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Dix pour cent

Rinou - 05/12/2020

« Dix pour cent » est une série télévisée française créée en 2015 par Fanny Herrero (1974), scénariste, auteure, showrunneuse française. La série est diffusée sur France 2 dès le 14 octobre 2015, puis sur Netflix. Elle est composée de quatre saisons comportant chacune six épisodes. La créatrice, Fanny Herrero, est la fille du charismatique ancien joueur de rugby, Daniel Herrero. Pour ceux qui « cherchent », c’était le gars frisé avec son éternel bandeau rouge dans les cheveux.

Au casting de la série, une pléiade d’acteurs. Chaque saison réserve son lot de célébrités, mais toutes conservent un noyau plutôt hétéroclite. Il s’agit de Camille Cottin (1978) dans le rôle d’Andréa, Thibault de Montalembert (1962) dans le rôle de Matthias, Grégory Montel (1976) dans le rôle de Gabriel, Liliane Rovère (1933) dans le rôle d’Arlette, Fanny Sidney (1987) dans le rôle de Camille, Stéfi Celma (1986) dans le rôle de Sofia, Nicolas Maury (1980) dans le rôle d’Hervé et Laure Calamy (1975) dans le rôle de Noémie. C’est lors de la saison 2 qu’Assaâd Bouab (1980) rejoint le casting dans le rôle d’Hicham.

Les stars dans leur propre rôle
• Saison 1 : Nathalie Baye, Audrey Fleurot, Julie Gayet, Line Renaud, François Berléand, Cécile de France, Joey Starr, Laura Smet, Gilles Lellouche, Zinedine Soualem, Françoise Fabian.
• Saison 2 : Fabrice Luchini, Juliette Binoche, Virginie Efira, Isabelle Adjani, Guy Marchand, Julien Doré, Norman Thavaud, Ramzy Bedia, Christophe Lambert, Aymeline Valade, Michel Drucker.
• Saison 3 : Monica Bellucci, Gérard Lanvin, Béatrice Dalle, Line Renaud, Jean Dujardin, Isabelle Huppert, Julien Doré, Cédric Kahn, Françoise Fabian, Soufiane Guerrab, Joey Starr.
• Saison 4 : José Garcia, Charlotte Gainsbourg, Sandrine Kiberlain, Jean Reno, Franck Dubosc, Mimie Mathy, Valérie Donzelli, Nathalie Baye, Guillaume Galienne, Muriel Robin, Xavier Beauvois, Tony Parker, Bernard Verley, Julie Gayet, Rayane Bensetti et Sigourney Weaver. Cette dernière a accepté de participer à la saison 4 sans même lire le script. Grande fan de la série, la star américaine, francophone, a accepté immédiatement le rôle, très enthousiaste.

« Dix pour cent » a vu le jour dans l’imagination du très talentueux Dominique Besnehard (je pourrais l’écouter parler pendant des heures), associé à Michel Feller. Tous deux travaillaient en tant qu’agents pour la très connue agence « Artmedia » quand l’idée a germé. La série devait s’appeler « 10, avenue George V », l’adresse où est installée « Artmedia ». C’est Canal + qui devait, à l’origine, la diffuser. Des divergences d’opinion ont fait capoter le projet qui a été relégué dans un placard. Malgré ça, Dominique Besnehard n’a jamais fait une croix sur son idée et, des années plus tard, elle voit le jour sur France Télévision, avec aux commandes pour les trois premières saisons Fanny Herrero, comme seule maîtresse d’oeuvre.

Au début, beaucoup de stars ont refusé de jouer dans la série. Les doutes subsistaient quant à l’avenir de « Dix pour cent » puis, après une nouvelle « recherche » de personnalités, la série décolle. Les décors sont inspirés des vraies agences Artmedia et Adéquat. Suivant le pays où la série est diffusée, son nom change. Ainsi, au Québec elle s’appelle « Appelez mon agent » et dans les pays anglophones, comme l’Angleterre et les États-Unis, « Call my agent ».

Synopsis :
Chaque jour, quatre agents de comédiens, aux personnalités hautes en couleur et aux vies personnelles compliquées, se battent pour trouver les meilleurs rôles pour leurs prestigieux clients. Andréa, Matthias, Gabriel et Arlette, agents et associés principaux de l’agence artistique ASK (Agence Samuel Kerr) jonglent constamment entre des situations cocasses, et manipulent pour arriver à leurs fins. Lorsque le fondateur de l’agence, et principal agent, Samuel Kerr décède, ils se débattent pour sauver leur boulot. Bien souvent, leur vie privée se mêle à la vie de l’agence et tout se complique. Dans la première saison, Camille, la fille illégitime de l'un des agents, débarque à Paris pour chercher un boulot. Andréa tombe sous le charme d’une inspectrice des impôts et Gabriel découvre le talent caché de la réceptionniste...

