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Eve Terrellon - Mois de la Romance 2016

Ruby - 15/08/2016

Pour moi, lire de la Romance, c’est avant tout un plongeon total dans un monde sentimental. La découverte d’une bulle d’amour capable de résister aux pires dévastations. Un moment de détente, un peu hors du temps.

J’aime la Romance pour sa faculté à me rappeler que nous vivons dans un monde où le meilleur peut arriver. En ces temps troublés, où nous voyons si souvent le pire, ce devrait être une prescription de bonheur instantané. Et pourtant, je milite pour une ouverture à des histoires plus sombres. Antagonisme ? Pas forcément.

Oui, incontestablement, j’aime la Romance. J’en écris, pas que, mais beaucoup, et tous mes livres contiennent en germe une histoire d’amour, quel que soit leur genre. Parce que l’amour est universel, qu’il m’inspire, et qu’il se décline de multiples façons. J’aime la Romance, et pourtant, je considère qu’elle comporte une faille.

Pas de polémique dans les mots qui vont suivre, un simple constat, qui ne dénigre en rien la Romance définie comme telle. Je milite au contraire pour sa reconnaissance en tant que genre majeur. Car ne nous leurrons pas, la Romance est bien trop souvent encore mal vue, alors que ses histoires sont sans doute les plus lues au monde. Hypocrisie, quand tu nous tiens.

Je respecte la Romance dans son cadre actuel. Elle nous fait rêver jusqu’au bout, dans le sens que nous savons qu’elle aura une fin heureuse. C’est pourtant peut-être là que le bât blesse. Tout le monde s’accorde sur le fait qu’une Romance, c’est avant tout une histoire où l’amour demeure central. Personnellement, et ceci n’engage que moi, je reste convaincue que la Romance au sens large existe. Car ne l’oublions pas : Romance = romantique.

Or, si l’on interroge un panel de personnes prises au hasard, en leur demandant de citer une Romance célèbre, Roméo et Juliette sort invariablement. Bon, j’admets que cette histoire est tragique, et je conçois tout à fait que les lecteurs de Romances adhérant exclusivement à une fin heureuse froncent les sourcils et n’aient pas du tout envie de sortir leurs mouchoirs à la fin d’un livre.

Alors, comment régler la question ?

La Romance possède en elle les germes de son succès. Elle est multiple. Romance historique, Romance contemporaine, Romance fantasy, Romance mêlant bit-lit, fantastique, ou polar, elle se décline de tant de façons que tous les goûts, ou presque, s’y retrouvent. Elle a notamment su s’ouvrir à l’érotisme. Pour celles et ceux qui, comme moi, lisaient de la Romance il y a plus de trente ans, c’est une nouveauté, et l’élan de ce tremplin lui donne une force indéniable. Cela prouve également que malgré ses codes, la Romance s’adapte.

Alors, si la Romance a su s’affranchir de sa pudibonderie, pourquoi n’élargirait-elle pas le cercle de ses lecteurs en incluant un genre moins heureux. Je parle ici du mot Romance dans son sens large. L’histoire est là, les sentiments aussi, les personnages tout aussi magnifiques. Après tout, la Romance inclut bien à présent un genre très à la marge avec la Dark Romance. Accorder le mot Romance pour des histoires parfois très dures et le refuser aux secondes qui peuvent n’être que douceur jusqu’à la fin, me paraît quelque peu injuste.

Je sais que je viens d’évoquer un sujet sensible, mais c’est aussi un point qui me fait aimer la Romance. Son évolution au fil des décennies, et l’espoir qu’elle ne se laissera pas totalement encager par cette nouvelle mode qui veut à tout prix restreindre un genre à une norme ferme. Cette réflexion est d’ailleurs valable pour tous les autres genres.

Car l’amour ne connaît ni couleur, ni âge, ni sexe, ni frontière.

Et voilà sans doute la dernière raison pour laquelle j’aime la Romance. Bien que s’enferrant parfois dans ce qui la définit, son fondement ne me paraît pas frontalement exclusif. La preuve, je suis aujourd’hui fière et heureuse de figurer auprès de talentueux auteurs de Romances, alors que je suis un auteur plutôt hétéroclite.

 

Eve Terrellon recommande


Je connaissais déjà la plume de Suzanne Roy. Une plume belle et simple. Efficace. Elle attache beaucoup d’importance à la crédibilité de ses personnages, et ceux-ci sont généralement ciselés tout en délicatesse, avec une approche de la psychologie qui rend chacun d’entre eux différent. Elle a déjà écrit plusieurs romances, mais "Un Cadeau du ciel" me semble vraiment celle à vous recommander. Déjà pour l’originalité de son scénario, et la façon tout en douceur de l’auteur de traiter un sujet grave. Et puis parce que l’histoire est belle et remplie de tendresse.

 

Les questions

1- Parlez-nous d’un moment de votre vie où vous avez senti la Romance tout autour de vous.

S’il y a bien un moment où j’ai ressenti la Romance autour de moi, c’est le jour où mon mari m’a offert une bague de fiançailles. Un an avant notre mariage, comme autrefois. Et cela va faire trente-cinq ans que nous sommes ensemble.

