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Laura Moore - Rencontre

Les Romantiques - 26/07/2014

Le webzine a décidé de vous présenter Laura Moore. Ce nom ne vous dira probablement rien, et pour cause, elle n’est pas traduite en français. Un conseil toutefois : retenez-le et, si vous en avez l’occasion, je vous conseille également de lire ses livres. Laura Moore est américaine et elle adore la France, ce que vous pourrez constater en lisant cette interview. Elle envisage de faire des séjours réguliers dans notre pays et rencontrer les lecteurs francophones serait une grande joie pour elle. Merci à Laurelei de nous avoir présentées. Grâce à elle, Thi Anne et moi avons passé un super moment avec Laura Moore, le temps d’un déjeuner à Saint Denis. Lorsqu’elle reviendra, nous organiserons à coup sûr une rencontre avec d’autres lecteurs.


Fabiola

Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs francophones ?
Je m’appelle Laura Moore et j’écris de la romance contemporaine plutôt sexy, qui met en scène des personnages un peu bruts de décoffrage et des héros et héroïnes passionnés. Dans mes livres il y a aussi souvent des animaux, parce que j’adore la campagne. J’aime également parler d’endroits qui ont un rapport avec l’histoire et la vie sauvage, donc des ranchs, de grandes exploitations agricoles sont en général le cadre de mes histoires.


Est-ce qu’il y a un endroit que vous préférez décrire, une ville particulière ?
Ma dernière série, qui s’appelle Silver Creek, se passe en Californie, dans un ranch où les touristes sont accueillis. Il y a des vaches, des chevaux, des moutons, j’adore écrire à ce sujet. Mais j’ai aussi une autre série, The Rosewood trilogy. Elle met en scène trois soeurs qui tentent de sauver le ranch qui appartient à leur famille depuis des générations. Je pense qu’on peut dire que j’écris à propos de n’importe quel endroit, du moment qu’il me permet d’inclure des animaux et la nature dans mon intrigue.


Ca fait beaucoup d’endroits.
Oui, pas mal.*


A quel moment avez-vous décidé de devenir écrivain ?
J’étais étudiante et je voulais devenir professeur d’art. Mais certains de mes cours pédagogiques n’étaient pas passionnants, alors j’ai commencé à écrire une histoire à la fin de mon cahier, et elle a fini par être publiée. Ce fut mon premier livre, il s’appelle Ride a dark horse et a été publié en 2001. J’en ai écrit neuf depuis lors.


Pourquoi la romance ?
J’adore les happy ends, je suis une romantique convaincue. Rien ne me donne un plus grand sentiment de satisfaction que de lire une histoire où je peux m’identifier aux personnages et être persuadée qu’après les obstacles qu’ils ont surmontés, les conflits internes et externes, ils vont pouvoir vraiment être heureux ensemble. Leur amour peut triompher de tous les obstacles. J’ai donc toujours adoré les romances, et je trouve que c’est une merveilleuse tradition littéraire. C’est ce que j’aime le plus lire, et aussi ce que j’aime le plus écrire. Je pense qu’il y a tellement d’histoires formidables à raconter, au sujet des hommes et des femmes, de toute personne qui cherche et trouve l’amour, et fait fonctionner une relation.

 

Quelle a été la première romance que vous avez lue ? Est-ce que vous vous en souvenez ?
Oui, en fait. C’était très marrant, je passais la nuit chez ma meilleure amie et elle avait dans sa bibliothèque, je ne sais pas comment il était arrivé là, un roman intitulé Love’s tender fury de Jennifer Wilde. Il date des années 70, c’est une romance très différente de ce que j’écris aujourd’hui.


