Linda Howard - Auteure à l'honneur

17/01/2022

Pour écrire un auteur à l’honneur sur Linda Howard je ne savais par où commencer, tant les idées et les émotions se bousculaient dans ma tête. Une chose est sûre, c’est que Linda Howard, on déteste ou on adoooooooore, y a pas vraiment de juste milieu.

Linda Howard c’est une soixantaine de livres depuis le début des années 80 jusqu’à aujourd’hui. Du coup elle couvre toute ma vie de lectrice de romances, comme Madonna couvre toute ma vie de fan de musique pop. Cette comparaison n’est pas anodine. Pour moi Linda Howard, même si je l’ai découverte au milieu des années 2000, avec des livres dont le seul titre m’arrache un petit soupir de nostalgie et de contentement, est une warrior dans son domaine, qui resurgit encore et nous surprend quand on croit qu’elle a disparu de l’actualité.
A nouveau merci à l’aventure que je vis avec Les Romantiques, qui m’a permis de savoir que d’autres personnes que moi avaient lu Mr. Perfect, et de découvrir tous les autres titres de Linda.

Linda Howard, ç’a été pour moi la bascule vers la romance contemporaine et plus particulièrement la military romance et les Navy SEALs.
Eh oui, mon coeur a fait flip, un peu plus qu’avec Suzanne Brockmann, en recevant le mail qui me disait “Linda Howard accepte de faire une interview avec vous”.

Présentation

Propos recueillis sur le site lindahowardbooks.com

Un petit mot à propos de moi
Je ne suis jamais sûre de ce qu’il faut dire dans une biographie. Doit-il s’agir d’une liste de réalisations ? Si oui, quelles devraient-elles être ? Mes diplômes ? J’ai été deuxième de ma classe à la fin du lycée, mais j’ai abandonné l’université en première année parce que d’autres choses, comme manger, étaient plus importantes. Je pense toujours que c’est une bonne décision. J’ai travaillé dans une entreprise de transport routier pendant dix-sept ans, où j’ai beaucoup appris sur le comportement humain. C’était aussi une bonne décision. J’ai écrit pour moi-même parce que j’aimais ça, puis un jour j’ai décidé de voir si j’étais assez bonne pour être publiée. C’était le cas. Ça aussi, c’était une bonne décision. Depuis lors j’ai écrit une soixantaine de livres qui ont été publiés. Je ne connais pas le nombre exact, car ce n’est pas important.

Je suis mariée (avec le même homme !) depuis quarante-deux ans. J’aime ma famille et mes amis, mes chiens et le football universitaire, dont la saison semble malheureusement être la plus courte de tous les sports. Nous vivons dans le magnifique Nord-Est de l’Alabama, à la montagne, près de rivières et (malheureusement aussi) de vaches. Je ne suis pas fan des vaches. Elles sont méchantes, sournoises et médiums.
Elles savent quand je suis seule ici, et c’est toujours à ces moments-là qu’elles s’échappent. Nous avons aussi quelques lamas ; ils ne sont ni méchants, ni sournois, ni médiums, mais savent reconnaître une bonne occasion quand ils en voient une et  s’échappent toujours quand les vaches le font. Ils sont plus rapides que les vaches, ce qui n’est pas une bonne chose.

Je suis allée au Canada et en Europe, j’ai fait de la tyrolienne, des croisières et je me suis tenue sur le bord d’un volcan actif. J’ai pris des nouveau-nés dans mes bras. La vie est belle.

C’est à peu près tout sur moi, je suppose. Oh, je cuisine aussi. Je suis plus aventureuse que brillante, mais je fais un excellent biscuit du Sud.

Pourquoi j’écris

Il n’existe aucune raison valable pour laquelle quelqu’un choisirait d’écrire de la fiction pour gagner sa vie, mais certaines personnes se sentent obligées de le faire. Je fais partie de ces personnes. Je ne me rappelle pas une époque où des intrigues et des personnages ne vivaient pas dans ma tête, où je ne me racontais pas des histoires. Je me souviens que lorsque j’avais neuf ans, j’avais lu tous les livres de la bibliothèque de ma classe (et on ne me laissait pas fouiller dans les autres classes), j’étais sur le point de mourir parce que je n’avais pas de livre. Il n’y avait qu’une seule solution, et c’était d’écrire les miens. C’est ce que j’ai fait. Et depuis je n’ai jamais cessé d’écrire. Certaines personnes trouvent cela remarquable, mais je connais beaucoup d’écrivains comme moi. Les peintres ont le gène de la couleur, les musiciens celui de la musique, et les écrivains celui des mots.