2- Parlez-nous de quelqu’un de spécial dans votre vie (autre que votre conjoint), avec qui vous partagez votre amour de la Romance.

L’une de mes filles. Elle est loin de ne lire que de la Romance, mais elle me sert de lectrice test. Elle déflore donc avant tout le monde mes Romances. Son avis m’est précieux. Elle me parle également des livres ou de films romantiques qu’elle a aimés.

3- Y-a-t-il un endroit dans le monde, ou une musique, qui pour vous est synonyme de Romance ?

Je ne ferai pas dans l’originalité en vous parlant de Venise. C’est néanmoins la ville que j’assimile le plus à l’idée de la Romance. Sans doute à cause de Zevaco. Adolescente j’ai lu «Les Amants de Venise», un livre qui m’a beaucoup marquée, notamment par son histoire d’amour contrariée.

4- Quel est votre couple romantique préféré ?

Question difficile. J’adore plusieurs couples, et leur place fluctue en fonction de mon humeur sur le podium de mes préférences. Disons qu’en ce moment j’aurais une petit coup de coeur pour le couple incarné par Rhett Butler et Scarlett O’Hara dans «Autant en emporte le vent». La force de leurs caractères, leur entêtement, leur passion correspondent tout à fait à ce que j’aurais envie d’écrire en ce moment.

5- Parlez-nous du rendez-vous romantique de vos rêves.

Alors déjà, il me faut un lieu loin de la foule. Une plage, loin des touristes, avec un magnifique coucher de soleil et un paysage rocheux et verdoyant derrière. Pas de souper fin, mais une marche tranquille en amoureux, main dans la main.

 

Le concours


Eve Terrellon offre un exemplaire broché et dédicacé de «La dame du vallon perdu» Tome 1 de «Les dames de Riprole» (le tome 2 ne sortira qu’en septembre en version brochée) et un exemplaire d’«Un jour, peut-être… ou jamais», une romance gay (elle évite volontairement d’utiliser le terme M/M, dans le sens où le M/M est de plus en plus assimilé à érotisme entre hommes et que ce roman demeure avant tout sentimental, sans aucune scène torride mis à part quelques allusions plutôt soft).

Les gagnantes seront tirées au sort parmi les personnes ayant commenté cet article. Merci de préciser si vous êtes intéressé par la romance gay.

 

Eve Terrellon

Installée depuis de nombreuses années dans le Berry, elle a d'abord exercé dans le cadre de l'insertion professionnelle avant de créer sa petite entreprise de gardiennage d'animaux. Mariée, mère et grand-mère de plusieurs enfants et petits-enfants, elle se consacre aujourd'hui pleinement à sa famille et à l'écriture. Publiés depuis 2013, ses écrits se partagent entre romances mettant en scène des personnages hétéro ou gay. Elle a également publié plusieurs nouvelles (thriller, fantastique et romance).

Elle travaille actuellement à la publication d’une série de romances historiques se déroulant durant la guerre de Cent Ans : «Les dames de Riprole». Le premier tome «La dame du vallon perdu» est d’ores et déjà disponible en ebook et version papier. Le second tome «Les noces de l’innocence» est également disponible en ebook et sortira en version papier en septembre 2016. Cinq tomes au total sont prévus pour cette série.

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Commentaires

Julie Forgeron (le 15/08/2016)
Eve, tu le sais, tu es un de mes auteurs préférées de romance, justement parce que tes histoires ne ressemblent à aucune autre, mais aussi parce que ton style est génial et je sais que tu travailles énormément sur la cohérence de tes romans. (Sinon, je suis intéressée par la romance gay, mais j'ai déjà le livre dédicacé^^, je laisse donc la chance aux autres de découvrir cette superbe histoire.)

coralie lesur (Mila) (le 15/08/2016)
Coucou La romance fait tout dans un livre et tu nous le montre merveilleusement bien. Tu nous transporte facilement dans ton monde et cela nous fait oublier pour quelques heures voir plus, ce que nous vivons actuellement et personnellement. Continue comme ca, continue de nous enchanter. Bises

Eve Terrellon (le 15/08/2016)
Merci Julie. Je travaille effectivement beaucoup la cohérence de mes histoires, et ceci quel que soit leur genre. C'est un point essentiel pour moi lorsque je lis un livre, et je m'attache à veiller aux moindres petits détails dans mes propres romans. Lorsque j'écris de l'historique, par exemple, cela me demande d'autant plus de recherches car j'aime plonger mes lecteurs au plus près de la réalité de l'époque que j'explore. Cela n'est pas facile en Romance car selon les périodes, les mœurs différaient beaucoup des nôtres. Mais c'est toujours un plaisir de mettre en scène des personnages aux caractères ou au destin suffisamment hors norme pour s'affranchir de leur temps. Pour le concours, si tu es tirée au sort, je remplacerai le livre que tu possèdes par Le Secret du Fleuve.