C’est une romance historique ?
C’est une romance historique de l’époque des Bodice rippers, très différente de la romance actuelle. C’était un homme qui écrivait sous le pseudonyme de Jennifer Wilde, je ne me rappelle plus son nom (NDLR : Tom E. Huff). Mais ce roman s’est vendu à des millions d’exemplaires, il a eu énormément de succès. C’était ma première romance et mes yeux se sont ouverts tout à coup, je n’arrivais pas à y croire. Après ça, je suis en quelque sorte devenue accro et j’ai commencé à lire Nora Roberts, Karen Robards, Linda Howard, Catherine Coulter. Et qui d’autre encore quand j’étais jeune ? Susan Elizabeth Phillips, Suzanne Brockmann, Judith McNaught, Jude Deveraux… c’était les grands auteurs de l’époque.


Quels sont les auteurs qui vous ont inspirée ?
Eh bien ceux-là, c’est sûr. Nora Roberts, Judith McNaught, Jude Deveraux, Linda Howard, c’est certain. Mais il y a maintenant tellement d’autres auteurs que j’admire, comme Kristan Higgins, Jill Shalvis, Molly O’Keefe, Ruthie Knox. Il y a beaucoup d’auteurs fabuleux dans la romance en ce moment, elles sont tellement créatives et talentueuses. Et il y a tant de choses différentes qui sortent qu’on peut trouver de l’inspiration, que ce soit dans le sous-genre dans lequel on écrit ou dans un autre qui n’a absolument rien à voir.


Pourquoi la romance contemporaine, puisque vous avez lu beaucoup de romance historique ?
Oui, et de par ma formation en histoire de l’art, j’ai quelques connaissances sur le XIXème siècle et la Renaissance, et je suis donc quelquefois tentée d’écrire des historiques. Mais je crois qu’écrire sur une certaine période dépend de votre propre voix, de votre ton, et le mien est plutôt contemporain. Mais si en ce moment je préfère écrire au sujet de personnages qui trouvent le grand amour dans le monde contemporain, j’ai dans l’idée que je m’essaierai un jour à la romance historique.

 

Faites-vous beaucoup de recherches pour écrire vos romans ?
Toujours. J’adore ça. Ca vient en partie du fait que je suis mariée à un universitaire et que j’ai moi aussi, pendant longtemps, appartenu à ce monde. C’est ancré en moi, j’aime apprendre. Par exemple pour mon dernier roman, Once tasted, j’ai situé une partie de l’histoire dans un vignoble. J’ai donc dû tout apprendre sur la fabrication du vin, la variété Pinot Noir. J’aime boire du vin, mais je ne savais rien sur la façon dont on fait pousser la vigne. On doit découvrir beaucoup de choses. Concernant les chevaux, je n’avais pas autant à apprendre, parce que j’ai fait de la compétition en équitation lorsque j’étais enfant, alors j’en connaissais déjà pas mal sur le sujet. Mais lorsque j’ai des lacunes, je fais des recherches, je n’ai pas l’impression de pouvoir écrire avant d’avoir appris quelque chose sur le thème de mon livre.


Est-ce qu’il a été facile d’être publiée ? Combien de temps est-ce que cela a pris ?
J’ai eu beaucoup de chance, énormément de chance même. Je vous ai dit que j’avais écrit mon premier roman à la fin de mon cahier quand j’étais à l’université : c’a été mon premier livre publié, et il l’a été deux ans après que je l’ai terminé. Je l’ai corrigé et envoyé à un agent qui a trouvé un éditeur, lequel m’a proposé un contrat pour deux livres. Ensuite, j’ai continué à avoir des propositions de contrats.

Je connais tellement d’écrivains qui ont eu un parcours beaucoup plus difficile, et beaucoup plus long, pour parvenir à être publiés, je sais donc la chance que j’ai eue de l’être aussi vite. Mais ça signifie aussi qu’il y a beaucoup de choses que les gens qui ont eu à batailler pour être publiés ont apprises et que je ne savais pas, à propos de l’industrie de la romance, que j’ai dû apprendre en cours de route. Donc j’ai dû me mettre à jour sur pas mal de points.