Parce que toutes ces personnes étrangères vivent dans ma tête, visitent des lieux que je ne connais pas, vivent des aventures fantastiques, font face à des situations périlleuses et les surmontent, parce qu’elles aiment intensément, font ce qui est juste et vivent avec courage, ma propre vie a été enrichie.
Je suppose que ce n’est pas une mauvaise raison d’écrire.

Quel héros choisirais-je ?

Derrière l’histoire
Il y a quelques jours, Christian Black m’a demandé lequel des héros de mes livres je choisirais s’ils se tenaient tous devant moi. En supposant que je ne sois pas mariée, bien sûr. C’est une question intéressante, et selon les jours ma réponse changerait. Je ne mentionnerai que ceux qui ont capturé mon coeur.

J’aime tous mes héros, de différentes manières, mais quelques-uns restent dans ma tête. Pour certains, je suis tombée tellement amoureuse d’eux que je n’ai pas pu passer à un autre livre avant un certain temps. Je peux vous dire que les héros de mes sept premiers livres (Le nombre est une approximation, je n’ai pas compté), ne feraient jamais l’affaire.
Grant, de Midnight rainbow, serait le premier que j’envisagerais sérieusement. Mon écriture et ma création de personnages se sont améliorées à ce moment-là .
Mais il y a aussi Kell Sabin, qui a été le premier personnage que j’ai dû gifler pour l’empêcher de prendre le contrôle du livre.
Ben Lewis, de Heart of fire, était tellement amusant !
Tout comme Sam Donovan de Mr. Perfect.
Et puis il y avait John Medina, qui n’était pas amusant mais rendait certainement la vie intéressante.
Pareil pour Simon de Death angel. John Medina est le deuxième personnage que j’ai dû faire disparaître.
Et, oh, Niall de Son of the morning ! Miam !
Les Mackenzie : Wolf, Joe, Zane et Chance, étaient tous des hommes que j’aurais voulu à mes côtés dans un combat, et qui appréciaient la famille.
Tout comme James Diaz de Cry no more.
Pour finir il y en a deux, et ce sont ceux dont j’ai dû faire le deuil avant de pouvoir écrire un autre livre : James Diaz et Zane Mackenzie. Il m’est impossible de choisir entre les deux, et même si un jour je disais «Zane», le lendemain je serais susceptible de dire «Diaz». Ces deux personnages ont touché mon coeur, et jusqu’à ce jour ils me reviennent parfois à l’esprit.

Et qu’en est-il de vous tous ? Nommez un héros que vous aimez, et pas seulement les personnages de mes livres, car sinon j’aurais dit Jamie d’Outlander .

Réponse de Riri :
Cette introspection m’a tellement fait rire, surtout le : « Je peux vous dire que les héros de mes sept premiers livres (…), ne feraient jamais l’affaire ». Au moins avec ça on est prévenues et on a le guide de lecture de l’auteur elle-même .

Et sinon mes héros préférés de tous les temps sont Zane McKenzie et John Medina…
Quoique, Sam, Max, ou Wolf ? Ou bien Niall, Kell ou Tom ?
Pour les assidues du forum Les Romantiques, sachez que c’est sur le forum des fans de Linda Howard que j’ai piqué l’idée de mes jeux. Le dernier survivant est une reprise à la Romantique du jeu Last Survivor. Les jeux qui ont suivi je les ai inventés, mais c’est parce que ça avait été tellement drôle que mon inspiration a fusé.

L’interview

Réponses de Linda Howard reçues le 1er novembre 2021

Questions générales
Pouvez-vous vous présenter aux lectrices françaises ?
Bonjour, je suis Linda Howard. J’ai vendu mon premier livre en 1980 - il y a quarante et un ans ! - mais en plus d’être écrivain, je suis aussi une épouse, une soeur, une tante, une mère, une grand-mère et une arrière-grand-mère. J’aime les chiens, je vis dans une région rurale avec du bétail et des animaux sauvages, je cuisine et je fais la lessive. En d’autres termes, j’ai une vie normale.