Eve Terrellon (le 15/08/2016)
@ Bonjour Mila. On peut dire que je suis une inconditionnelle de la romance, dans le sens ou pratiquement tous mes romans en contiennent (qu'ils appartiennent ou non à la Romance). L'amour est un sentiment si fort, qu'il me paraît difficile d'en affranchir mes personnages. Merci pour tes encouragements.

Fanny André (le 15/08/2016)
Merci pour cette jolie intervention, Eve ! Point de vue que je partage totalement. Le fameux happy end obligatoire est plus que dommage je n'ai Calais été pour et tant pis si ça fait sortir du cadre certaines histoires. Je ne vois pas ce qu'est Roméo et Juliette si ce n'est une romance tragique...Et non un drame romantique. À mon sens, c'est moins juste.

Fanny André (le 15/08/2016)
"Jamais" été pour, pas Calais, maudit correcteur.

Fabiola (le 15/08/2016)
Le fait de nommer Roméo et Juliette est un amalgame de fait. Les lecteurs confondent roman d'amour (avec une fin heureuse ou non) qui existe depuis aussi longtemps que la littérature, et romance avec fin obligatoire, terme qui vient des USA et utilisé depuis le 20ème siècle uniquement. Après, vous voyez bien les réactions de la majorité des lecteurs quand une romance ne se termine pas bien. Ca reste très significatif de ce qu'on attend d'une romance.

Eve Terrellon (le 15/08/2016)
@Fanny, nous partageons le même point de vue, et bien que minoritaire, je pense que nous ne sommes pas les seules. Ceci étant, et mon intervention autant que la structure de mes propres roman le démontre, je suis loin de m'insurger contre la fin heureuse. La plupart de mes histoires comportent d'ailleurs un happy end. Je regrette simplement que l'on refuse toujours d'accueillir dans la grande famille de la Romance des histoires magnifiques, alors que la Romance s'est récemment ouverte à une autre catégorisation encore plus épineuse (à mon sens).

Eve Terrellon (le 15/08/2016)
@Fabiola, je vais te faire une réponse de Normand ^^. Oui, c'est un amalgame, dans le sens ou effectivement, cette définition a été mise en place aux États-Unis pour catégoriser un genre particulier d'histoire d'amour. Personnellement je regrette que l'on ait appelé cela Romance, car la sémantique du mot peut se confondre avec le romantisme dans son large, et à chaque fois que l'on me dit que Roméo et Juliette n'est qu'une histoire d'amour, mon coeur saigne. Car pour moi, c'est un des summum du Romantisme ^^. Ceci dit, je te répondrais également non concernant l'amalgame, notamment en raison de l'ouverture actuelle du genre à des catégories qui pour le coup, me paraissent vraiment moins romantiques. Comme quoi, le choix des mots, c'est un peu comme les goûts et les couleurs. Après, je ne cherche à convertir personne, je ne fais qu'exprimer un regret, et cela n'enlève rien à mon amour pour la Romance traditionnelle.

Fabiola (le 15/08/2016)
Je vois que mon post apparait en double LOL Tu pourrais me dire de quelles catégories tu parles?

Angelesse Angie (le 15/08/2016)
Bonjour Eve Merci pour votre essai, j'aime énormément le couple mythique d 'autant en emporte le vent en référence, qui me correspond à moi aussi.

Eve Terrellon (le 15/08/2016)
@Fabiola, je pensais à la Dark romance. A moins que je me trompe, il me semble qu'elle fasse à présent partie de la Romance avec un grand R, même si elle se classe dans une catégorie annexe.

Eve Terrellon (le 15/08/2016)
@Angelesse Angie, je suis ravie de rencontrer une autre inconditionnelle du couple Scarlett O'Hara Rhett Butler. C'est en visionnant le film d'Autant en Emporte le Vent que je suis tombée amoureuse de ce couple. Puis, j'ai lu le livre, et je crois que j'ai encore davantage aimé leur histoire.

Fabiola (le 15/08/2016)
Je vois que mon post apparait en double LOL Tu pourrais me dire de quelles catégories tu parles?

Fabiola (le 15/08/2016)
Ouh la oui!!!! La Dark romance. Mouais ça fait partie de la romance parce que ça se termine "bien" avec les deux "héros" (je crois). Mais je suis d'accord avec toi, c'est horrible comme genre d'histoire. Du coup je n'en lis pas et je ne risque pas de changer d'avis. Et en fait, je le dis souvent, la romance est le genre qui se vend le plus dans le monde entier. Il suffit d'accoler romance à un nouveau style pour intéresser les gens, même si c'est un peu différent (ou que ça se termine mal). Espérons que les lecteurs se lassent très vite de la dark romance.