Quand vous avez commencé à écrire, vous ne connaissiez pas les Romance Writers of America ?
Non, je n’étais pas membre de l’association avant la sortie de mon premier roman, parce que je n’étais pas au courant de son existence. J’ai commencé à écrire de la romance parce que ma première histoire m’est apparue. Je pensais à exercer tout un tas de métiers, mais j’ai fini par devenir écrivain.

Je suis aussi professeur, mais je ne me suis jamais dit : oh, je veux être auteur de romance, ou même écrivain, quand je serai grande. Je voulais être cavalière, photographe, restauratrice d’art, j’avais toutes ces idées sur les choses que j’avais envie de faire, et puis je voulais enseigner les arts plastiques, mais j’ai été vraiment intéressée par l’écriture, voilà ce qui est arrivé. La vie est drôle, non ?


Et maintenant êtes-vous auteur à plein temps ou bien enseignez-vous encore ?
J’enseigne toujours l’anglais à la Rhode Island School of Design, qui est une école d’art et de design à Providence. Je le fais parce que j’adore travailler avec des jeunes, partager certaines de mes passions, mais j’essaie de plus en plus d’écrire à plein temps. On verra bien si j’arrive à le faire.


Est-ce que vous pourriez nous parler de vos romans et donner un titre à conseiller à nos lecteurs ?
Comme je l’ai dit au début quand je parlais de mon amour des animaux,  beaucoup de mes romans sont centrés sur les chevaux. Mais j’ai aussi écrit les histoires qui ne parlent pas de chevaux, de cavaliers ou de cowboys. L’un de mes livres préférés est In your eyes. Il parle d’un peintre de talent qui tombe amoureuse d’un homme dont elle pense qu’il ne lui convient pas du tout. L’une de mes séries équestres s’appelle Rosewood, il s’agit de trois soeurs qui se réunissent pour sauver la ferme familiale en Virginie. C’est un élevage de chevaux. Chaque soeur est à une étape différente de sa vie, lorsqu’elles apprennent que leurs parents sont morts dans un tragique accident et que la responsabilité de cet élevage de chevaux leur tombe dessus. Elles doivent travailler ensemble pour le sauver, car il est dans une situation financière difficile. J’ai vraiment aimé écrire cette trilogie, parce que je n’ai pas de soeurs, seulement des frères, et j’ai donc vraiment apprécié de pouvoir entrer dans la tête de ces soeurs et de voir qu’elles s’aimaient, mais qu’il y avait aussi certaines tensions entre elles, parfois des rivalités ou des frustrations. C’était très amusant, donc voilà autre chose qui pourrait vous intéresser. Les tomes de cette série s’intitulent Remember me, Believe in me et Trouble me.


Quand vous écrivez, quelle est l’étape la plus facile, et la plus difficile ?
Pour moi le début peut être parfois le plus difficile, parce que j’ai une idée de mes personnages et certaines scènes vraiment claires dans ma tête, mais il faut arriver à trouver le ton juste. C’est souvent dans ces cent premières pages que j’essaie de m’assurer que je tape  bien dans le mille en ce qui concerne mon sujet, et que jefais bien entrer les lecteurs dans mon monde, pour qu’ils soient vraiment immergés dans la personnalité de mes héros, ce qu’ils voient, ce qu’ils ressentent, les paysages qu’ils traversent. C’est probablement le plus difficile. Et le plus facile… quand j’arrive à la fin je sais enfin ce que je fais !


Parce que vous les avez déjà en tête, vous savez comment ça va se terminer ?
Oui. Je sais toujours à peu près comment mes romans vont se terminer. J’écris un synopsis, qui peut être assez vague, mais je connais les étapes fondamentales et quand je suis à la moitié d’un bouquin de quatre-cents pages, j’ai pensé à la seconde partie. Il y a quelques petites scènes qui jailliront de l’inspiration du moment, mais les grandes scènes sont toutes dans ma tête et je sais pratiquement ce qu’il va se passer.


