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Louise Françoise de Bourbon - Scandaleuse

Rinou - 29/03/2021

Mademoiselle de Nantes, Duchesse de Bourbon Condé (1673-1743)

Année du scandale : 1711.
Epoque : règne de Louis XIV.
Objet du scandale : fille légitimée du roi Louis XIV, mariée à un homme détesté, veuve et enfin libre elle vivra sa passion avec son amant du moment, le marquis de Lassay, grâce à une passerelle cachée reliant leurs deux résidences dont l’une (notre actuel Palais Bourbon) était la résidence de la Duchesse de Condé.

 

Louise Françoise de Bourbon est née le 1er juin 1673 à Tournai. Elle est le quatrième enfant, et la deuxième fille, du roi Louis XIV et de sa maîtresse Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, Madame de Montespan.

Lors de la campagne de Flandres du printemps 1673, Louis XIV a emmené la cour avec lui au siège de Maastricht ; sa favorite du moment, enceinte de neuf mois, a suivi en arrière garde avec ses propres carrosses. C’est à Tournai qu’elle ressent les douleurs de l’enfantement, et c’est là qu’elle met au monde une fille ; il s’agit de son sixième accouchement puisqu’elle a donné deux enfants légitimes à son époux, le marquis de Montespan, avant de succomber et de devenir la maîtresse du roi. Mais à l’époque de la naissance de Louise Françoise c’est toujours Louise de la Vallière qui est la favorite officielle, et sert de « paravent » au double adultère de la Montespan et de Louis XIV.

Louise de la Vallière est profondément malheureuse car le roi la délaisse. Cependant, comme elle est charitable et bonne, elle accepte de devenir la marraine de la petite fille née à Tournai, qui reçoit ses prénoms : Louise Françoise. A l’automne, la cour revient à Versailles et la petite fille est légitimée par le roi le 19 décembre 1673, en même temps que ses frères aînés : Louis Auguste duc du Maine (né en 1670) et Louis César comte de Vexin (né en 1672).

Le premier enfant, né en 1669, est mort tout jeune. Dans l’acte de légitimation le nom de sa mère ne sera pas mentionné puisqu’elle est toujours l’épouse du marquis de Montespan : le roi et sa maîtresse craignent que ce dernier ne cherche par vengeance à reconnaître « de jure » ces enfants. Par cet acte, Louise Françoise de Bourbon obtient le nom de « Mademoiselle de Nantes ».

Quelques mois plus tard, toujours en 1673, Mademoiselle de la Vallière, travaillée depuis des années par les dévots, et dans l’espoir de sauver son âme, entre en religion sous le nom de « Louise de la Miséricorde », laissant libre la place de favorite royale pour Mme de Montespan. Louise Françoise de Bourbon est confiée dès son jeune âge à Madame Scarron (future marquise de Maintenon) en même temps que ses deux frères, et élevée dans une maison privée de la rue de Vaugirard, en attendant que la nichée ne s’agrandisse puisque la fertilité de Mme de Montespan ne connait pas de frein.

L’année suivante, Louise Marie de Bourbon, Mademoiselle de Tours (née en novembre 1674) vient rejoindre Louise Françoise et ses frères. La petite Louise Françoise s’attache beaucoup à cette jeune soeur qui mourra prématurément à l’âge de six ans, en 1681. La douleur de Mademoiselle de Nantes est mentionnée dans une lettre de Mme de Montespan à son fils, le duc du Maine : « …Je ne vous parlerai pas de mon chagrin, vous êtes vous-même bien bon pour ne pas l’avoir vécu vous-même, quant à Mademoiselle de Nantes, elle l’a ressenti violemment comme si elle était âgée de  vingt ans et a reçu à l’occasion la visite de la reine et de Mme la Dauphine… »

Louise Françoise de Bourbon ne sera jamais proche de sa demi-soeur Marie Anne de Bourbon, princesse de Conti (fille de Louis XIV et de la Vallière), traitant celle-ci de « sac à vin », ni de sa jeune soeur Françoise Marie de Bourbon, Mademoiselle de Blois (née en 1677), avec qui elle entre très tôt en compétition, et qui est aussi blonde qu’elle est brune.