Héloïse Cordelles (le 15/08/2016)
Je ne vois pas pourquoi on se plaint de la Dark Romance. Il en faut pour tous les goûts. Et ma foi, on ne peut pas dire que la France croule sous la Dark Romance. :-/

Eve Terrellon (le 15/08/2016)
@Héloïse, mon propos ne vise pas à me transformer en censeur, loin de là. Ce que je ne lis pas, plaît à d'autres, et c'est effectivement une question de goût. Ce que je regrette par contre, c'est que la Dark Romance puisse prétendre au titre de Romance mais pas des histoires d'amour réunissant des couples moins torturé mais dont l'histoire se termine tragiquement à la fin. Comme je l'ai dis plus haut, c'est surtout une question de sémantique. Pour (pour ne parler que de grands classiques) mille fois plus romantique qu'un scénario de Dardk Romance. Après, je ne condamne pas la Dardk Romance, je demande simplement qu'on ajoute une autre catégorie pour les histoires tristes. Je n'aime pas les savoir mis à l'index par la Romance. Mais ce n'est qu'une question de ressenti personnel.

Eve Terrellon (le 15/08/2016)
@Héloïse, excusez-moi, ma réponse précédente à été tronquée. Après la question de sémantique, il faut lire: Pour moi, Roméo et Juliette ou Tristan et Yseult (pour le parler que de grand classiques) sont mille fois plus romantiques...

Fabiola (le 15/08/2016)
Ouh la oui!!!! La Dark romance. Mouais ça fait partie de la romance parce que ça se termine "bien" avec les deux "héros" (je crois). Mais je suis d'accord avec toi, c'est horrible comme genre d'histoire. Du coup je n'en lis pas et je ne risque pas de changer d'avis. Et en fait, je le dis souvent, la romance est le genre qui se vend le plus dans le monde entier. Il suffit d'accoler romance à un nouveau style pour intéresser les gens, même si c'est un peu différent (ou que ça se termine mal). Espérons que les lecteurs se lassent très vite de la dark romance.

Fabiola (le 15/08/2016)
LOL Et c'est là qu'intervient aussi notre différence de perception de ce qui est romantique lol Selon moi, ni Roméo et Juliette, ni Tristan et Iseult ne sont romantiques. Je m'explique bien sûr Roméo et Juliette: un couple de jeunes qui défraient les rivalités entre leurs familles ok. Mais ce que je retiens c'est qu'ils se donnent la mort de manière assez stupide. Tristan et Iseult boivent une potion qui fait qu'ils tombent amoureux. Sans ça, ils n'auraient peut-être même pas pu se voir en peinture.

Eve Terrellon (le 15/08/2016)
@Fabiola, comme quoi le romantisme peut avoir une définition globale, et l'on peut malgré tout la percevoir de façon différente. Je pense que tu adhères totalement à celle mise en place au Etats-Unis au XXe siècle. Et dans un sens, tu es dans la ligne "officielle" actuelle. De mon côté, lorsque j'étais très jeune, j'ai été nourrie par une littérature d'auteurs classiques que l'on disait romantiques au XIX, que ce soit en France ou ailleurs dans le monde. On qualifiait alors ainsi Musset, Vigny, Nerval, Lamartine, Georges Sand pour ne citer que quelques Français. Je pense que la différence vient de là pour moi. J'ai plus d'un siècle de retard ^^.

Helene (le 16/08/2016)
Bonjour Eve. Voila plusieurs années que je te suis dans tes aventures romanesques. Elles me transportent toujours autant quelque soit le style de celles ci. J aime ta faculté a décrire les situations les plus complexes avec toujours une grande finesse. Lorsque tu écris tes romans, je me plonge litteralement a la place des personnages tellement ils me paraissent réalistes. Et même si les histoires finissent souvent bien cela me permet de croire aussi en ce sentiment si particulier et éternel qu'est l'amour. Merci a toi pour toutes ses heures d'évasion que tu m'as offerte. A bientôt.

Eve Terrellon (le 16/08/2016)
Bonjour Hélène. Un grand merci à la fidèle lectrice que tu es. J'espère ne pas te décevoir lors de mes prochaines parutions, et je peux d'ores et déjà te promettre de nouvelles situations complexes. Effectivement, j'attache énormément d'importance au réalisme, et je suis très touchée que tu me félicites sur ce point. Ce réalisme me demande souvent pas mal de recherches, mais lorsque je reçois l'avis d'un lecteur tel que le tien je suis heureuse d'avoir pu fournir un peu de rêve, et je ne regrette pas le temps passé à fouiller les détails de mes textes.

Valéry K. Baran (le 16/08/2016)
Je me joins à ta réflexion que je partage tout à fait. Je trouve aussi dommage cette limite posée par le genre romance, tout comme je trouve dommage de savoir la fin d'une histoire tout court (je suis toujours désespérée quand je vois annoncer qu'une histoire est une bad-end ; n'aurais-je pas pu le découvrir de moi-même ?). :)

Eve Terrellon (le 16/08/2016)
@Valéry, disons qu'on ne lit pas une romance pour sa fin, mais plutôt pour le cheminement qui aboutira à cette fin. Et fort heureusement, on a parfois de belles surprises.

