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Cozy Mystery

20/11/2020

C’est en recevant une newsletter de Goodreads sur les parutions récentes de cozy mysteries que je me suis dit qu’il serait temps d’en parler plus longuement dans le webzine.

Le terme est apparu en Angleterre dans les années 1990 et c’est un sous-genre du roman policier. Il n’existe pas de terme français puisqu’il n’est venu que récemment dans notre pays, mais on pourrait traduire par « roman policier douillet ».

Pourquoi en parle-t-on à partir de la fin du 20ème siècle ?

Selon l’auteure britannique non traduite Debbie Young : « Nous vivons avec de la violence de plus en plus graphique, de la morosité et des destins tragiques dans les livres, les films et à la télévision (Nordic Noir, ça vous parle ?), et avec les chaines d’information qui rajoutent un peu plus d’horreur dans la vraie vie. Les auteurs de l’Age d’or du cozy mystery étaient à leur apogée dans les années 1920 et 1930, des années très difficiles pour les personnes ordinaires des deux côtés de l’Atlantique.Quel meilleur refuge pourrait-il y avoir contre les traumatismes du monde réel que de s’échapper dans un univers idyllique et feel-good où la justice est rendue, les méchants sont vaincus, et tout finit bien dans le monde ? Certains peuvent rechercher des superhéros du genre Marvel, ou les aventures d’Harry Potter, pour trouver une atmosphère similaire, mais les cozy mysteries sont bien plus crédibles.Venant juste de regarder les gros titres nationaux et internationaux d’aujourd’hui, je pense que l’engouement actuel pour les cozy mysteries est là pour pas mal de temps... »

Effectivement, nous sommes bientôt en 2021 et le sous-genre connaît une belle évolution.

On peut trouver une définition très précise sur le site cozy-mystery.com :

*La personne qui mène l’enquête dans un cozy mystery est habituellement une femme détective amateur. Presque toujours elle a un diplôme d’enseignement supérieur, qu’elle l’utilise ou pas. Ses études et son expérience de la vie lui ont conféré certaines capacités qu’elle va utiliser pour élucider tous les crimes qui sont « jetés sur sa route ». L’héroïne de cozy mystery est généralement une femme intuitive et brillante. Les occupations de ces détectives amateurs sont très diverses : traiteur, propriétaire de bed-and-breakfast, fabricante de couvre-lits, amatrice ou propriétaire de chat, religieuse, jardinier, bibliothécaire, propriétaire de librairie, herboriste, fleuriste, éducatrice canine, femme au foyer, enseignante, propriétaire d’un magasin de broderie, etc. Ce sont juste quelques exemples de ce que la détective amateure peut faire... Quand elle n’élucide pas des crimes bien sûr !

*Le cozy mystery se déroule habituellement dans une petite ville ou un village. La taille réduite de l’endroit rend crédible le fait que tous les suspects se connaissent. La détective amateure est généralement une personne très sympathique, capable de faire parler librement (c-à-d commérer) les membres de la communauté au sujet des autres. Il y a souvent au moins un personnage dans le livre qui a de nombreuses informations et est très indiscret (et bien sûr très fiable !), ce qui lui permet de fournir tous les indices, et ainsi à la détective amateure de résoudre le mystère.

*Bien que la détective de cozy mystery ne soit habituellement pas médecin légiste, inspecteur, ou officier de police, souvent son meilleur ami, son mari, ou son conjoint l’est. C’est un moyen pratique pour qu’elle découvre des choses auxquelles elle n’aurait pas accès autrement... Connaissez-vous des traiteurs ou des éducateurs canins qui ont accès à des rapports d’autopsie ? Moi pas ! (A moins que vous preniez en compte certains de mes personnages de cozy mystery préférés).

*En même temps, on peut facilement dire que les forces de police locales ne prennent pas la détective amateure très au sérieux. Ils ignorent sa présence, presque comme si elle n’existait pas. Bien sûr, c’est très pratique pour qu’elle apprenne « par hasard » des choses sur la scène du crime.

*Dans une série, il est important que les personnages soient sympathiques pour que la lectrice ait envie de leur rendre visite à nouveau. Les personnages secondaires sont tout aussi importants pour elle. C’est pour cette raison qu’il y a tant de personnages secondaires drôles, excentriques et amusants. Pouvez-vous imaginer avoir envie de lire le deuxième tome d’une série dont tous les personnages seraient des voyous méprisables qui commettent des actes malfaisants et sont complètement détestables tout le temps ?