Elle aura aussi peu d’affinité avec le dernier enfant de Mme de Montespan : Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, qui naitra en 1678. Très vite, Mademoiselle de Nantes se passionne pour la musique et la danse et devient une excellente danseuse. De plus, elle est une enfant plutôt jolie et vive. Elle a hérité de sa mère l’esprit vif et caustique des Mortemart, qui aura le mérite de retenir l’attention du roi qui s’amuse de ses répliques et de ses réparties.

Saint Simon la décrit ainsi : « …Tout amusement semblait le sien ; aisée avec tout le monde, elle avait l’art de mettre chacun à son aise ; rien en elle qui n’allât naturellement à plaire avec une grâce non pareille jusque dans ses moindres actions, avec un esprit tout aussi naturel, qui avait mille charmes. N’aimant personne, connue pour telle, on ne se pouvait défendre de la rechercher ni de se persuader jusqu’aux personnes qui lui étaient les plus étrangères, d’avoir réussi auprès d’elle. Les gens même qui avaient le plus lieu de la craindre, elle les enchaînait, et ceux qui avaient le plus de raisons de la haïr avaient besoin de se les rappeler souvent, pour résister à ses charmes. Jamais la moindre humeur, en aucun temps, enjouée, gaie, plaisante avec le sel le plus fin, invulnérable aux surprises et aux contretemps, libre dans les moments les plus inquiets et les plus contraints, elle avait passé sa jeunesse dans le frivole et dans les plaisirs qui, en tout genre et toutes les fois qu’elle le put allèrent à la débauche. Avec ces qualités, beaucoup d’esprit, de sens pour la cabale et les affaires, avec une souplesse qui ne lui coûtait rien ; mais peu de conduite pour les choses de long cours, méprisante, moqueuse piquante, incapable d’amitié et fort capable de haine, et alors, méchante, fière, implacable, féconde en artifices noirs et en chansons les plus cruelles dont elle affublait gaiement les personnes qu’elle semblait aimer et qui passaient leur vie avec elle. C’était la sirène des poètes, qui en avait tous les charmes et les périls ; avec l’âge, l’ambition était venue, mais sans quitter le goût des plaisirs, et ce frivole lui servit longtemps à masquer le solide… »

Le 25 mai 1685, à l’âge de onze ans, Louise Françoise de Bourbon épouse Louis III de Bourbon Condé, duc de Bourbon, petit-fils du Grand Condé, âgé de dix-sept ans. Il y a beaucoup de magnificence à sa noce, et peu de véritable joie : elle croule sous le poids des pierreries. Mme de Maintenon dit : « sa coiffure pesait plus qu’elle ». A l’occasion de ce mariage, Louis XIV donne une dot d’un million de livres à sa fille. Elle quitte alors le nom de « Mademoiselle de Nantes » pour devenir « Madame la Duchesse ».

Quelques mois après son mariage, elle attrape la variole lors d’un séjour à Fontainebleau. Alors que son mari déserte son chevet, c’est le Grand Condé qui prend soin d’elle. Il mourra de la variole quelques semaines plus tard, ayant probablement contracté la maladie au chevet de la jeune fille.

Le mariage de Louise Françoise de Bourbon n’est pas heureux. Elle donne naissance à neuf enfants, mais son époux est un être violent, cruel, qui a hérité de la folie issue, semble-t-il, du côté de sa grand-mère paternelle née Plessis de Richelieu (famille du cardinal). Cependant il fera la fortune de sa famille en se montrant toujours soumis à son royal beau-père.

Proche de sa mère, Louise Françoise de Bourbon voit celle-ci se faire éclipser par la marquise de Maintenon, son ancienne gouvernante, et reléguer loin de Versailles. En 1691 Mme de Montespan quitte la cour, et Louise Françoise la visitera souvent au couvent des Filles de Saint Joseph, rue Saint Dominique à Paris, où elle s’est retirée. Elle se rapproche ainsi de cette mère méconnue et sera profondément affectée par sa mort en 1707. Le roi, dont le coeur est sec, interdira à la cour de porter le deuil de son ancienne maîtresse. Mais Louise Françoise et sa soeur Françoise Marie (devenue par son mariage en 1692 duchesse d’Orléans), ainsi que leur jeune frère le comte de Toulouse, décideront de ne pas assister aux manifestations de la cour et prendront le deuil, contrairement à leur frère aîné le duc du Maine, plus proche de la Maintenon et qui ne s’est jamais entendu avec leur mère.