Veuillez nous dire pourquoi/comment vous vous êtes tournée vers l’écriture, était-ce une vocation ?
C’était une vocation. Je ne me suis jamais demandé ce que je voulais faire dans la vie ; enfant déjà, je savais que je voulais écrire. Bien sûr j’ai dû travailler dans un autre domaine, car il faut bien manger, mais j’ai toujours écrit.

Quelle transformation de la Romance en tant que genre avez-vous vu/entendu depuis que vous avez commencé à écrire ?
La romance ne s’est pas transformée, elle a évolué, comme tout le reste. Rien ne reste inchangé. Lorsque j’ai commencé, les romances acceptées étaient soft ; il n’y avait pas de scènes ouvertement sexuelles, pas de gros mots, mais ces restrictions ont fini par s’assouplir. Au début, les livres étaient centrés sur la relation entre les héros, mais peu à peu d’autres éléments ont commencé à être introduits : paranormal, aventure, intrigue policière, science-fiction. Tous ces éléments s’intègrent très bien à la romance, car les gens sont ce qu’ils sont, et il y aura toujours ce lien.

Quel genre préférez-vous écrire ?
Le romantic suspense, à la base parce qu’il peut aussi incorporer n’importe quel autre élément dans l’histoire.

Selon vous, quel est le « bon « nombre de livres pour une série ?
Autant qu’il en faut pour raconter l’histoire. Certaines séries sont ouvertes, tandis que d’autres ont une portée limitée. Je ne vois pas pourquoi toutes les séries devraient suivre les mêmes règles.

Questions sur l’écriture de Romantic suspense
Comment travaillez-vous sur les détails techniques (police, vie militaire, etc.). Est-ce que vous consultez des experts, visitez des lieux, lisez, regardez des documentaires, ou quoi d’autre ?
Oui à tout ce qui précède. Je pose des questions, je lis, je me déplace en voiture, je prends des photos. Si je me fais arrêter par la police pour excès de vitesse, j’en profite pour interroger l’agent sur la formation qu’il a suivie, la procédure et toute autre question qui me vient à l’esprit. Je ne travaille peut-être pas sur un livre qui traite des forces de l’ordre, mais toute connaissance est importante et finira par être utile.

Votre éditeur ou votre public vous disent-il d’écrire plus ou moins de romans à suspense ?
Non. Il arrive qu’une lectrice me fasse remarquer qu’elle préfère mes livres plus anciens et me demande si j’ai l’intention d’en écrire d’autres, mais cela suppose que j’aie le moindre contrôle sur les histoires qui m’intéressent. Je ne peux pas écrire sur commande ; mon processus est trop organique. Je dois écrire l’histoire qui m’appelle à ce moment-là.

Qu’est-ce qui est essentiel dans une romance à suspense ? Et quelles sont les bonnes proportions entre les ingrédients ?
J’imagine que certaines personnes pensent qu’il doit y avoir une proportion fixe, mais je ne m’en préoccupe pas, je vais là où l’histoire me mène. Ce qui est essentiel, c’est la construction des personnages, dans tous les genres. Si le lecteur ne s’intéresse pas aux personnages, pourquoi continuerait-il à lire ?

Qu’imaginez-vous en premier, l’histoire d’amour ou l’histoire à suspense ?
C’est différent à chaque fois. Parfois je «vois» le personnage. Parfois c’est l’intrigue qui me saisit, et je dois découvrir les personnages. Parfois c’est une scène qui vient en premier, et je dois écrire tout le livre pour arriver à cette scène. Parfois c’est une expression faciale, une musique ou une phrase qui met en évidence quelque chose d’autre.

Existe-t-il un genre qui ne pourrait pas être combiné avec le romantic suspense ?
Je ne le pense pas.

Quel conseil donneriez-vous aux auteurs qui veulent écrire leur première histoire de romantic suspense ?
Racontez simplement l’histoire. Ne vous souciez pas des proportions ou d’autres prétendues règles. Racontez simplement l’histoire de la meilleure façon possible.

Questions sur les personnages
Pouvez-vous décrire le suspect habituel ? Le méchant parfait ? Le meurtrier parfait ?
Non, car chaque personnage est différent. Certains méchants sont fous, d’autres sont froids, d’autres encore sont vides. Au lieu d’essayer de cataloguer vos personnages, laissez-les être qui ils sont. Je ne crée pas de personnages, je les «découvre», je les laisse me dire par leurs actions et leurs pensées qui ils sont.

Le meurtrier/le méchant doit-il mourir ?
Je ne vois pas pourquoi. Parfois l’histoire ne mène pas à cette conclusion.

