univers un peu fou et décalé de Gondry amène une dimension poétique et l'histoire devient juste magnifique (j'ai dit que j'étais fan ?). Certainement un de mes films préférés pour le côté fou, décalé, rêveur : c’est ce genre d’histoire que je veux écrire quand je serai grande ;)

5- Parlez-nous du rendez-vous romantique de vos rêves.

Un qui évitera les clichés. Je me fiche des chandelles, du beau restaurant ou ce genre de recettes toutes faites made in Bachelor. En fait, je vais plus rêver sur un rituel banal qu’aura un couple après cinquante ans de vie commune, quel qu’il soit. Je crois plus à l’amour quotidien qu’aux grandes envolées lyriques éternelles… et irréalistes ! J’espère qu’on le perçoit dans mes romans…

Un bon exemple c’est le travail de Puuung, et je ne pense pas être la seule à apprécier tant j’ai vu ces illustrations tourner sur les réseaux sociaux. Comme quoi, il y a autre chose sorti du yacht, de la limousine où patientent une bouteille de champagne et des fraises (quoi ? Depuis Pretty woman, on a toutes compris que c’était le combo ultime ! )
http://piwee.net/1-dessins-amour-attention-quotidien-300415/

Le concours

Milady offre trois ebooks : Deux de Premier rôle (intégrale) et un de Camping dating.

Les gagnantes seront tirées au sort parmi les personnes ayant commenté cet article.

Fanny André 

Elle est née en 1984. Elle vit actuellement dans les Alpes, où elle a grandi. Elle doit sa première parution, alors qu’elle était encore enfant, à un père enthousiaste qui a aussitôt lancé l’impression de plusieurs exemplaires du chef-d’œuvre, aujourd’hui introuvable. 2015 est l’année de ses premières publications chez des éditeurs, et depuis l’écriture ne cesse de prendre une place de plus en plus grande dans son quotidien. Elle invite toujours dans ses écrits les images, tableaux et musiques qui la font rêver, et qui, elle l’espère, en feront rêver d’autres.

Commentaires

Mylene (le 12/08/2016)
Coucou, ravie de lire cet article sur Fanny, je l'aime beaucoup beaucoup :P (coucou Fanny :D ) Et forcément je ne peux qu'être d'accord pour DD même si je serai davantage Autant en emporte le vent pour ma part (Scarlett est mon héroïne de tous les temps !) (pour le concours je participe si possible pour Camping Dating, j'ai déjà Premier rôle en papier :) Merci !!)

Fanny André (le 12/08/2016)
Coucou Mylène ! Ah des messages d'amour dès le matin

Fanny André (le 12/08/2016)
(formidable, j'ai coupé le message en deux -_- ). Je disais donc merci pour ton petit message ! J'avoue beaucoup aimer Rhett aussi qui a du répondant, une gouaille un peu canaille, du flegmme... un vrai héros de romance qui en aura sûrement influencé bien d'autres. (et quoi, tu ne connais pas encore les dieux ryans? c'est terribllllllllllleeeeeeeeee ;) )

Claire Brunez (le 12/08/2016)
Bonjour. Je ne vous connais pas encore, personnellement. Je ne suis pas super fan de Dirty Dancing, je ne dirais pas que je n'aime pas mais "bof" (la jeunesse de Bébé, je pense)...je préfère "la fièvre du samedi soir" ???? J'aime les histoires simples aussi, de la douceur c'est très agréable, même si je m'amuse plus avec des personnages hauts en couleur...et surtout sûrs d'eux (les personnages changeant d'avis comme de chemise, l'agacent) ????

Florence Gérard (le 12/08/2016)
Je suis aussi une fan de Dirty Dancing mais ce qui me fait vibrer avant tout c'est sa bande son (comme souvent avec mes coups de cœurs cinématographiques). J'ai usé ma cassette à l'époque jusqu'à ce qu'elle soit bonne pour la poubelle! ;) Le film a vieilli mais la musique... non! Merci pour cet essai qui m'a replongé dans mon adolescence!

Aurore Aylin (le 12/08/2016)
J'avoue que ma réaction à la vue du mot "essai" n'a pas été si éloignée que ça de ce que tu décris lol. Ah Dirty Dancing... indétrônable dans mon petit coeur de midinette. Il est vrai que ce film réunit les ingrédients qui nous font vibrer et aimer la romance. Une histoire a priori impossible entre deux personnages que tout oppose, mais qui se rapprochent, apprennent à se connaître, à passer par-dessus les préjugés, pour vivre une belle histoire et se porter mutuellement vers le meilleur.