Liée à un homme qu’elle n’aime pas et qui la maltraite verbalement, Louise Françoise de Bourbon tente de se consoler vers 1695 avec un autre prince du sang de la maison de Condé : François Louis de Bourbon prince de Conti, le séduisant beau-frère de sa demi-soeur Marie Anne de Bourbon princesse de Conti (fille du roi et de Mademoiselle de la Vallière).

Ce dernier est marié avec la soeur aînée du mari de Louise Françoise de Bourbon, ainsi les deux couples se rencontrent fréquemment. Certains pensent même que la quatrième fille de Louise Françoise, Marie Anne (née en 1697), est issue de cette liaison. Elle est protégée par son demifrère, le Dauphin, qui favorise les rencontres du couple à Meudon, son lieu de résidence. Il vit luimême une histoire d’amour secrète avec une fille d’honneur de Marie Anne de Bourbon, princesse de Conti.

Selon Mme de Caylus : « …le prince de Conti ouvrit les yeux sur les charmes de cette princesse, à force de s’entendre dire de ne pas la regarder, il l’aima passionnément, et si de son côté elle a aimé quelque chose c’est assurément lui… ils avaient un confident, Mr le Dauphin… »

La jeune duchesse est belle, pleine de grâce et de malignité. Mais Louise Françoise de Bourbon boîte légèrement, ce qui n’empêche pas Madame Palatine (mère du Régent) de déclarer : « je ne sais pas comment fait la Duchesse, mais au lieu d’être moins bien, parce qu’elle boîte, rien ne lui sied si bien, cela lui donne un agrément de plus ».

Saint Simon rajoutera : « …elle avait une taille contrefaite, ce qui s’apercevait peu, elle avait une figure formée par les plus tendres Amours, et son esprit était fait pour se jouer d’eux, à son gré, sans en être dominée, n’aimant personne, connue pour telle, on ne pouvait se défendre de la rechercher… »

En 1709, le père de son époux meurt et ce dernier devient Prince de Condé. Louise Françoise de Bourbon est donc princesse. Son mari, qui a eu vent de son infidélité avec le prince de Conti, lui mène une vie infernale. La même année, François Louis de Bourbon prince de Conti, l’homme qu’elle aime passionnément, meurt à son tour, seulement âgé de quarante-cinq ans. L’année suivante, en 1710, la mort emporte aussi son époux détesté, la libérant
enfin d’un mariage malheureux. Belle, libre, provocante, elle est redoutée pour son esprit mordant, et Louise Françoise de Bourbon anime la vie de la Cour à la fin du règne de Louis XIV.

Mme de Caylus la décrit ainsi : « …ses grâces et ses charmes sont bien au-dessus de mes éloges, ce n’est pourtant ni une taille sans défaut, ni ce qu’on appelle une beauté parfaite : ce n’est pas non plus à ce que je crois un esprit d’une étendue infinie… »

A la mort de son époux, Louise Françoise de Bourbon devient « Madame la duchesse douairière ». Elle est très proche de son demi-frère, le Grand Dauphin, qui a facilité ses amours et règne sur le château de Meudon : elle espère beaucoup du futur règne de «Monseigneur», qui aurait dû succéder à Louis XIV puisqu’il était son fils aîné. Mais le Dauphin meurt en 1711, avant son père, et cette disparition ruine tous les espoirs de Louise Françoise de Bourbon. Louis de Bourbon duc de Bourgogne, fils aîné du Dauphin, devient alors le nouvel héritier du trône. Mais l’épouse de  ce dernier, Marie Adélaïde de Savoie, mère du futur LouisXV, ne s’entend guère avec Louise Françoise. Les morts successives du duc de Bourgogne et de son épouse en 1712, puis du roi Louis XIV en 1715, entraînent l’ascension de son beau-frère, le duc d’Orléans, qui devient Régent. Par la même occasion la jeune soeur de Louise Françoise, Françoise Marie de Bourbon, avec qui elle ne s’entend pas, obtient la place très enviée d’épouse de l’homme fort du moment.

