Le site francophone dédié au roman féminin

The gilded age

17/01/2022

Série américaine créée par Julian Fellowes pour HBO, diffusée depuis le 25 janvier sur la plateforme de streaming Canal + et sur OCS. En attendant la saison 2 des Bridgerton et Downton Abbey 2 : Une nouvelle ère, qui arrivent en mars, impossible de passer à côté de cette nouvelle série du créateur de Downton Abbey !

L’histoire

L’âge d’or désigne les trente dernières années du XIXème siècle aux Etats-Unis, une période d’énorme croissance économique et de chamboulements sociaux. La série se déroule dans les années 1880 à New York où les fameux 400, issus des premiers colons arrivés en Amérique, idéalement sur le Mayflower, tiennent le haut du pavé sous l’oeil vigilant de Mme Astor. Mais leur suprématie est menacée par les nouveaux riches, dont l’argent provient principalement de l’expansion du chemin de fer. The gilded age met ainsi face à face les familles Brook/Van Rhijn et Russell.

Mais il suffit de traverser la rue pour arriver dans la somptueuse demeure de George Russell (Morgan Spector) et son épouse Bertha (Carrie Coon). Leur colossale fortune vient du chemin de fer et des pratiques impitoyables (pour ne pas dire frauduleuses, la limite est ténue) de George en affaire. Bertha rêve de forcer les portes de toutes les vieilles familles de New York, qui comptent bien la snober tant qu’elles pourront.

Comme on peut s’y attendre avec Julian Fellowes on découvre aussi la vie du petit personnel, en particulier de Peggy Scott (Denée Benton), une jeune femme noire qui vole au secours de Marian au tout début de la série et trouve grâce à cela une place de secrétaire auprès d’Agnes van Rhijn. Elle a choisi, contre l’avis de sa famille, de faire des études, et essaie, non sans mal vous vous en doutez, de faire publier les nouvelles qu’elle écrit.

Mon avis après trois épisodes sur neuf

J’aime beaucoup, mais pour l’instant encore avec quelques réticences. Même si la série commence à trouver son rythme dans le troisième épisode. J’aime beaucoup les costumes et les décors somptueux, le jeu d’acteurs impeccable, mais j’ai du mal à m’investir émotionnellement auprès des personnages, pour plusieurs raisons.

D’une part il y a vraiment beaucoup de personnages, ce qui fait que je m’y perds un peu pour le moment. D’autre part, et vous allez dire que je râle pour rien : il y a beaucoup de femmes, mais aucun personnage masculin fort, à part George Russell. En tant que féministe c’est super, en tant que midinette pas tant que ça… lol Où est Regé-Jean Page dans cette histoire ? Et j’ai aussi du mal à trouver quelqu’un à qui m’attacher, avec d’un côté les snobs, de l’autre les affairistes, et au milieu des personnages pour le moment assez lisses. Je n’ai pas encore trouvé ma team.

Par ailleurs, c’est un avantage et un inconvénient, la période rappelle des souvenirs : Le temps de l’innocence d’Edith Wharton et Le secret de la passion de Meagan McKinney. Ce qui fait qu’on voit venir à trois kilomètres certaines scènes qui auraient pu être fortes, mais qui du coup tombent un peu à plat.

Néanmoins on ne s’ennuie pas, et j’ai confiance en Julian Fellowes pour faire monter la mayonnaise petit à petit dans les prochains épisodes, que j’attendrai avec impatience pour voir ce qu’il nous réserve.

Agnès


Commentaires

Cet article n'a aucun commentaire, ajoutez le vôtre !

Prénom ou pseudo * :
(Gardez toujours le même pseudo. Les lectrices qui partagent vos goûts pourront ainsi suivre vos commentaires.)
Email :
(Votre email ne sera pas affiché sur le site. Il nous permettra simplement de vous envoyer un petit mot de remerciement.)
Commentaire :
Signature :
 

* : champ obligatoire

Les commentaires sont temporairement désactivés

Les Romantiques sur Twitter  Les Romantiques sur Facebook  Rechercher un livre

 

 

 

 

© Copyright 2012 Les Romantiques
Webdesign Priscilla Saule