Les personnages principaux des romans à suspense sont-ils différents des autres genres de romans ? Sont-ils plus forts ? Ont-ils des compétences particulières ?
Tout le monde a des traits de caractère et des compétences qui influencent la façon dont il réagit aux circonstances, même inhabituelles. Si Mary Poppins était témoin d’un meurtre, elle réagirait différemment d’Eve Dallas. La construction du personnage est primordiale ; si un personnage se comporte de manière inhabituelle, il doit y avoir une raison convaincante pour cela.

Certaines de vos héroïnes sont des femmes fortes, même si cela n’est pas toujours évident. Quel est, selon vous, le bon équilibre entre un héros et une héroïne dans un roman ?
Le bon équilibre est celui qui fonctionne le mieux pour les personnages. Je suis très axée sur les personnages ; j’essaie de ne pas être une marionnettiste, mais plutôt de m’immerger en eux et de les laisser mener l’histoire.

Autres questions
La crise sanitaire a-t-elle changé votre routine d’écriture ?
Non. Je n’ai pas de routine d’écriture. J’ai des routines qui entourent l’écriture : personne dans la pièce avec moi, pas de télévision ou de musique, mais pas de durée fixe ou de nombre de mots. J’ai constaté que la vie a tendance à faire irruption et détruire toute routine établie.

Quel est le rôle des réseaux sociaux et des communautés de lectrices d’aujourd’hui dans la vie d’un auteur ?
Je rejette certains aspects des réseaux sociaux, mais je reconnais que les communautés de personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêt peuvent être très bénéfiques. Je suppose que leur rôle est celui que chaque individu leur autorise.

Que pensez-vous des événements de 2019 au sein des RWA ?
Je ne suis pas membre des RWA et je ne le suis plus depuis des années. Bien sûr, j’ai entendu qu’il y avait à nouveau des remous, mais ce que j’ai entendu n’était que des bribes et je ne connais pas les détails. Je suppose que ce n’est pas une mauvaise raison d’écrire.

Les livres

Le classement des lectrices sur Lesromantiques.com (cotations du site pour les livres traduits en VF)
En rédigeant ce dossier, l’universalité a pris tout son sens à mes yeux. Et en plus, ça m’a permis de faire la preuve de la bonne représentativité de notre site (Ah que oui !!) quant aux choix des lectrices.

Titre VF	Cote : de 3  à 1
1. Le disparu de San Pablo	2,6
2. Rêve bien de moi	2,5
3. Entre amour et soupçons	2,5
4. Obscure prémonition	2,5
5. Le piège du désert	2,5
6. Duel orageux	2,4
7. L’aventure de l’amour	2,4
8. Un brûlant tête à tête	2,4
9. Mr. Perfect	2,4
10. Le secret du lac	2,3
11. Un fascinant regard	2,3
12. OEil pour oeil	2,3
13. L’arc en ciel de minuit	2,2
14. La chevrolet bleue	2,2
15. Un bébé pour Jack Malone	2
16. Le carnet mystérieux	1,9
17. La mort de l’ange	1,9
18. Un mariage sous condition	1,8
19. Les couleurs du crime	1,8
20. La chasse est ouverte	1,8
21. Le prix d’une vie	1,6
22. Plaire à tout prix	1,6
23. Tu n’as pas changé	1,5
24. Le voile de glace	1,4
25. Course-poursuite fatale	1,3
26. Si près du gouffre	1,3
27. Les amants de feu	1,3
28. Un mariage en noir	1,2
29. Pas de robe blanche pour la mariée	1
30. L’enfant de Noël	1
31. Le temps rattrapé	0,6
32. Un homme pour toutes les saisons	0,5
33. Un homme de confiance	0,4

  
Un peu contre toute attente c’est Le disparu de San Pablo qui a la meilleure note avec 2,6 (sur 3). Et c’est là que, en regardant par rapport à Goodreads, l’universalité commence à prendre son sens car il est le 2ème mieux noté sur Goodreads par 16 767 lectrices dans le monde.
Mr. Perfect qui est parmi les, voire LE livre contemporain le plus coté du site, n’a que 2,4 (même pas deux et demi mdr !). Sur Goodreads, c’est aussi le plus noté (par 33 284 lectrices). Le secret du lac est le 2ème livre le plus noté à la fois chez Les Romantiques et sur Goodreads.