Louise Françoise de Bourbon se jette alors dans la spéculation financière, et fait fortune grâce au système de Law. En 1722 elle commence la construction
de sa résidence parisienne, qui deviendra le palais Bourbon. Largement inspiré du Grand Trianon, il possède de vastes salles de réception, une Galerie qui donne sur la Seine, et un salon donnant directement sur les Tuileries à l’est. C’est l’architecte italien Lorenzo Giardini qui le construit, jusqu’à sa mort en 1724, puis Jacques Gabriel prend sa succession jusqu’à l’achèvement du palais en 1728.

En 1711, à trente-huit ans, Louise Françoise de Bourbon a pris pour amant Léon de Madaillan de Lesparre, marquis de Lassay. Elle lui cède une partie des terrains du côté des Invalides afin qu’il puisse faire élever un hôtel semblable au sien. L’hôtel de Lassay (1724) est construit dans le même alignement que le Palais Bourbon et est aujourd’hui la résidence du président de l’Assemblée Nationale. Les amants construisent une galerie qui relie les deux bâtiments, leur permettant de se rencontrer plus discrètement.

Sous la Régence, Louise Françoise de Bourbon est fréquemment occupée par les péripéties amoureuses de sa deuxième fille, Louise Elisabeth de Bourbon princesse de Conti, qui est battue par son mari à cause de ses infidélités et trouvera refuge après d’elle au Palais Bourbon. Elle n’a que peu d’influence sur ses autres enfants : sa fille aînée, Marie Anne, devenue religieuse, est mentalement perturbée (tare familiale) ; son fils aîné, Louis-Henri (M. le Duc) est soumis à sa maîtresse, Mme de Prie, et mourra en exil en 1740 ; son autre fils, le comte de Charolais, rappelle par bien des côtés son père, étant comme lui cruel et débauché... Quant au comte de Clermont, il ne se mariera pas et entretient très librement de nombreuses maîtresses.

A la mort du Régent, Louise Françoise de Bourbon continue d’avoir une place de choix à la cour. En 1737, le roi lui demande de devenir la marraine de son fils Louis, Dauphin de France. Elle est très appréciée par Louis XV et reste l’une des rares personnalités de la cour à appartenir au temps de Louis XIV et à faire partie de la famille royale. Le jeune roi lui témoigne toujours de l’amitié et du respect ; il la considère comme sa grand-mère. Souvent, Louise-Françoise de Bourbon évoque ses souvenirs avec le monarque, lui parle de ses parents et de son grand-père, le Grand Dauphin.

C’est dans son palais Bourbon que Louise Françoise de Bourbon, duchesse douairière de Condé, meurt à l’âge de soixante-dix ans, le 16 juin 1743. Elle est enterrée au Carmel du faubourg Saint Jacques, sur la rive gauche du quartier latin. Dans son oraison funèbre, l’évêque de Valence dira : « Ornement de la cour, elle a enchanté le monde par toutes les vertus que le monde admire, elle en a fait les délices par les bontés de son coeur et la douceur de son caractère ». Son dernier amant, le marquis de Lassay, lui survivra jusqu’en octobre 1750.


Lafouine77


Sources :
« Mme de Montespan » de Michel de Decker
« Les bâtards du Soleil » d’Eve de Castro

 