Est-ce que c’est arrivé que ces grandes scènes soient changées à cause des personnages, ou jamais ?
Parfois je réalise que ce n’est pas tout à fait juste, et je les arrange. Mais la plupart du temps, vers la fin, j’ai saisi les choses. Il peut  arriver, pour les scènes que j’ai imaginées au début, que je n’avais pas encore mises par écrit, que je me dise en travaillant dessus : oh, ça ne va pas fonctionner. Alors je change, je me dis qu’il faut que je l’aborde sous un angle différent, d’un autre point de vue, ou peut-être  dans un autre endroit. Peut-être que je n’ai pasvraiment besoin de la scène, que je peux dire les choses d’une autre façon. Mais quand je suis entrée dans le rythme, que les choses se déroulent sans heurts, vers la page 200, alors tout est en place.

Vous n’écrivez que des trilogies ?
Non, mes premiers romans étaient indépendants. Mais ensuite j’ai eu une discussion avec mon éditrice et elle m’a dit : pourquoi n’écrirais-tu pas une
trilogie ? Et j’ai répondu : ok, je vais en écrire une.


Donc avant d’écrire les trilogies, vous les aviez déjà en tête, ou c’est arrivé après ?
Non, j’ai dû imaginer une trilogie, il fallait que je me penche dessus. J’avais lu beaucoup de trilogies de Nora Roberts, un auteur que j’adore, et j’ai regardé comment elle faisait. Parce que quand on doute de la façon d’écrire quelque chose, il faut aller voir Nora Roberts, ce qu’elle a fait, comment elle a traité telle ou telle chose, c’est un modèle formidable dont on peut s’inspirer. Pas la copier, mais s’en inspirer. J’ai lu beaucoup de choses d’elles, mais il y a aussi tellement d’autres auteurs sur lesquels prendre modèle, voir comment ils gèrent soit un type de livre, soit une série. Robin Carr par exemple, grand auteur concernant les séries. Vous l’avez lue ?


L’éditeur J’ai lu a commencé à traduire sa série Virgin River, mais pour l’instant ils n’ont pas publié la suite, donc nous avons seulement quatre histoires qui ont été traduites.

J’espère qu’ils vont traduire les autres.*


On ne sait pas, en plus ils ont voulu traduire une histoire de Noël à Noël, alors que ce n’était pas dans l’ordre chronologique.
Au moins ils la traduisent.*


Au moins ça a été traduit, mais les fans de la série attendent la suite depuis un moment déjà.
Jill Shalvis écrit de super séries.


Oui, elle est traduite chez Milady. Sa série Lucky Harbor.
Et c’est une série formidable. Ensuite j’ai eu mon idée de trois soeurs. C’est ma trilogie Rosewood. Je voulais écrire à propos de soeurs, et là on se demande comment les soeurs diffèrent l’une de l’autre, comment leur ton va être unique, comment leur histoire va être unique. C’est comme cela que je pense à une série.


Sur quoi êtes-vous en train de travailler en ce moment ?
Je travaille sur le troisième tome de ma Silver Creek trilogy. Il est intitulé Once touched et je pense que j’aurai terminé cette série, sauf si l’éditeur en redemande. Parce que la fin va être ouverte, je ne sais donc pas ce que mon éditeur et moi allons décider. On verra. Once touched met en scène Quinn Knowles, la plus jeune soeur de cette famille. Elle adore les animaux, c’est une cowgirl. Ce que j’aime dans ce livre, c’est qu’il y a deux hommes qui pourraient être le héros, et je n’ai jamais fait ça auparavant. Je m’amuse beaucoup, ce sont deux personnages très dissemblables mais ils sont tous les deux séduisants, pour des raisons différentes.