En queue de peloton, tout le monde s’accorde aussi : Un homme de confiance le plus mal noté du site est le deuxième moins aimé sur Goodreads parmi les livres traduits. Un petit clin d’oeil pour Le temps rattrapé (Killing time), qui a fait l’objet d’une discussion animée mais hilarante sur le forum. Mamie avait sorti son couteau et la démonstration fut implacable. Presque de quoi se sentir coupable d’avoir osé aimer ce livre ou même Linda Howard. Mais je ne bouderai pas mon plaisir, car moi je l’ai bien aimé, comme les lectrices Goodreads, et ne dit-on pas justement en anglais « guilty pleasure » ? Les goûts, les couleurs, les logiques tortueuses, tout ne s’explique pas dans ce monde...

Je me suis amusée (oui je sais, mon humour est particulier) à comparer les cotations du site Les Romantiques avec celles de Goodreads. Concernant la popularité, ou le nombre de livres notés, on obtient un peu la même forme de graphique, qui me fait penser à un robot. On aurait la version féminine du robot à gauche et la version masculine à droite.

Pour les cotations on diffère. Ben oui quand même, il faut que l’exception française se fasse remarquer. En rouge, les livres que les lectrices du site Les Romantiques ont mieux noté que les lectrices Goodreads. En bleu, tous ceux notés en-dessous. La courbe jaune est celle des notes moyennes sur Goodreads qui sont très bonnes, entre 3,08 et 4,16 sur 5

Le top 5 des histoires indépendantes traduites

Les cinq histoires les plus connues parmi celles sorties en VF (avec 63 à 128 cotations sur le site Les Romantiques) :

Le disparu de San Pablo (Cry no more)
Chérissez ce que vous avez ; et qui peut vous être arraché en un instant. C’est un sentiment que Milla Edge ne connaît que trop bien. Mélange d’intelligence, d’instinct et de passion, elle possède un don hors du commun pour retrouver les enfants disparus. Lorsque tout espoir semble perdu, les âmes désespérées viennent de tout le pays jusqu’à elle dans l’espoir qu’elle obtiendra un résultat. Menée par le besoin obsédant de remplir le vide dans la vie des autres, Milla se jette à corps perdu dans chaque nouvelle affaire, tout en cherchant à laisser derrière elle les émotions brutales provenant d’une affreuse tragédie du passé. Sur une information qui semble fiable, elle se rend dans un petit village du Mexique et découvre le sort terrible réservé à d’innombrables enfants qui ont disparu au fil des ans dans les méandres d’un sinistre réseau de trafic de bébés. Pour démanteler l’organisation, elle aura sans doute besoin d’un borgne insaisissable. Pour le retrouver, Milla s’associe à James Diaz, un étranger suspicieux, connu sous le surnom de «Traqueur», qui cache ses propres sinistres objectifs. Tandis que la recherche s’accélère, la mission devient plus dangereuse. Car le réseau fait partie d’une organisation bien plus vaste et puissante, qui va jusqu’aux plus hauts échelons du pouvoir. Prise entre une passion grandissante et un péril imminent, Milla se retrouve soudain la cible d’un assassin invisible dont le but est de la réduire au silence de façon permanente.

Obscure prémonition (Son of the morning)
Spécialiste en langues anciennes, Grace St. John travaille pour une fondation scientifique de renommée internationale. C’est par erreur qu’on lui confie un jour la traduction d’un Manuscrit du XIVe siècle rédigé en gaélique. De fait, il ne s’agit que d’une copie sur CD-Rom, l’original ayant mystérieusement disparu. Or ce parchemin indique l’emplacement où Niall d’Écosse, dernier Grand Maître des Templiers, aurait enseveli le trésor de l’Ordre. A peine en a-t-elle commencé le décryptage que la vie de Grace est menacée. Son mari et son frère sont d’abord assassinés par les dirigeants de la fondation, qui veulent à tout prix récupérer le manuscrit. Terrifiée, Grace s’enfuit, emportant avec elle le CD-Rom, dont elle est déterminée à percer le secret. Cachée sous une fausse identité, errant d’un job minable à un autre, elle poursuit obstinément sa tâche. Jusqu’au jour où s’ouvrent les portes du Temps…

Mister Perfect (Mr Perfect)
Pour elle, l’homme parfait : Ne ment pas - Ne trompe pas - Gentil - Fiable - Emploi stable - Sens de l’humour - Friqué - Beau gosse - Bon coup -20 cm... L’homme fatal ? Linda Howard parvient à conjuguer légèreté et suspense dans cette intrigue émaillée de dialogues désopilants et de scènes sulfureuses. Un zeste d’érotisme, deux doigts de gore et une plume ravageuse : Mister Perfect, un succès mondial...