Descendance de Louise Françoise de Bourbon duchesse de Condé jusqu’aux petits-enfants :
Louise-Françoise de Bourbon, née le 1er juin 1673, Tournai, province de Hainaut (Belgique), baptisée le 18 décembre 1673, décédée le 16 juin 1743, Paris, inhumée le 18 juin 1743, couvent des Carmélites du faubourg Saint Jacques, Paris (à l’âge de 70 ans).
Mariée le 24 juillet 1685, Versailles (Yvelines), avec Louis III de Bourbon-Condé, prince de Condé (6e), duc de Guise (9e), duc d’Enghien, né le 11 octobre 1668, l’Hôtel de Condé à Paris, baptisé le 16 janvier 1680, chapelle du Vieux-Château de Saint-Germain-en-Laye, décédé le 4 mars 1710, Versailles (Yvelines), inhumé, Vallery (à l’âge de 41 ans), colonel de Bourbon-Infanterie (28 décembre 1686), maréchal de camp (2 avril 1690), lieutenant général (3 mai 1692) ... dont
• Marie-Anne, née le 22 décembre 1690, Versailles, baptisée le 4 septembre 1703, abbaye de Fontevrault, décédée le 30 août 1760, Villejuif, inhumée, abbaye de Saint Antoine des Champs (à l’âge de 69 ans), religieuse à Fontevraud (1706), abbesse de maubuisson, abbesse de Saint Antoine des Champs (1723)
• Louis IV Henri, prince de Condé (7e), duc de Bourbon et d’Enghien, duc de Guise (10e), né le 18 août 1692, Versailles, Yvelines, baptisé le 24 novembre 1698, chapelle du château, Versailles, Yvelines, décédé le 27 janvier 1740, Chantilly, Oise, inhumé le 10 février 1740, Enghien (à l’âge de 47 ans). Marié le 9 juillet 1713, Versailles (Yvelines), avec Marie-Anne de Bourbon-Conti, duchesse de Bourbon, née le 18 avril 1689, Versailles (Yvelines), décédée le 21 mars 1720, Paris, inhumée le 24 mars 1720, couvent des Carmélites du faubourg saint jacques, Paris (à l’âge de 30 ans) Relation en 1723 avec Agnès Berthelot de Pléneuf, née en 1698, décédée le 7 octobre 1727, Courbépine (Eure), inhumée, dans le choeur de l’église de Courbépine (à l’âge de 29 ans), dame du palais de la reine Marie Lecszinska de 1725 à 1726 .
Marié le 24 juillet 1728, Sarry, avec Caroline von Hessen-Rheinfels- Rotenburg, née en 1714, décédée le 14 juin 1741, inhumée le 24 juin 1741, couvent des Carmélites, rue Saint Jacques, Paris (à l’âge de 27 ans) ... dont
• Louis V Joseph, prince de Condé (8e), duc d’Enghien, duc de Guise (11e), né le 9 août 1736, Paris (Paris), baptisé le 29 novembre 1742, chapelle du roi, Notre-Dame, Versailles (Yvelines), décédé le 13 mai 1818, Chantilly (Oise) (à l’âge de 81 ans), gouverneur de Bourgogne (1754), grand maître de la maison du Roi. Marié le 3 mai 1753, paroisse Notre-Dame, Versailles (Yvelines), avec Charlotte Godefride de Rohan, née le 7 octobre 1737, hotel de Soubise (Paris), décédée le 4 mars 1760, Palais Bourbon (Paris), inhumée, couvent des Carmélites du faubourg St Jacques à Paris. (à l’âge de 22 ans) .
Marié le 26 décembre 1808, Wanstead, Essex (England), avec Maria Caterina, Marchesa Brignole Sale, née le 7 octobre 1737, Gênes (Italie), décédée le 18 mars 1813, Wimbledon (Grande-Bretagne), inhumée, Cappella di San Luigi Gonzaga di Summerstown (Wimbledon) (à l’âge de 75 ans) Relation avec Armande Félice de La Porte Mazarin, née le 3 septembre 1691, décédée le 14 octobre 1729, Notre-Dame,Versailles (Yvelines) (à l’âge de 38 ans), dame du palais de la reine Marie Lecszinska le 27 avril 1725 jusqu’en 1729.
• Henriette, née le 23 avril 1725, Paris, décédée le 11 septembre 1780, Beaumont-lès-Tours, Tours (Indre-et-Loire) (à l’âge de 55 ans). Mariée le 16 novembre 1740 avec Jean Roger de Laguiche, comte de Sévignon, né le 14 juillet 1719, Sivignon, décédé le 28 janvier 1770, Paris (à l’âge de 50 ans), lieutenant-général
