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Hommage à Miranda lee

17/01/2022

J’ai été très triste d’apprendre le décès de Miranda Lee. C’est une auteure que je connais depuis plus de vingt ans et dont j’aime beaucoup les livres. Pour moi elle a été l’une des pionnières dans un style que je définis comme moderne, à savoir des histoires qui mettent en scène des héroïnes qui osent tenir tête aux héros et des héros moins brutaux. Attention, quand je dis moins brutaux je ne dis pas non plus que dans les premiers Harlequin ils étaient violents physiquement envers les héroïnes (encore que,  parfois…), mais tout simplement qu’ils se permettaient très facilement d’être méchants (avec une grande tendance à la violence psychologique, du coup) tandis que les femmes leur pardonnaient tout aussi facilement.

Dès son premier livre, Miranda Lee a voulu apporter quelque chose de différent à la romance, ce que je développerai plus bas.

Au moment où j’ai découvert ses romans (eh non, je ne me rappelle pas du premier que j’ai lu d’elle), son style et ses personnages m’ont immédiatement plu et elle est devenue une auteure dont j’achetais tous les livres. A l’heure où j’écris cet article, ma « collection Miranda Lee » se compose de quarante-six romans, deux coffrets et deux anthologies. Et encore, c’est très loin du nombre total qu’elle a publié. Mais je reviendrai aussi là-dessus plus tard.

En attendant, autant commencer par parler un peu d’elle, sachant qu’elle n’était pas une auteure 2.0 malgré son succès, et qu’on n’a pas beaucoup d’informations à son sujet. Elle avait une fan base importante qui la lisait de toute façon, malgré son absence d’Internet et des réseaux sociaux.

Miranda Lee, de son véritable prénom Maureen, est née en 1945 à Port Macquarie en Australie. Sa mère est couturière et son père instituteur, et elle est la dernière d’une fratrie de quatre enfants. L’une de ses soeurs n’est autre que Wendy Brennan, épouse de Franck Brennan avec qui elle écrivait de la romance sous le pseudonyme d’Emma Darcy.

Miranda passe sa scolarité dans un couvent, puis après l’avoir quitté étudie brièvement le violoncelle avant de partir pour Sydney où elle débute une carrière dans l’informatique en tant que programmatrice. C’est à cette époque qu’elle rencontre Tony Lee. Ils se marient, ont trois filles et achètent un terrain dans une communauté en partie rurale. Miranda ayant quitté son emploi, elle se cherche une nouvelle carrière.

Elle commence par l’entraînement de lévriers et l’élevage de chevaux ou de chèvres. Cependant elle s’en lasse très vite et songe plutôt à une carrière artistique qui lui rapporterait de l’argent. Sa soeur Wendy, publiée depuis 1983 chez Harlequin, lui conseille d’essayer d’écrire une romance. L’idée la tente énormément et elle se lance dans l’écriture de son premier manuscrit. Après quelques essais infructueux elle signe un contrat chez Harlequin en 1988.

Son premier roman, After the affair (La rivière aux souvenirs – Horizon 1992) sort en 1990 et Miranda va y apporter sa touche personnelle. Tout d’abord La rivière aux souvenirs réunit deux éléments chers à son coeur : un cadre (l’Australie) et un thème (les retrouvailles).

Ensuite, même si on a un héros dominateur qui souhaite imposer ses décisions, on voit bien en lisant le livre l’envie de l’auteure de ne plus avoir de personnages trop convenus (macho pour le héros et faible pour l’héroïne). Ainsi, la lectrice aperçoit souvent le côté vulnérable de William, elle ressent sa détresse, sa jalousie et ses blessures. Quant à Cassie, l’héroïne, Miranda met en scène une jeune femme qui a souffert à cause du héros, ne veut plus se laisser faire, a de la répartie et rend coup pour coup.

Et enfin, ce premier roman contient beaucoup d’émotion mais peu de malentendus et de manque de communication. Ici, il s’agit de retrouver la confiance et de lever les doutes sur les blessures du passé.