Le secret du lac (After the night)
Des éclats de voix, un bruit assourdissant… Brutalement arrachée à son lit, Clémence hurle. Elle tente de se dégager mais on la jette dehors. Son père, ses frères, ivres et vociférant, subissent le même sort. Sous le regard cruel de Gray Bouvier, leurs maigres biens volent par la fenêtre… Il faudra douze ans à Clémence Devlin pour surmonter cette nuit de cauchemar et revenir à Prescott. Car, aujourd’hui elle sait et veut régler ses comptes. Sa mère ne s’est jamais enfuie avec Guy Bouvier. Gray, son fils, l’homme qu’elle n’a jamais cessé d’aimer, Gray, qui les a expulsés sans pitié, s’est vengé pour rien. Pour laver l’humiliation qui la hante, pour oublier, elle doit savoir ce qui s’est passé cette nuit-là, la nuit où sa mère et Guy Bouvier ont disparu.
Mais à Prescott, rien n’a changé. Ni la haine, ni les préjugés, ni Gray… Tous se sont trompés, mais comment auraient-ils soupçonné l’horreur de la vérité ?

Un fascinant regard (Dream man)
«Le couteau étincelle, lançant un éclat mat, s’enfonce dans la chair avec un bruit étouffé»… Marlie freine à mort et se gare sur le bas-côté de la route. La vision, atroce, la submerge. Meurtre en direct… témoin invisible, elle voit la scène par les yeux de l’assassin. Dan Hollister est sceptique, il oscille entre l’incrédulité et l’exaspération. Une femme médium qui lui donne un luxe de détails alors que lui n’a pas la moindre piste ! Le comble pour un flic. Pire encore, les yeux de Marlie le bouleversent, le fascinent… Entre elle et lui, c’est l’affrontement, la suspicion. Un jeu dérisoire qui tourne vite à la passion. Mais le tueur tisse sa toile et Dan songe alors à lui tendre un piège en exposant celle qu’il aime ! Folle provocation ! La riposte ne se fait pas attendre…

Les séries entièrement traduites… ou presque  ????
Midnight rainbow (3)

L’arc en ciel de minuit (Midnight rainbow)
Jane Hamilton Greer : Est-elle seulement une riche héritière de la bonne société ou bien est-elle une espionne à même de compromettre les intérêts des Etats-Unis pour les années à venir ? La seule certitude, c’est qu’elle est prisonnière, et que son père, fabuleusement riche et puissant, veut qu’on la retrouve… sans délais. Gregory Sullivan : Il est l’un des plus efficaces agents secrets du gouvernement et il a accepté de secourir Jane. La trouver est simple, la délivrer est une autre paire de manche. Durant le temps qu’ils passent ensemble, la question de qui est coupable et qui est innocent commence à se poser, tandis qu’une réalité évidente fait surface : deux personnes appartenant à des mondes tellement différents n’auraient jamais dû se rencontrer. Gregory Sullivan n’a eu aucun mal à trouver l’endroit où l’on retient Jane prisonnière... Mais comment la délivrer ? Elle est étroitement surveillée, pourtant il doit absolument la faire sortir du Costa-Rica. Lorsqu’il arrive enfin jusqu’à elle, il se trouve face à une tigresse prête à se battre. Dût-il l’assommer, il l’emmènera avec lui. Commence alors une fuite éperdue à travers la jungle traîtresse, où le guerrier aux yeux d’ambre et la jeune femme rieuse trouveront bien plus que l’aventure...