Riri (le 16/08/2016)
Ah, nous nous retrouvons à nouveau dans ce débat sans fin... Vous (Eve, Fanny, Valéry) me faites pensez à tous ces amis et gens de la famille un peu consternés par mon genre de lectures et qui m'offrent des livres pour me détourner de la monotonie (qu'ils s'imaginent dans leur tête). En tant que lectrice, je suis tout à fait pour l'expression des idées et la profusion des styles et des genres (romantiques ou pas) mais je veux pouvoir m'y retrouver. En tant que fan de romance, selon le terme US!, je ne veux pas qu'on dévie le genre et je veux garder cette limite aux fins heureuses sur le genre romance. Bien sûr qu'on peut lire aussi d'autres livres sans savoir quelle est la fin mais pour mes lectures/loisirs de prédilection j'ai horreur de devoir stresser pour savoir si tout finit bien ou non [Et je ne veux pas lire les 5 à 10 dernières pages du livre d'abord pour le savoir, comme le font certaines hihihi]. Mon temps est compté, ce que je recherche en lisant de la Romance est très précis et quand je ne l'obtiens pas je suis déçue et j'ai l'impression de m'être fait avoir. @Eve : du coup je vous renverrai la question. Pourquoi tenez-vous tant à avoir l'étiquette du genre romance ?

Valéry K. Baran (le 17/08/2016)
Bonjour, Riri. Pourquoi "ton" genre de lectures ? Nous en lisons aussi. :) Sinon, je comprends tout à fait ton opinion et ce que tu désires en tant que lectrice. La romance est, d'ailleurs, à mon avis, l'un des genres dans lequel les attentes des lectrices sont les plus forts, soit d'une manière générale (héros charismatique, fin positive, etc.), soit spécifique (selon les envies du moment : les thématiques cowboys, écossais, bads boys ou bikers en sont une illustration). Après, comme on est toutes différentes, on peut avoir des attentes différentes, tout simplement (moi qui aime la romance sans tenir forcément à une fin positive, j'aimerais que, quand une romance a de quoi me surprendre en proposant une bad end (parce que ça arrive quand même, même si c'est clairement au bord de la romance), je puisse avoir la surprise de le découvrir à la fin, même si je sais que c'est un vœu pieux : avant d'être publiée chez éditeur, j'écrivais de la fanfiction et, là-bas, c'était carrément les auteurs qui annonçaient en préambule de leur fiction si l'histoire allait mal se finir xD).

Agnès (le 17/08/2016)
Valéry, si tu ne veux pas connaître la fin, c'est simple : lis du Roman Féminin ! lol C'est comme si un sportif décidait de faire un sport co et s'inscrivait dans un club de foot, sans connaitre les règles, pour dire au bout de quelques entrainements : mais ça serait pas mieux si on jouait à la main ? Ca existe, il faut aller jouer au hand, c'est tout... Je pense que beaucoup de confusion vient du fait qu'en France pas mal de gens n'ont pas encore conscience que la Romance est un genre littéraire bien défini, et n'en connaissent pas vraiment les règles.

Eve Terrellon (le 17/08/2016)
@Riri, je suis désolée si mon intervention vous a fait penser à celle de personnes un peu condescendantes par rapport à la lecture de romance, et si vous avez ressenti ainsi mes propos, c’est qu’à un moment j’ai dû mal m’exprimer. Dans la vie ordinaire, je m’insurge au contraire souvent contre cette tendance, très hypocrite à mon sens, de déclarer qu’un genre est supérieur à un autre, et qui relègue bien souvent tout ce qui n’appartient pas à la littérature blanche dans des tréfonds d’ignorance. Ignorance pour ceux qui les ignore, car ceux qui jugent n’ont parfois même pas essayé de lire les genres qu’ils tiennent pour peu intéressant, ou bien se sont arrêté à une seule mauvaise expérience. Et ainsi, ils passent sans le savoir à côté de véritables perles. Dans ce sens, je défends donc la Romance, comme je le fais également pour la Fantasy, les polars ou la science-fiction. Je ne conteste pas non plus le terme Romance institué par les auteurs américaines telle une suffragette acharnée ^^, et je respecte tout à fait le choix d’une large majorité de lecteurs de préférer une fin heureuse. Je regrette simplement (et c’est un ressenti personnel), que la Romance du XIXe siècle, qui a déjà su s’adapter à différentes modes, n’accepte toujours pas de créer une catégorie annexe (qui avertirait donc automatiquement), incluant des histoires à la fin moins heureuses. Et pour étayer mon propos je citais la Dark Romance (sur laquelle je ne tire pas non plus à boulet rouge), pour signaler que ce genre à bien été accepté en tant que Romance, alors qu’il fait également grincer des dents à certains. Pour répondre à votre question, je ne tiens pas « tant » (selon votre terme ^^) à avoir l’étiquette du genre romance. En fait, je ne tiens à rien du tout ^^, mais je suis heureuse d’avoir été acceptée dans ce cercle. Ce serait vraiment présomptueux de ma part de revendiquer l’étiquette d’auteur de romance, alors que je passe peut-être trop allégrement d’un genre à l’autre. Car je reconnais avoir ce tort, à part lorsque je réponds à un appel à texte bien précis, quand j’écris, je ne me pose pas la question de savoir où mon texte se classera précisément. Je laisse parler mon imaginaire, et si j’en tire des romances, eh bien je suis aussi contente que lorsque j’écris un fantastique plus dramatique. Ensuite, je propose, et les lecteurs disposent ^^. Je n’ai forcé aucune barrière pour me retrouver ici. Ma présence tient à une invitation. Peut-être n’y ai-je pas ma place, car mes romances (bien que finissant le plus heureusement du monde) sont parfois un peu atypiques. Mais je suis sincèrement heureuse de me retrouver parmi des auteurs nettement plus chevronné que moi dans ce domaine, avec lesquelles je peux échanger, ainsi que des lecteurs aussi passionnés que vous.