Pampille (le 12/08/2016)
Bonjour, et merci à Fanny André : la Romance est si belle avec ses mots, moi qui l'aime déjà, cela me conforte dans mes sentiments ! Pour les choix de lecture (je ne l'ai pas lu, honte à moi !), j'avoue que «Harold et Maud» me parait tout à fait coller malgré la différence entre les deux personnages. Je dois hélas être un Ovni, «Dirty Dancing» ne m'a pas marquée plus que ça, mais je note, je note toutes les lectures citées. Oui, donc encore une BBAL qui va prospérer avec vos titres, le «Premier rôle» me fait de l'œil, j'ai le «Camping dating» sur ma liseuse. Et franchement honteuse, je ne connais pas les dieux ryans ! Allez, encore une lecture à faire ! Longue vie aux auteurs français comme vie et vive la Romance !!!

Fanny André (le 12/08/2016)
Je pense qu'aucune référence n'est totalement universelle, j'ai pris un "classique" mais c'est plus un clin d’œil qui parlera, plus qu'une règle indiscutable. Comme le dit une amie si justement quand on en parle (coucou Anne !) "Orgueil et préjugés", pour elle, c'est juste ennuyeux. En entendant ça certains vont se crier au scandale... et certain(e)s acquiescer. C'est bien le sel de la romance : aucune voix n'est parfaitement universelle vu qu'elle est personnelle, mais elle fera toujours écho en chacun d'une manière particulière. Je crois ;)

Fanny André (le 12/08/2016)
@Pampille, bonjour ;) une PAL n'est pas fait pour être vidée, juste pour augmenter en réalité (mais chut, c'est un secret !)

Eve Terrellon (le 12/08/2016)
Dirty Dancing est un film qui a bien vieilli, dans le sens où il nous interpelle toujours quand on le regarde, tout comme Orgueil et préjugés que tu cites également. Des romances très différentes. Et c'est bien ça que j'aime dans la romance, cette exploration d'univers multiples, où l'amour demeure le maître mot.

Pampille (le 12/08/2016)
Ouppps, dans mon message, c'était "auteurs comme vous" (mais la Romance c'est la vie aussi ^^). Et pire que tout, alors qu'une copinaute me le conseille ardemment (nous avons très souvent les mêmes goûts), je n'ai toujours pas lu "Orgueil et préjugés", ni d'ailleurs regardé la série télévisée qu'elle m'a offerte. Le temps, c'est le temps (que deux yeux, et une seule tête) qui me manque pour tout lire. Mais au moins, avec une BBAL plus que conséquente, pas de disette, que des gourmandises ("Camping Dating" entre autres) qui me font de l'œil !!!

Fanny André (le 12/08/2016)
@Eve, oui je pense que c'est un peu ça ^^ @Pampille, bonne lecture quand ça sera au tour de Camping alors ;)

Julie Forgeron (le 12/08/2016)
Dirty Dancing^^ Mon film numéro 1, quand j'étais ado je connaissais toutes les répliques par cœur. Sinon, je suis entièrement d'accord avec ta conclusion lire de la romance c'est un peu retomber amoureux.

Fabiola (le 12/08/2016)
Je n'aime pas les comédies romantiques (je l'ai déjà dit LOL), pourtant Dirty Dancing c'est LE film pour moi. Que je partage avec ma fille (celle avec qui je partage mon amour de la romance hihihi). Très bon choix pour défendre la romance en tout cas. :) En passant: le 2 était pourri :-/

Fanny André (le 12/08/2016)
Julie => oui c'est ça, et ça marche encore sur les ados d'aujourd'hui c'est magique ^^ Fabiola => je n'ai même pas tenté le 2 je sentais... qu'il ne fallait pas :D

Angelesse Angie (le 13/08/2016)
Dirty Dancing c 'est clair que c 'est le "the best" côté romance avec la phrase culte de Johnny " On laisse pas bébé dans un coin" ^^ merci Fanny pour en avoir parlé bisous

Fanny André (le 14/08/2016)
Je ne riais pas en disant que j'ai trouvé mon sujet en voyant ma time line facebook envahi de commentaires citations, de filles qui le regardait pour la... Fois. Dirty Dancing ???? merci Angelesse pour le petit message ????

Valéry K. Baran (le 16/08/2016)
J'aime beaucoup ce principe du «Dirty dancing effect». xD Et j'ai «Rendez-vous à Pigalle» dans ma PAL depuis longtemps. Il faudra que je m'y mette. :)

Fanny André (le 18/08/2016)
Je conseille tout de même "Rendez-vous à Pigalle" quand il fait froid ou en période hivernale au moins, l'ambiance prend tout son sens on aura l'impression de croiser les personnages à la table du café d'à côté ;) En tout cas c'est un format court, il se lit donc assez vite.

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