L’aventure de l’amour (Diamond Bay)
En recueillant cet inconnu échoué sur la plage, Rachel sait qu’elle va peut-être audevant de graves ennuis. Cet homme n’est-il pas un trafiquant de drogue ou même un meurtrier ? Comment expliquer autrement que par un règlement de comptes les blessures par balles dont il souffre ? Mais Rachel se fie à son instinct. Et celui-ci lui dit que pour elle une merveilleuse aventure vient de commencer... La chaleur était suffocante, bien trop pour qu’elle puisse dormir. Le regard tourné vers les vagues sombres de l’océan, Rachel ne voit rien, mais elle sent que quelque chose est là. C’est alors que l’homme s’échoue sur la plage… inconscient. Il est presque mort, quelqu’un a tiré sur lui… deux fois. N’écoutant que son instinct, elle n’appelle pas la police. Son sixième sens lui dit qu’elle est son seul espoir. Tandis qu’il git inconscient à ses pieds, Rachel doit décider de leur futur à tous les deux. Mais quelqu’un veut voir cet homme mort. Est-elle en train de mettre sa propre vie en péril pour un homme qu’elle ne connaît même pas ?

La chevrolet bleue (Heartbreaker)
Myriam a hérité du ranch de son père, mais également de ses dettes. Elle est ruinée. John lui propose son aide... et un marché... elle ! John Rafferty a poursuivi Myriam Cabot de ses assiduités pendant des années. Et maintenant la jeune femme de bonne famille qui lui a toujours échappé est là où il avait toujours voulu la voir : dans son lit à lui. Il possédait son corps… comment allait-il résister à son âme ?

White lies (non traduit)
Lorsque le FBI escorte Jay Granger au chevet de son ex-mari, elle n’est pas préparée à sa propre réaction… ni au parfum de mystère qui l’entoure. Quelque chose a changé. Même inconscient, cet homme est plus rude, plus dangereux que celui dont elle se souvient. Lui n’a aucun souvenir, mais il lui fait un effet intense… sensuel… incontrôlable. Et chaque jour il devient plus fort, il revient à la vie, il reconquiert Jay. Prise dans un imbroglio de danger et de duplicité, Jay est trop impliquée pour pouvoir fuir un avenir incertain et un amour qui l’est encore plus.

John Medina / CIA spies (3)

Le carnet mystérieux (Kill and tell)
Lorsque Karen Whitlaw trouve sur son répondeur un message lui apprenant que son père a été assassiné, elle n’éprouve aucun chagrin. Pourquoi pleurerait-elle cet homme qui l’a abandonnée il y a si longtemps et dont elle ne sait presque rien ? Ce décès lui impose toutefois une corvée : aller identifier le corps à la Nouvelle-Orléans. À son arrivée, Karen est accueillie par l’inspecteur chargé de l’enquête. Marc Chastain est un homme séduisant et chaleureux. Mais les questions qu’il lui pose demeurent sans réponse : elle n’a aucune idée de la vie qu’a menée son père depuis son retour du Viêt-nam. Et encore moins des raisons pour lesquelles il a été éliminé. Alors, pourquoi se sent-elle tout à coup menacée ? Pourquoi son appartement est-il fouillé, et pourquoi des inconnus tentent-ils de la supprimer ? La réponse se trouve sans doute dans ce mystérieux carnet où son père répertoriait toutes les missions qui lui étaient confiées. Et qu’elle a négligemment laissé quelque part, dans un garde-meuble...

Le prix d’une vie (All the queen’s men)
L’agent de la CIA John Medina et l’experte en électronique Niemi Burdock ont en commun un passé violent : Tous deux ont pris part à une opération secrète qui a viré au drame et coûté la vie de plusieurs personnes. Cinq ans plus tard, leurs chemins se croisent à nouveau et John, dont l’amour pour Niemi n’a fait que croître, est déterminé à la garder dans sa vie pour de bon. Niemi a mené une vie solitaire et rangée pendant ces cinq années, en raison des sentiments de culpabilité qu’elle éprouve suite à cette opération maudite, et elle est réticente à regagner ce monde d’ombres auquel elle appartenait auparavant. Cependant, elle ne peut résister à la tentation et à l’attrait du danger lorsque John lui demande de l’aider dans sa nouvelle mission, qui est de découvrir les origines d’un nouvel explosif déjà utilisé par les terroristes. Le couple met en place un plan pour démasquer les responsables et entre dans une dangereuse mascarade, marchant sur une corde raide entre la sécurité et la mort, tandis que la passion bouillonne entre eux. Inconsciente des sentiments de John à son égard, Niemi lutte contre l’attirance physique qu’elle éprouve pour lui, tandis que ses émotions, mises de côté durant cinq ans, resurgissent à une vitesse effarante. L’agent John Medina, qui est déjà intervenu dans Le carnet mystérieux, est aussi fascinant que le monde périlleux dans lequel il évolue. Le voir en action, à la James Bond, est très excitant, comme l’est l’intensité de ses sentiments pour Niemi, dont la capacité à contrôler les siens, avec John et au niveau professionnel, au milieu des terroristes, espions et autres dealers que le couple côtoie, est impressionnante, pour ne pas dire plus. Ajoutez à cela quelques scènes de poursuite terrifiantes, quelques intermèdes romantiques assez chauds pour décoller la peinture du mur, et deux ou trois personnages à l’influence internationale et vous avez le dernier roman de Linda Howard.