Eve Terrellon (le 17/08/2016)
@Agnès. Je suis d'accord quand à la confusion sur le terme Romance. Sans doute parce qu'il n'a été introduit que voilà pas si longtemps en fait (par rapport au terme romantisme en général). Mais franchement, si demain se crée le genre "Histoire d'Amour" pour classer ces fameuses histoires à la fin malheureuse, et que la Romance en soit totalement exclue, j'avoue que je serai la première à trouver cela bizarre. Parce que pour moi, la Romance, ce sont avant tous des histoires d'amour ^^. Après je le redis, et pour ma part je clorai là le débat, que l'on catégorise ne me dérange pas, mais pour moi (et cela n'engage que moi)une histoire d'amour à la fin malheureuse peut également être extrêmement romantique.

Valéry K. Baran (le 17/08/2016)
Agnès : je ne suis probablement pas suffisamment au courant des termes, mais ce qui distingue la romance du roman féminin, ce n'est pas seulement la fin, non ? Si on tape dans les classiques (pour que l'exemple parle à tout le monde, même si je sais que le genre "romance" n'existait pas encore, alors), "Roméo et Juliette", par exemple, ce n'est pas une romance, car pas de fin positive, OK, mais ce n'est pas non plus un roman féminin. Je peux me tromper mais il m'a semblé que, actuellement, les histoires d'amour n'ayant pas de fin positive étaient englobés dans les romances. En tout cas, ils s'adressent au même public (exemple "Avant toi", de Jojo Moyes). Sinon, oui, tout le souci est dans la définition exacte du terme. :)

Agnès (le 17/08/2016)
@Eve La Dark Romance est un sous-genre de la Romance, elle en respecte les règles. Bien sûr qu'il y a des lectrices qui n'aiment pas, comme il y en a qui n'aiment pas la Romance Paranormale ou les histoires de bébé caché, ou les histoires de Sheik. Une histoire qui se termine sans happy end ne peut pas être une romance, parce que le happy end est une des règles fondamentales du genre. Et la Romance du XIXème siècle ça n'existe pas, Jane Austen n'écrivait pas de la Romance, elle écrivait du roman. Il se trouve que ses romans sont appréciés de beaucoup de lectrices de Romance, et pourraient sans doute être publiés dans cette catégorie de nos jours, mais elle n'écrivait pas une littérature de genre. Roméo et Juliette n'est pas une Romance, ce n'est même pas un roman, c'est une pièce de théâtre, qui appartient au genre de la tragédie. Des histoires d'amour, il y en a depuis toujours, mais la Romance en tant que genre littéraire débute au XXème siècle.

Agnès (le 17/08/2016)
@Valéry Les grands esprits se rencontrent MDR, j'ai répondu à la question concernant Roméo et Juliette dans mon post précédent. Pour Jojo Moyes, Avant toi a été publié par Milady dans une collection qui s'appelait à l'époque Grande Romance, et qui ne publiait que du Roman féminin. Les lectrices de Romance ont HURLE, moi en tête, et Milady a changé le nom de la collection en Romans, elle est maintenant classée en littérature générale. Comme je le disais, beaucoup de gens en France ne savent pas vraiment ce qu'est la Romance, et ça englobe certains éditeurs. Ce qui énerve les lectrices de Romance, c'est que souvent ces gens ne cherchent pas à comprendre ce qu'est la Romance, ce qu'attendent les lectrices de Romance, mais décident tout simplement que toutes ces règles ne servent à rien et que la Romance ça devrait être autre chose. lol Est-ce que ça viendrait à l'idée d'un auteur ou éditeur de policier de dire : c'est quoi cette convention selon laquelle on doit arrêter le coupable à la fin, c'est nul, moi je vais publier du policier où à la fin on sait pas qui a fait le coup ? lol A la fin d'un policier la Vérité triomphe, à la fin d'une Romance l'Amour triomphe, la littérature populaire en général se termine bien.