Deux autres thèmes sont chers à son coeur : les secondes chances et la reconstruction de l’héroïne. En termes de reconstruction, il s’agit bien d’un passé
difficile, notamment avec des ex-maris violents ou abusifs, par exemple dans A haunting obsession (Envoûtante obsession – Harlequin coffret réédition 2003). Dans certains cas, le but de Miranda est que l’héroïne comprenne que ce n’est pas parce que le héros est jaloux qu’il va vouloir contrôler ses faits et gestes, comme dans The tycoon’s trophy wife (Un sentiment imprévu – Azur 2006). En tout cas, elle ne reprendra jamais son travail et se consacrera entièrement à cette nouvelle carrière d’écrivaine.

Miranda décède le 13 novembre 2021. Son dernier livre, intitulé The billionaire’s Cinderella housekeeper (Un patron si mystérieux – Azur octobre 2021), sort en VO en mars 2021.

Elle aura publié plus de quatre-vingt-dix romans, aussi bien des standalones que des séries, écrites seule ou en collaboration avec d’autres auteurs, et des nouvelles dans des anthologies. Ses livres ont été traduits dans plusieurs pays, dont la France, et se sont vendus à plus de dix-huit millions d’exemplaires dans le monde. Certains ont été adaptés en manga, qu’on peut aussi trouver en français, mais uniquement en numérique.

 

Fabiola

Sources :
https://www.romance.com.au/remembering-miranda-lee-1945-2021/?fbclid=IwAR1rM9eqIayxoIYylBqMBCGlJd4J9629zeTlShxlwVzcgcFEKK0VIimZ52g
https://freshfiction.com/author.php?id=6555
https://en.wikipedia.org/wiki/Miranda_Lee
https://www.harlequin.com/shop/authors/22917_miranda-lee.html
https://www.nautiljon.com/people/miranda+lee.html

La page de l'auteure http://www.lesromantiques.com/?u=1667/Miranda-Lee

 

GROS PLAN sur quelques titres de Miranda Lee

Je vous propose une toute petite sélection de mes livres préférés de l’auteure, en plus des résumés de son premier et dernier livre publiés aussi bien en VO qu’en français. Je dois avouer que cela fait quelques temps (je préfère ne pas parler d’années, même si… LOL) que j’ai plusieurs de ses romans dans ma PAL. Alors, forcément, mes préférés sont ce qu’on pourrait presque appeler des « vieilleries ». Attention, si vous voulez lire quelques titres de Miranda, rappelez-vous que ce sont des formats courts.

Son premier livre : La rivière aux souvenirs (After the affair)
Horizon 1992

– Et maintenant, mesdames et messieurs, le lot soixante-dix ! annonça le commissaire-priseur.
Les yeux rivés sur la toile, Cassie retint son souffle. Ces couleurs pâles, ce style impressionniste... Oui, ce ne pouvait être que lui ! Et ce paysage si doux, avec la rivière paresseuse et le petit pont au loin... Combien de fois l’avait-elle contemplé, naguère, tandis que William, assis derrière son chevalet, la dévorait des yeux avec tant de passion... Oh ! Il lui fallait ce tableau, à tout prix !
– Quatre mille cinq ! lança-t-elle impulsivement. Une voix grave s’éleva dans la salle.
– Cinq mille ! Non, elle ne rêvait pas... C’était bien lui. Après neuf ans d’absence, il était de retour.

Mon avis : Une histoire de retrouvailles, un thème que j’apprécie énormément. Comme  je le précisais dans l’article, on sent bien l’influence des premiers Harlequin avec un héros souvent dominateur et agressif, mais l’héroïne ne se laisse pas trop marcher sur les pieds et si au final elle se plie à sa volonté, ce n’est pas sans se révolter. Cela, allié à des personnages secondaires sympathiques et de l’émotion, m’a fait apprécier ce livre. Ah et aussi le fait que le héros ne soit pas un homme à femmes et qu’il soit fidèle à l’héroïne.