Course-poursuite fatale (Kiss me while I sleep)
C’est un métier qui tue. Efficace, professionnelle et sans remord, Lily Mansfield est tueur à gages, elle travaille pour la CIA. Ses cibles sont les puissants corrompus, ceux que la loi ne peut atteindre. Aujourd’hui, après dix-neuf ans de service, Lily se retrouve à jouer un jeu dangereux et inhabituel, elle veut se venger pour des raisons toute personnelles. Chacune de ses actions est plus hardie que la précédente, elle est en train de compromettre ses supérieurs, d’attirer l’attention et de mettre en danger sa propre vie. Bien que le stress lui ait donné un sentiment d’invincibilité un peu bravache, elle sait qu’elle aussi peut être éliminée en un instant. Et si son heure est venue, qu’il en soit ainsi, mais elle ne mourra pas sans combattre. Agent de la CIA lui aussi, Lucas Swain reconnaît les signes d’un traumatisme dans sa ligne de mire.
Ses ordres sont clairs : soit il la ramène dans le droit chemin, soit il l’abat. Mais il se retrouve entraîné dans le jeu aux côtés de Lily Mansfield, dansant sur la corde raide. Il tente d’éviter un incident diplomatique majeur tout en combattant un ennemi tenace qui les suit comme leurs ombres. Concentrée sur la cible qu’elle s’est fixée, tout en surveillant ses arrières, Mansfield ne remarque pas le péril mortel qui se trouve juste devant elle… désormais la loyauté a un prix.

Sarah’s child / Spencer-Nyle Co (3)

Un mariage sous condition (Sarah’s child)
Sarah Harper a trente-trois ans. Elle est amoureuse de Rome Matthews depuis des années. Lorsqu’il rencontre et épouse sa meilleure amie, Diane, Sarah a le coeur brisé mais elle garde ses sentiments secrets et continue d’aimer Rome de loin, consacrant toute son énergie à sa carrière professionnelle. Lorsque Diane et leurs deux jeunes fils sont tués par un chauffard ivre, Rome est désespéré. Il adorait sa femme et chérissait ses fils. Deux ans après l’accident, Rome, lassé des aventures de passage qui lui permettent uniquement de satisfaire ses besoins sexuels, réalise que Sarah est intelligente, amusante, sensuelle et lui propose de l’épouser. Déstabilisée, Sarah n’hésite pas à accepter la proposition de l’homme qu’elle a toujours aimé, même lorsqu’il y ajoute une condition épouvantable : elle ne doit jamais tomber enceinte. La disparition de ses deux fils l’a presque détruit, il ne pense pas pouvoir revivre cela et fait jurer à Sarah de ne pas le trahir sur ce point...

Duel orageux (Almost forever)
Max Conroy tente de séduire Claire Westbook pour obtenir les informations dont il a besoin pour mener une OPA sur une autre société. La détermination de Max vient à bout des défenses de Claire, mais il réalise un peu tard qu’il y a perdu son coeur…

L’enfant de Noël (Delivered by Christmas : Bluebird winter)
Au-dehors, une tempête de neige d’une rare violence faisait rage depuis des heures. Bloquée dans son chalet, et sur le point d’accoucher, Kathleen n’avait personne pour l’aider. A moins d’un miracle, elle risquait de perdre son bébé…

Le classement général de Riri

Sur les 56 titres, il y en a cinq que je n’ai pas encore lus. Avec mes auteurs préférés, j’en garde souvent un ou deux pour la soif. Et sinon, comme je ne  suis pas du tout fan de fantasy, je ne pense pas que je lirai Raintree Inferno et Blood born, mais qui sait ?

Biographie
https://www.lindahowardbooks.com/

La page de l'auteure http://www.lesromantiques.com/?u=1340/Linda-Howard

Linda parle de Ice https://www.youtube.com/watch?v=P9nChdMVfy4&t=4s

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