Valéry K. Baran (le 17/08/2016)
En fait (et j'avais envie de le prendre en exemple), ça a déjà été fait le polar dont on le connaît pas le coupable à la fin. :) Le polar s'émancipe ces derniers temps, et je trouve ça plutôt pas mal (sur le principe : j'en ai bien discuté avec des personnes ayant lu les polars en question, mais je n'en ai lu aucun de mon côté). D'acc'. Merci pour les précisions et cette discussion est très intéressante, d'ailleurs. :) Je comprends tout à fait l'envie de garder un genre avec ses règles, fixes, d'une part dans la mesure où ces règles permettent de le définir, bien sûr, et d'autre part dans la mesure où c'est justement ce qu'on aime lire. Après, les genres littéraires évoluent, il n'y a rien d'immuable. Je vais prendre l'exemple du théâtre, puisqu'on en a parlé. Molière a bousculé les règles en vigueur précédentes d'unité de temps, de lieu et d'action et il a reçu de vertes critiques des défenseurs du temple du genre, à l'époque. Aujourd'hui, on n'en parle plus : le théâtre s'est totalement émancipé de ces règles. Il arrive régulièrement que des œuvres, à mi-chemin entre deux genres, remettent en question ces derniers. On peut tout à fait apprécier (ou avoir envie de) l'ouverture d'un genre dans une voie ou une autre, en tout cas, à l'instar de ces polars nouvelle génération où, tant pis, on ne connaît pas le tueur, mais où l'histoire a quand même eu un tout autre intérêt. :)

Agnès (le 17/08/2016)
@ Valéry Je ne connais pas de policier qui se termine comme ça. Le plus proche qui me vienne à l'idée c'est quand Cornwell s'est mise à écrire des romans avec deux coupables, dont un seul était arrêté à la fin. Et j'ai détesté, j'ai complètement arrêté de la lire ensuite. Si tu retrouves les titres ou l'auteur, ça m'intéresse. Ceci dit à mon humble avis c'est quand même très marginal, car ça viole les attentes de base d'un lecteur de roman policier. Pour Molière, c'est contre une élite intellectuelle qui voulait définir unilatéralement ce qu'était le théâtre et maintenir un status quo qu'il s'est battu, ce n'est pas exactement la même chose. Les lectrices de Romance ne sont pas ces gardiennes du temple, elles veulent juste qu'on respecte leurs attentes et qu'on n'essaie pas de leur fourguer ce qu'elles ne veulent pas. La Romance n'est pas un genre figé, mais exceptionnellement évolutif au contraire, Cf la Dark Romance chère au cœur d'Eve... ;-) ou pas... lol Mais vouloir qu'elle englobe une fin tragique, c'est comme si on disait : faisons une pièce de théâtre où il n'y aurait pas de comédiens et de répliques, mais des danseurs et de la musique... ben ça existe, ça s'appelle le ballet. Le Happy end a évolué, au début c'était le mariage, ensuite c'est devenu "ils vécurent heureux pour toujours", et maintenant il y a le Happy for now, heureux pour le moment. Mais le Happy end ne peut pas disparaitre, ce n'est pas une évolution envisageable, car ça violerait les attentes fondamentales des lectrices de romance, comme les a exprimées Riri. Si on veut pleurer on peut lire Nicholas Sparks ou Cecelia Ahern, c'est pas comme si ça n'existait pas. Ce n'est juste pas de la Romance. Pour Cecelia Ahern c'est du Roman féminin, pour Nicholas Sparks... c'est Nicholas Sparks (*plante une épingle dans la figurine de Nicholas Sparks yek yek yek* Mode crazy woman off).

Riri (le 17/08/2016)
@Valéry. Merci pour cette réponse. J'ai parlé de mon genre de lecture parce que je ne voulais pas parlez à la place des autres mais oui, toutes ici nous sommes issues des mêmes goûts littéraires de la romance. Agnès m'a devancée mais j'allais faire effectivement un parallèle avec le sport, la gymnastique (JO oblige :)) a ses sous-disciplines avec chacune leur épreuve de figures imposées et on y trouvera pas de mouvements de danse classique ni de moderne jazz... Et vice-versa. Pourtant la danse on aime et c'est très beau aussi mais c'est pas de la gymnastique ;) et le mélange des deux existe aussi par ailleurs hah ! Agnès a également fait une conférence sur LA définition de la romance (versus le roman féminin) et son historique en France depuis la fin des années 70. On parle justement de la "romance...mais" dans cette conférence. je pense qu'il faudra refaire ("rediffuser") cette conférence le plus souvent possible. Je pense, que ça reste très instructif et que ce n'est pas connu de tous (auteurs et lecteurs) même si je sais que ça peut paraître répétitif pour les piliers de la communauté des Romantiques (qui lisent surtout de la Romance avec fin heureuse lol). Après, pour moi le débat n'est pas de détenir la vérité absolue sur la suprématie de tel ou tel genre, sous-genre mais de se mettre d'accord sur quoi on parle (on a cette tendance à vouloir tout délimiter, ah la la).