Et celui qu’elle ne choisira pas, est-ce qu’il aura une histoire ?
Je pense qu’il aura son histoire, je suis presque sûre qu’elle aboutira dans ce tome-ci. Je ne ferai pas de suite pour lui. Il y a un livre où j’avais deux personnages dont l’histoire n’était pas bouclée, et tellement de lecteurs m’ont dit : est-ce que vous pourriez écrire leur histoire ? Je me sens vraiment mal lorsque j’abandonne un personnage qui a suscité l’intérêt des lecteurs et que je ne termine pas son histoire, parce que ce n’est pas juste. Et je sais que j’ai envie d’y revenir et d’écrire l’histoire de ces personnages, qui étaient dans l’un de mes premiers livres, mais je n’ai pas eu le temps encore. Un jour je le ferai.


Ce n’est pas la première fois que vous venez en France.
Non.


Pourriez-vous nous parler de votre histoire avec la France ?
J’aime la France. J’adore la France. Je m’y installerais sans problème. C’est un très beau pays et j’aime la langue, la nourriture, les villes, la campagne. C’est super. J’ai beaucoup de famille en France. Mon père a épousé une française, j’ai donc des demi-frères français. Mon frère a épousé une française, j’ai donc aussi une bellesoeur française, une nièce et un neveu français. Si ça ce n’est pas une raison d’aimer la France, je ne sais pas ce qui en serait une.

Je me suis également mariée en France. Mon mari est professeur et il était en congé sabbatique, j’étais son élève à l’université et je prenais une année pour moi. Nous avons tous les deux atterri à Paris, j’y étais pour un an et il m’a demandé de l’épouser. Nous nous sommes mariés à la Mairie du IXème. C’était incroyablement romantique. Paris a une place spéciale dans mon coeur pour cette raison. Nous essayons de revenir aussi souvent que possible. C’est une ville formidable, un pays formidable.


Depuis combien de temps n’étiez-vous pas venue en France ?
Cela faisait deux ans que je n’étais pas venue à Paris,  parce que mon frère n’avait pas beaucoup de place dans son appartement. Mais il a fait des rénovations et maintenant il y a une petite chambre où je peux dormir, et c’est fantastique parce que maintenant j’ai les moyens de venir ici.
Quand j’étais petite, j’ai habité dans le XIIIème, près du boulevard Montparnasse, pas très loin de la tour. Elle n’était pas là quand j’étais petite.*


A part le mariage en France, est-ce qu’il y a une petite anecdote que vous pouvez nous raconter ?
Je suis arrivée en France à l’âge de deux ans, et l’histoire que mes parents racontent c’est que j’ai parlé le français avant de parler l’anglais. J’ai probablement prononcé quelques mots d’anglais avant le français, mais mes premières phrases et paragraphes ont été en français plutôt qu’en anglais. Ensuite nous sommes retournés aux Etats-Unis et, apparemment, je n’ai plus du tout parlé pendant un moment. J’étais un peu perturbée je crois. Peut-être que le français me manquait, je ne sais pas.


Quel sera votre programme après Paris ?
Je pars en Angleterre, parce que j’ai un autre frère qui y vit, à la campagne, à environ une heure au nord de Londres, dans une très jolie petite ville où il y a un marché. C’est très campagnard, avec de petites rues, beaucoup de vaches et de champs, des moutons, de très beaux endroits pour se promener et faire du vélo. Donc je vais passer une semaine à marcher, faire du vélo et écrire. Ce sera la fin de mes vacances. Ensuite je repartirai et je me remettrai à mon ordinateur pour écrire à plein temps.


Pour terminer, avez-vous un petit mot à dire à nos lecteurs francophones ?
Je suis tellement heureuse de pouvoir m’adresser aux lecteurs français, parce que j’adore la France et que rien ne me ferait plus plaisir que de savoir qu’il y a des gens ici qui apprécient mes livres. Donc si vous pouvez lire mes livres, allez-y, et dites-moi si vous avez aimé mes histoires. Et j’espère qu’un jour je serai traduite en français.


*En français.


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