• Louise-Elisabeth, princesse de Conti, née le 22 novembre 1693, Versailles (Yvelines), baptisée le 24 novembre 1698, en la chapelle du château de Versailles (Yvelines), décédée le 27 mai 1775, Paris (Paris), inhumée le 30 mai 1775, chapelle Saint Louis, église Saint-Sulpice, Paris (Paris) (à l’âge de 81 ans). Mariée le 9 juillet 1713, Versailles (Yvelines), avec Louis-Armand II de Bourbon-Conti, prince de Conti (4e, 1709), duc de Mercoeur (6e, 1723-1727), né le 10 novembre 1695, Versailles (Yvelines), baptisé le 30 juin 1704, chapelle royale du château, Versailles (Yvelines), décédé le 4 mai 1727, Paris (Paris), inhumé le 16 mai 1727, Paris, saint-André des Arts (à l’âge de 31 ans), gouverneur du Poitou .. dont
• Louis, comte de La Marche, né le 28 mars 1715, décédé le 31 juillet 1717, Paris, inhumé, Carmélites de la rue Saint Jacques, Paris (à l’âge de 2 ans).
• Louis-François Ier, prince de Conti (5e, 1727), duc de Mercoeur (7e, 1727-1770), comte de La Marche, seigneur de Silly, d’Ognes, du Plessis- Belleville et de Saint-Pathus (1763), seigneur de Villiers-Adam et de Stors, né le 13 août 1717, hôtel de Conti (Paris), baptisé le 23 avril 1721, Saint Germain l’Auxerrois (Paris), décédé le 2 août 1776, L’Isle-Adam (à l’âge de 58 ans), gouverneur du Poitou, lieutenant-général (1735).
Marié le 22 janvier 1732, Versailles (Yvelines), avec Louise-Diane d’Orléans, née le 27 juin 1716, Palais Royal, Paris (Paris), baptisée le 19 janvier 1732, décédée le 26 septembre 1736, Chateau d’Issy, inhumée, Église Saint-André-des-Arts, Paris (Paris) (à l’âge de 20 ans) Relation en 1761 avec Louise-Jeanne de Durfort, duchesse de Mazarin et de La Meilleraye, née le 1er septembre 1735, Paris, décédée le 17 mars 1781, Paris (France), inhumée, Chilly (à l’âge de 45 ans), dame pour accompagner Madame Adélaïde de 1756 à 1760 .
Relation avec Marie Claude Gaucher, née en 1747, Charleville, décédée.
• Louis Armand, né le 19 août 1720, décédé le 1er mai 1722, Paris, saint-André des Arts (à l’âge de 20 mois).
• Charles, comte d’Alais, né le 5 février 1722, Paris, décédé le 7 août 1730 (à l’âge de 8 ans).
• Louise-Henriette, princesse de Conti, née le 20 juin 1726, Paris (Paris), baptisée le 29 novembre 1742, décédée le 9 février 1759, Palais royal, Paris (Paris), inhumée, église royale du Val-de-Grace, Paris (Paris) (à l’âge de 32 ans). Mariée le 17 décembre 1743, Versailles (Yvelines), avec Louis- Philippe, duc d’Orléans (4e, 1752-1785), duc de Chartres, de Valois, de Nemours et de Montpensier (1752-1785), né le 12 mai 1725, Versailles, baptisé le 2 juin 1732, Versailles - Notre-Dame, décédé le 18 novembre 1785, Château de Sainte-Assise-en-Brie (à l’âge de 60 ans).
• Louise-Anne, née le 23 juin 1695, Versailles, baptisée le 24 novembre 1698, en la chapelle du château de Versailles, décédée le 8 avril 1758, en son hôtel de la rue de Grenelle (hôtel de Rothelin- Charolais) (Paris), inhumée le 13 avril 1758, dans la chapelle du couvent des Carmélites, rue Saint-Jacques (à l’âge de 62 ans).
Relation en 1716 avec Louis de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu (3e, 1715), duc de Fronsac-1715, né le 13 mars 1696, Paris (Paris), baptisé le 15 février 1699, Notre Dame, Versailles (Yvelines), décédé le 8 août 1788, en son hotel parisien, inhumé, crypte de la chapelle Sainte-Ursule des ducs de Richelieu, La Sorbonne (Paris) (à l’âge de 92 ans) ... dont