Riri (le 17/08/2016)
@Eve. Merci pour votre réponse. Non, non, je n'ai pas du tout pensé que votre discours était condescendant. Votre explication est très rassurante et j'espère bien que vous écrivez ce qui est le fruit de votre imagination et votre inspiration avant tout ! Le fait que vous vous retrouviez parmi nous et que vous l'acceptiez me fait rebondir sur une autre anecdote : Diana Gabaldon revendique qu'elle n'écrit pas de la romance. La première fois que j'ai lunça (je ne me souviens plus si c'était sur Facebook ou sur le forum des Romantiques) ça m'a fait grincer des dents. En plus elle a été primée aux RWA, avec le RITA du meilleur livre de l'année... Grosse douche froide pour ma part et décision de reculer encore de plusieurs années (décennies? On ne se refait pas lol) la lecture de son œuvre. Certes une fois qu'on lit ses explications et qu'on apprend les déboires qu'elle a eu avec certaines lectrices on comprend un peu mieux, mais comme quoi c'est la corde sensible des 2 côtés de la barrière ;) http://www.dianagabaldon.com/resources/faq/faq-about-the-books/

Agnès (le 17/08/2016)
Oui Riri, le cas de Gabaldon est emblématique. Outlander n'est pas de la Romance, elle a tout à fait raison sur ce point. MAIS, ça l'a bien arrangée que son éditeur fasse une énorme campagne pour vendre le tome 1 au plus gros segment du marché américain : les lectrices de Romance. Dont bien sûr un certain nombre ont été fâchées qu'on présente comme de la Romance quelque chose qui n'en était pas. Il n'en reste pas moins que c'est grâce aux lectrices de Romance que sa saga a décollé et eu ensuite le succès qu'on connait. Mais dès que le succès est arrivé, elle s'est vite distancée de la Romance. Elle n'a retenu que les gens qui ont été froissés de son positionnement marketing opportuniste, pas toutes les personnes qui ont acheté son bouquin et en ont fait un best seller. C'est le genre d'attitude qui hérisse le poil des lectrices de romance : qu'on les prenne pour des pigeons, bonnes pour acheter, mais pas dignes de respect.

Eve Terrellon (le 17/08/2016)
@ Agnès, @Riri, je ne connaissais pas le cas de Diana Galaldon, et je trouve dommage qu'elle ait réagi comme ça. Surtout si la Romance a aidé son livre à décoller. Personnellement, j'aurai plutôt eu tendance à renvoyer l'ascenseur. En tout cas, sachez que même si je vous pique un peu ^^, je me sens fière d'avoir écris plusieurs romans recensés dans la grande famille de la Romance la Romance. Et merci pour ce débat intéressant.

Aurore Aylin (le 17/08/2016)
C'est intéressant, car je me rends compte que jusqu'à récemment, je n'avais pas vraiment mis "de mots" sur ma définition de la Romance. Pour moi, elle devait correspondre à mes attentes (histoire d'amour et happy end, pour faire court) mais je ne m'étais jamais penché sur la possibilité ou non d'une évolution, ou sur la définition que pouvaient en avoir les autres. C'est vrai que le manque de reconnaissance de la Romance en France conduit à pas mal d'incompréhensions et confusions.

Eve Terrellon (le 17/08/2016)
@Aurore, d'où l'importance de mois comme celui-ci :).

Marie Lerouge (le 19/08/2016)
De tout cœur avec toi Eve pour que la Romance devienne un genre majeur. Et je suis d'accord aussi sur le fait qu'il faudrait l'élargir et la libérer du diktat d'une fin forcément heureuse. Et si je ne devais retenir qu'une phrase, ce serait celle-là: "Car l’amour ne connaît ni couleur, ni âge, ni sexe, ni frontière."

Cricribi (le 19/08/2016)
En fait j' ai vraiment l' impression qu' il y a une incompréhension certaine entre lectrices ( et entre auteures aussi je pense ). Pourquoi vouloir à tout prix qu' une histoire d' amour soit étiquetée Romance si elle ne remplit pas les " diktats" du genre? Ca reste du roman féminin, de la littérature féminine, du roman tout court, et c' est très bien. La Romance permet à certaines lectrices de choisir une histoire dont on sait qu' elle va correspondre à certains critères vachement importants pour ces nanas là. Parce que nouzôt' lectrices de Romance, on en vient à une violence regrettable quand on nous dit " Romance" et qu' on nous fait lire une histoire d 'amour qui ne rentre pas dans ces critères. Et quand je parle de violence, ce sont des livres jetés contre les murs, par les fenêtres, dans les haies, dans le poêle, à la poubelle, dans les conteneurs de tri avec de vulgaires périodiques, bradés sur le net ou distribués dans les maisons de retraite... Ces gestes sont en outre accompagnés d' une mauvaise humeur qui peut durer des semaines, de pamphlets lapidaires sur le site des Romantiques et d'une méfiance éternelle envers l' auteur et l' éditeur. Nous sommes comme ça, nous, les lectrices de Romance.

Cricribi (le 19/08/2016)
@ Marie Lerouge : la Romance évolue très largement tout en conservant ses fameux diktats. Les dépasser ne serait pas évoluer mais tomber dans un autre genre littéraire ( roman féminin, littérature féminine ). Ca existe déjà.

Agnès (le 19/08/2016)
MDR Cricribi... c'est un très bon descriptif des lectrices de Romance.

Eve Terrellon (le 21/08/2016)
@Merci Marie. Je pense que nous avons un peu la même vision des choses. @Cricribi, eh bien, me voilà prévenue ^^. Les lectrices de Romance savent se montrer aussi passionnée que les héroïnes qu'elles défendent ^^.

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