Piège de charme pour un célibataire (A nanny named Nick)
Azur 1999
Nanny wanted ! (série multi-auteure), tome 4

Assurément Nick Joseph possédait tout ce qui peut faire rêver une femme : une beauté à couper le souffle, une patience merveilleuse avec les enfants, un sens inné du bricolage, et un charme auquel personne ne résistait. Aussi Linda n’avait-elle pas trouvé le courage de lui dire non lorsqu’il lui avait offert ses services en tant que baby-sitter pour la dépanner le temps que durerait l’hospitalisation de la nanny de son fils. Certes, la proposition avait de quoi surprendre, mais Nick semblait manifestement très doué pour s’occuper des bébés, et tout cela n’était que provisoire. Ce qu’elle ignorait, en revanche, c’est la nature exacte du risque qu’elle prenait en accueillant chez elle cet homme de passage…

Mon avis : Le titre VO est vraiment marrant et c’est dommage qu’il n’ait pas été gardé pour la version française. Parce que oui, l’intrigue principale est ce héros, Nick, qui devient le nounou de la fille de l’héroïne.
Une héroïne de trente-cinq ans (le héros a le même âge qu’elle), pour l’époque c’était rare. Mère célibataire d’un bébé, elle n’arrive pas à le gérer. On pourrait dire qu’elle n’a pas la fibre maternelle et le héros, qui n’a pas d’enfant, va beaucoup l’aider en prenant ce « travail » au pied levé et en s’en sortant très bien. L’héroïne est différente de celles plus jeunes de Miranda, et cela pourrait plaire… ou pas. Et il n’y a pas à dire, un héros nounou, ça a de quoi donner envie de lire le livre rien que pour ça.
Je vous mets aussi un petit extrait que je trouve représentatif de ce que j’apprécie chez Miranda.
« Je ne veux pas que vous me preniez pour une femme facile.
— Pour l’amour du ciel, Linda, nous sommes à la fin du XXème siècle. Vous ne réagissez
pas en femme facile mais en femme normalement constituée. »

Piège pour un milliardaire (The millionaire’s mistress) 
Azur 2007
Passion (série multi-auteure), tome 3

Marcus n’est guère surpris lorsque Justine Montgomery se présente à la banque qu’il dirige et lui propose ses faveurs en échange d’un prêt. Car la jeune femme a tout de son ex-épouse : la beauté, le machiavélisme et la sensualité débridée. Mais voilà : Marcus n’est pas homme à tomber deux fois dans le même piège. C’est lui qui, cette fois, mènera la danse. Et traitera Justine comme méritent d’être traitées les filles de son espèce. Combien d’hommes a-t-elle déjà attirés dans ses rets, malgré son jeune âge ? Trop, décide Marcus. Mais lorsqu’il s’aperçoit qu’il s’est peut-être trompé sur son compte, il est malheureusement trop tard pour faire machine arrière.

Mon avis : J’ai adoré la relation entre Marcus et Justine. Dès le départ, le héros a une mauvaise image de l’héroïne mais ne peut s’empêcher d’être attiré par elle. Pratiquement tout le livre concerne les contradictions entre ce qu’il pense d’elle et ce qu’il ressent malgré tout. Quant à l’héroïne elle est vraiment très sympathique, comprend qu’il a une fausse image d’elle mais est déterminée à ne pas se laisser abattre par cela. Une héroïne comme j’aime.

Pour quelques nuits de plus (The billionaire boss’s forbidden mistress)
Azur 2007
Ruthless ! (série multi-auteure), tome 4

Alors qu’elle s’est juré de ne jamais plus céder à l’amour, Leah tombe sous le charme de Jason Pollack, l’homme qui dirige l’entreprise où elle vient d’être engagée comme réceptionniste. Car Jason est un homme infiniment séduisant, un homme de parole et de caractère. Rien à voir avec son premier mari, un jeune homme de bonne famille qui l’a lâchement abandonnée alors qu’elle venait tout juste de perdre sa mère. Mais très vite, Jason Pollack lui fait comprendre ce qu’il veut : l’avoir dans son lit, et rien de plus. Après avoir cédé malgré elle à ses avances, Leah comprend qu’elle va devoir dissimuler ses sentiments si elle veut garder près d’elle, quelques nuits encore, celui qu’elle aime déjà passionnément...