• Nn, né en septembre 1716.
Relation en 1728 avec Pierre Howell, né en 1708, officier aux Gardes ... dont
• Nn, né en août 1728.
• Marie-Anne, née le 16 octobre 1697, Paris, décédée le 11 août 1741, Paris, inhumée le 16 août 1741, couvent des Carmélites (rue St Jacques) à Paris (à l’âge de 43 ans), dame de compagnie de la duchesse de Berry (Marie Louise Elisabeth d’Orléans) de 1710 à 1716, sa cousine, et chef du conseil et surintendante de la maison de la reine Marie Lecszinska de 1725 à 1741. Mariée en 1719 avec Louis de Melun, prince d’Epinoy (8e), duc de Joyeuse (octobre 1714), comte de Saint Pol, vicomte de Gand, prince du Saint Empire, né en octobre 1694, tué le 31 juillet 1724, Chantilly (Oise) (à l’âge de 29 ans)
• Charles, comte de Charolais, né le 19 juin 1700, Versailles (Yvelines), baptisé le 19 février 1710, Notre-Dame, Versailles (Yvelines), décédé  le 23 juillet 1760, Paris (à l’âge de 60 ans), gouverneur de Touraine. Marié avec Ne Delisle, « fille de l’Opéra » .. dont
• Nn, né en 1723, décédé en 1723, Versailles (Yvelines).
Relation avec Marguerite Caron de Rancurel, dame de Lassone, décédée le 24 février 1800, Paris (Paris) . dont
• Marie Marguerite, née le 17 août 1752, baptisée le 18 août 1752, église Saint-Roch, Paris, décédée en 1830 (à l’âge de 78 ans). Mariée le 16 décembre 1769 avec Nicolas, comte de Puget, seigneur de Villers-le-Sec, de Heiltz-le-Maurupt, de Bignicourt et de Maupas, décédé le 3 octobre 1777, lieutenant-colonel des grenadiers royaux, colonel d’infanterie, gouverneur de Mailly.
• Charlotte Marguerite Élisabeth, dame de Lassone, née le 1er août 1754, baptisée le 3 août 1754, Saint-Roch, Paris, décédée le 12 septembre 1839 (à l’âge de 85 ans). Mariée le 2 février 1772 avec François Xavier Joseph de Lowendal, né le 28 décembre 1742, Warszawa, décédé le 20 septembre 1808, Den Haag (à l’âge de 65 ans), brigadier des armées du roi, colonel du régiment d’Armagnac commandant les troupes de l’île Guadeloupe en 1778, Maréchal de camp
• Henriette, née le 14 janvier 1703, château, Versailles (Yvelines), décédée le 19 septembre 1772, Beaumont les Tours (à l’âge de 69 ans), abbesse de Beaumont les Tours de 1733 à 1772.
• Élisabeth-Alexandrine, née le 5 septembre 1705, Paris, baptisée le 8 octobre 1708, Paris (saint-Sulpice), décédée le 15 avril 1765, Paris, inhumée, au couvent des Carmélites (rue St Jacques) à Paris (à l’âge de 59 ans).
• Louis-Henry, comte de Clermont, né le 15 juin 1709, Versailles (Yvelines), baptisé le 15 novembre 1717, chapelle des Tuileries, Louvre, décédé le 16 juin 1771, Paris (Paris), inhumé le 19 juin 1771, Enghien (à l’âge de 62 ans), comteabbé de Clermont, grand-maître de la Grande Loge de France. Relation entre 1733 et 1741 avec Marie Anne de Cupis de Camargo, née le 15 avril 1710, Bruxelles, décédée le 28 avril 1770, Paris (à l’âge de 60 ans), danseuse .
Marié en 1765 avec Élisabeth Claire Le Duc, née vers 28 mai 1721, Paris, décédée en 1792 (à l’âge de peut-être 71 ans), danseuse de l’Opéra ... dont
• Nn, né en 1766, décédé en 1800 (à l’âge de 34 ans).
• Ne, née en 1768, décédée.
Relation avec Léon de Madaillan, marquis de Lassay, né en 1681, décédé le 7 octobre 1750, inhumé, dans le choeur de la chapelle des bénédictines de Lassay (à l’âge de 69 ans), colonel du régiment d’Enghien, brigadier des armées du Roy.


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