Mon avis :
Au début, je me suis demandé : « C’est quoi, cette série ? ». Franchement, ça ne m’emballait pas trop. Les extraits diffusés ne m’ont pas convaincue. Du coup, j’ai passé mon tour. Puis, plusieurs mois plus tard, en en discutant autour de moi, je me suis laissée tenter. Quelle bonne idée ! Une fois commencé, je n’ai plus pu m’arrêter. J’ai adoré ! Innovant, drôle, instructif. Tout m’a plu. Les acteurs sont super bien choisis, les dialogues très drôles, les situations plutôt cocasses, voire rocambolesques. Aucun temps mort, ça c’est certain !

Quelle bonne idée d’avoir eu envie de nous embarquer dans le milieu méconnu des agents. Le fait que l’idée ait germé dans l’esprit de Dominique Besnehard est un avantage certain. En effet, ça fait de très nombreuses années que je suis scotchée devant mon écran dès qu’il ouvre la bouche. Chaque fois qu’il parle de son ancien métier, je l’écoute, fascinée. Non non, ce n’est pas trop fort A ! Vous l’aurez compris, cette série est une vraie petite pépite pour moi.

Ruby

Dix pour cent by Riri

J’ai découvert Dix pour cent pendant le premier confinement (l’avantage de prendre une série en retard c’est qu’on peut faire des marathons A). Pour tout dire, comme quelques copines lol, je ne suis pas très fan des séries ou des films français hah ! Et les deux premiers épisodes m’ont laissée dubitative. C’est ma fille de vingt-deux ans qui m’a presque forcée à regarder Dix pour cent. En effet, c’était son tour de proposer quelque chose de regardable en famille. Donc elle propose cette série dont elle avait regardé deux épisodes, sachant qu’elle aime encore moins que moi les séries françaises. Et au bout du troisième épisode, ça y est toute la famille est embarquée.
Même mon mari qui regarde la télé avec les écouteurs sur les oreilles ou la guitare à la main se met à écouter et regarder.

Dix pour cent c’est donc une de ces séries intergénérationnelles, moderne et dynamique, qui réconcilient les goûts de toute une famille. Pour le coup c’est une bonne comédie à la française, assez bon chic bon genre, et même classy puisqu’elle nous emmène dans les coulisses des Césars, du Festival de Cannes ou encore dans quelques grands restaurants ou palaces.

On a aimé (en famille) l’autodérision des acteurs et célébrités, et aussi celle du cinéma qui ne se prend pas au sérieux. On passe son temps à se demander si c’est vrai. En tout cas c’est rendu très plausible, ou le fait de les voir un peu à contre-pied de ce qu’on s’imagine d’eux, ou de les voir « normaux » ou vulnérables, apporte tout son charme à la série. Ce florilège de stars françaises mais internationales, primées ici et ailleurs, et aussi les vraies stars américaines qui se sont prêtées au jeu de Dix pour cent, donnent du cachet à la série. Je me souviens qu’à partir de la deuxième saison je me suis vraiment laissée emporter par le côté paillettes et que je me suis dit « waouh ils ont vraiment eu du beau monde ».

Mes épisodes préférés
Saison 1 / épidode 3 : Nathalie Baye et Laura Smet
L’intrigue mère-fille était rigolote et la pirouette de sortie bien trouvée. Laura m’est apparue bien différente de la névrosée que je m’imaginais.
Saison 2 / épisode 6 : Juliette Binoche
Une fin en apothéose pour cet épisode et pour cette saison. J’adore le discours qu’elle a fait soi-disant pour le Festival de Cannes, alors que je la trouvais vraiment cruche et que je n’apprécie pas spécialement ses rôles et ses films. Son passage dans Dix pour cent me l’a rendue sympathique.

Saison 3 / épisode 4 : Isabelle Huppert
J’aime beaucoup le personnage un peu fou, archibosseuse et casse-cou qu’ils lui ont attribué. J’ai lu quelque part qu’elle n’était pas satisfaite de son rôle mais je l’ai trouvé très réussi. Pour moi c’est une pointure du cinéma français qui s’est super bien exportée.
Saison 4 / épisode 5 : Sigourney Weaver
Si c’est pas la classe d’avoir réussi à avoir Sigourney Weaver, pour une fan d’Alien comme moi, c’était la cerise sur le gâteau. Bien sûr rien à voir avec son personnage de Ripley, Sigourney se montre exigeante, un peu diva mais de façon « acceptable » vu son CV. Un épisode hollywoodien !