Mon avis : Encore une héroïne qui sait ce qu’elle veut, mais cette fois un problème l’empêche de succomber tout de suite. Le héros est tout aussi déterminé car il demande des explications sincères (c’est l’effet « peu de malentendus dans les histoires de Miranda ») et une fois qu’il comprend, ils peuvent avoir une relation. J’ai beaucoup souri concernant le héros dont on dit qu’il est un chasseur de dot car il a épousé plusieurs années auparavant la veuve de son patron, plus âgée que lui de quinze ans. Mais cela n’est pas un frein pour
l’héroïne.

Rencontre fatale (A date with destiny)  
Azur 1998

Lorsque Salomé avait épousé Ralph Diamond, un homme de trente ans son aîné, tout le monde avait désapprouvé ce mariage, certains même s’obstinant à ne voir là que la fascination d’une femme vénale pour la fortune de son époux. A présent que le divorce était prononcé – à la demande de Ralph qui avait renvoyé Salomé du jour au lendemain sans explication -, les détracteurs de la jeune femme s’étaient un peu calmés. Tous, sauf un, le plus virulent de tous : Mike Angellini. Ce dernier, en effet, play-boy notoire aussi célèbre pour son sens des affaires que pour ses nombreux succès auprès des femmes, continuait à mépriser ouvertement Salomé. Situation d’autant plus déplaisante que la jeune femme, par une cruelle ironie du sort, se trouvait contrainte d’emménager sur le même palier que cet homme qui ne faisait aucun effort pour masquer le dégoût qu’elle lui inspirait.

Mon avis : Oui, la jeune femme a bien épousé un homme de trente ans son aîné. Au moment où l’histoire commence, elle a signé définitivement les papiers du divorce mais est séparée depuis quatorze mois. Il y a une explication à cette décision dans le livre. Par contre le héros n’est pas un play-boy, comme souvent chez Miranda Lee. Les héros se connaissent depuis des années et sont attirés l’un par l’autre depuis tout ce temps. Simplement l’héroïne était mariée et n’avait pas vraiment conscience des choses, contrairement au héros qui luttait contre cette attirance en étant froid avec elle. Malgré ce qu’il pense d’elle il ne peut s’empêcher de l’aimer. J’adore.

Rendez-vous avec la vengeance (Rendez-vous with revenge)
Harlequin d’or 2004

Depuis des années, le Dr Ethan Grant prépare sa vengeance contre la femme qui l’a trahi autrefois. A présent que le moment d’agir approche, il doit trouver quelqu’un pour l’aider à accomplir son projet. Une femme au physique de rêve et à la tête froide, dont les scrupules pourraient aisément être apaisés par une coquette somme d’argent. Abby, qui travaille pour lui et semble le détester au plus haut point, pourrait bien être la personne idéale…

Mon avis : Le héros est vraiment un play-boy cette fois. lol A cause d’une relation amoureuse qui s’est très, très mal terminée quand il était jeune. L’héroïne a aussi un passé difficile, pour la même raison. On va dire qu’ils se complètent. L’attirance est immédiate entre eux mais aucun ne veut succomber, et cela dure depuis six mois. C’est au moment où le héros a l’occasion de faire face à son passé que leur relation évolue, qu’ils se rendent compte de leurs sentiments. Par contre l’entêtement et l’aveuglement du héros m’ont un peu fait grincer des dents.

Sentiments illégitimes (Maddie’s love-child)
Désirs 2001
Powers – Slater studios, tome 2

Il avait tout pour lui : du sang bleu dans les veines, de la fortune, une position sociale et une fiancée belle et froide comme il se doit pour une aristocrate, qu’il épouserait bientôt pour plaire à leurs deux familles. Ainsi armé, peu habitué aux frustrations, pourquoi se serait-il refusé Maddie ? Pourquoi, surtout, se serait-elle refusée à lui ? s’était-il dit. Ça l’excitait, qu’ils soient si différents : lui l’aristo british, et elle, née d’une liaison illégitime, menant une vie de bohème… bref, le genre de fille avec qui on va au lit, qui n’a ni frein, ni états d’âme quand il s’agit du sexe… ! Alors, avec la désinvolture des célibataires de ce monde, il venait de sauter dans un avion, en route vers l’Australie dans le seul but de coucher avec Maddie. Il la connaissait à peine – ils s’étaient croisés pendant un rapide voyage d’affaire – mais l’image de son corps suffisait à l’exciter. Ce qu’ils allaient faire ensemble lui brûlait déjà les reins. Il s’apprêtait à s’offrir une semaine torride ! Ensuite, très tranquillement, euphorique et indifférent, il tournerait la page, reprendrait son avion et rentrerait épouser sa fiancée légitime. La vie était décidément parfaite… trop ?

Mon avis : Quand j’ai lu le résumé du livre, je me suis dit que le héros était plutôt gonflé. Mais au final l’histoire n’est pas aussi expéditive, et même s’il ne prévoit pas forcément une relation de longue durée, il ne saute définitivement pas sur l’héroïne avant de l’abandonner. Ce livre est très léger et plutôt marrant. Et on a encore une héroïne déterminée, qui ne cache pas ses désirs et a un objectif qu’elle tait au héros (en rapport avec le titre en anglais d’ailleurs).
Je vous mets un petit extrait représentatif du caractère de l’héroïne (la réplique vient d’un personnage secondaire qui parle de Maddie à son mari) : « On dirait une lionne guettant sa proie. Chéri, ne crois-tu pas que nous devrions mettre en garde ce pauvre Miles ? »

Ultime trahison (Fugitive bride)
Désirs 2000
Australians (série multi-auteure), tome 18

Quand elle apprend que son mari ne l’aime pas et n’apprécie chez elle que sa docilité d’épouse amoureuse, Leah croit sombrer dans le désespoir. Mais c’est la fuite qu’elle choisit pour issue. Elle disparaît et refait sa vie sur un bateau, refuge mobile qui doit empêcher son mari de la retrouver. Jusqu’au jour cauchemardesque où embarque un homme qui, à quelques différences près, ressemble étrangement à celui qui l’a trahie. S’agit-il d’une ruse ? D’une ultime trahison ? L’instinct de Leah lui crie que oui. Mais la fascination pour l’ambiguïté de l’inconnu la pousse dans le piège…

Mon avis : Le livre le plus triste de cette sélection mais ce n’est pas pour ça qu’il arrive en dernier, c’est uniquement une question d’ordre alphabétique. Effectivement, l’héroïne assiste bien à la conversation mentionnée dans le résumé. J’ai eu énormément de peine pour elle et alors qu’habituellement je préfère une héroïne qui se bat et dit ses quatre vérités au héros, j’ai apprécié qu’elle disparaisse. Je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais disons que le héros réserve plein de surprises.

Son dernier livre : Un patron si mystérieux (The Billionaire's Cinderella Housekeeper)
Azur 2021

Lasse de sa vie nomade, Ruby aspire aujourd’hui à poser ses bagages. Le poste de gouvernante qu’elle vient de décrocher est la chance qu’elle attendait. Et puis, elle ne devrait même pas avoir à croiser son patron, un célèbre et mystérieux producteur toujours absent de sa vaste propriété de Sydney. Du moins c’est ce que pense Ruby, avant de tomber nez à nez avec Sebastian Marshall – l’homme le plus séduisant qu’elle ait jamais rencontré…

Mon avis : Entre son premier, où on sent encore l’influence des premiers Harlequin, et celui-là, on voit bien que Miranda a complètement délaissé les héros un peu brutaux. Son dernier livre est une histoire toute simple (trop probablement pour beaucoup qui veulent des conflits), comme j’aime, avec des héros et des personnages secondaires très sympathiques. Par contre clairement j’ai eu un petit coup au coeur en refermant le livre.


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