L’histoire en fond des personnages principaux est à un moment ou un autre attachante. Tous comptent fleurette ou trouvent le grand A, sauf Camille mais elle découvre l’amour d’un père et d’ailleurs pour moi c’est le personnage principal qui commence l’histoire et boucle la boucle à la fin.
• Andréa Martel : on s’attendait tellement à retrouver « Connasse » qu’on est presque blasé de découvrir son personnage. Derrière son caractère bien trempé elle gagne à être connue. Même avec son bébé elle est finalement étonnante.
• Mathias Barneville : un personnage digne d’une saga américaine. J’ai été balancée de gauche à droite entre les « mais non, il va pas le faire… ah si, il l’a fait » et les « ah quand même il a entendu raison ». Au final je l’ai détesté, puis il est remonté dans mon estime, puis a à nouveau dégringolé pour finir en « pfff ah la la ! » et tout ça à plusieurs reprises...
• Gabriel Sarda : un poil exaspérant mais c’est le bon petit Gabriel au service des stars. C’est celui dont le comportement me semble le plus proche de ce que je m’imagine des agents (je me plante surement complètement).
• Arlette Azémar : même Arlette a de jolies histoires de coeur, d’il y a plus de trente ans mais avec des noms à sensation A.
• Camille Valentini : c’est selon moi le « héros féminin » de l’histoire. Et d’ailleurs c’est son histoire qui m’a fait « tenir » sur plus de trois épisodes et qui a fait que j’ai eu envie de tout regarder ensuite. Enfin, pour elle et aussi pour découvrir de nouvelles stars.
• Noémie Leclerc : plutôt controversée, je l’ai trouvée TSTL sur plus de la moitié de la série. Puis finalement son côté battant a eu raison de mon exaspération à la quatrième saison. Noémie a selon moi eu son moment Kamala Harris.
• Hervé André-Jezack : le personnage le plus fragile et le plus sensible. Lui aussi j’ai aimé ce qu’il est devenu à partir de la saison 3, et je suis très contente de son épilogue.
• Sofia Leprince : elle est à l’affiche mais c’est le personnage qui m’a le moins intéressée. Non pas qu’elle soit antipathique, juste qu’elle ne m’a pas tapé dans l’oeil.
• Hicham Janowski : sous ses apparences implacables et froides de serial entrepreneur, je trouve que c’est LE « héros masculin » de la série. J’aime sa logique et ses coups de génie, même quand ça se retourne contre lui-même.

Dix pour cent by Fabiola

Personnellement, je suis comme Riri en pire, c’est-à-dire que je ne suis pas fan de séries télé et encore moins françaises. Cela faisait quelques temps déjà que Les Romantiques parlaient de cette série sans que je m’y intéresse particulièrement. Et puis un jour (il n’y a pas si longtemps) j’ai réalisé que Sigourney Weaver allait tourner dedans. Clairement, c’est ce qui m’a décidée à la regarder depuis le début. A mon sens, Sigourney est l’une des meilleures actrices au monde, qu’elle joue dans cette série en dit long sur son succès.

Au final, j’ai regardé le premier épisode que j’ai beaucoup aimé et enchaîné jusqu’à la dernière saison. Par contre, autant j’aime beaucoup les trois premières saisons, autant j’ai été déçue par la dernière et je suis contente que cela s’arrête là (et je rajoute : typiquement le genre de fin bien français). Pourquoi les trois premières saisons ? C’est grâce aux fins relativement bonnes malgré les conflits, les caprices des stars, les épreuves et quelques personnages antipathiques.

A chaque fin d’épisode, il y avait toujours une solution assez satisfaisante, et c’est ce qui fait que j’ai beaucoup aimé la série au final. Malheureusement tout s’effondre à la dernière saison : exit les bonnes fins avec la victoire d’un des personnages les plus méchants qui soient. Bref, ça m’a coupé l’envie de regarder une éventuelle prochaine saison. Malgré cela, je garde un bon souvenir des trois premières et particulièrement de la première, que j’ai regardée deux fois quand mon mari s’y est mis aussi et qu’il m’a demandé de reprendre depuis le début. LOL

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