*Les cozy mysteries sont considérés comme des livres « légers »... pas de violence graphique, pas de grossièreté, et pas de sexe explicite. Le plus souvent, le crime a lieu « en coulisses » et la mort est très rapide. La torture prolongée n’est pas un élément de base des cozy mysteries ! La victime est en général un personnage qui avait de terribles vices ou traitait très mal les autres. Oserais-je dire... que la victime « méritait de mourir » ? Et il y a habituellement des connexions entre les victimes (si en fait il y a plusieurs victimes... ce qui est habituellement le cas dans un cozy mystery !), même si la lectrice n’est pas consciente de ces liens évidents jusqu’à ce que la détective amateure résolve les crimes.

*Le sexe (s’il y en a) se passe toujours derrière des portes closes. Il est sous-entendu... au mieux ! Deux personnages peuvent aller d’un dîner romantique tardif à – avance rapide – l’un d’eux apportant une tasse de café à son partenaire, qui profite du luxe délicieux de faire la grasse matinée. Tout est dit !

*Les cozy mysteries tendent à avoir un rythme soutenu, avec de nombreux rebondissements et tournants dans chaque livre. Il y a habituellement plusieurs fausses pistes pour donner des indices distrayants à la lectrice. La détective amateure est capable de trier ces indices, rejetant les informations inutiles tout en analysant les bons indices. Il y a beaucoup de résolutions d’énigmes dans un cozy mystery.

*Le cozy mystery met l’accent sur les intrigues et le développement des personnages. Vous ne pouvez absolument pas convertir un roman cozy mystery en « film d’action » avec plein de courses-poursuites en voiture et de jeunes actrices qui se promènent seins nus sans raison ! Une expression me vient à l’esprit qui pourrait aisément différencier le cozy mystery des autres genres de policiers........... « Le cerveau triomphe du muscle » à chaque fois.

 

Quand on lit les caractéristiques du cozy mystery, on comprend très rapidement pourquoi il intéresse Les Romantiques. Si le mot « femme détective amateure » ne vous a pas mise sur la voie, je vais vous parler des auteures que nous connaissons très bien, publiées dans la collection 10/18, et qui sont associées à ce sous-genre : Agatha Christie, Patricia Wentworth(webzine numéro 19), Martha Grimes, P.D. James, Anne Perry (webzines numéros 5 & 35), Elizabeth George, Lilian Jackson Braun (webzine numéro 33), Alexander McCall Smith (webzine numéro 22) ou encore M.C. Beaton (voir encadré).

Qu’est-ce qui, dans le cozy mystery, plait donc tant aux lectrices ? Selon l’auteure américaine Amanda Flower (non traduite), qui s’est spécialisée dans ce sous-genre : « La raison principale pour laquelle les lectrices aiment les cozies c’est qu’elles savent ce qu’elles vont avoir. Dans un cozy il y a une fin heureuse et la justice est rendue. Ça n’arrive pas toujours dans la vraie vie. Un cozy est une brève échappée loin des problèmes du monde réel, et pour ma part je prévois de faire cette échappée encore et encore. »

La lectrice est certaine d’y trouver :

• une personne lambda qui devient enquêtrice, et c’est la base du sous-genre

• entourée par sa famille et/ou ses amis pour résoudre le mystère

• des indices qu’elle découvre au fur et à mesure de sa lecture, ce qui lui permet de faire travailler son esprit d’analyse en même temps que le personnage principal et d’avoir des idées sur l’identité du ou des coupables.

Au vu du succès du genre, les américains (auteurs et éditeurs) suivent très vite le mouvement. Parmi les noms que j’ai trouvés, nous avons notamment Stephanie Bond, auteure de romance traduite chez Harlequin avec sa série Body movers, publiée depuis 2004 et actuellement composée de onze tomes. Depuis peu, on trouve des cozy mysteries d’auteurs européens traduits en français, notamment Mario Giordano, italien, avec sa série Mami Poldi publiée chez City Editions.

En France, c’est donc dans la collection 10/18 qu’on peut trouver du cozy mystery. De grandes dames de la littérature citées plus haut, mais également d’auteurs francophones plus récents. Ainsi on peut citer Claude Izner, pseudonyme utilisé par les sœurs Liliane et Laurence Korb, avec Les enquêtes de Victor Legris, série publiée entre 2003 et 2014, et la trilogie Les aventures de Jeremy Nelson.

Plus proche des Romantiques, nous avons Ena Fitzbel (invitée au Festival du Roman Féminin en 2018) qui nous propose Voir Foisic et mourir, premier tome de sa série Les petites enquêtes de Jade, publié le 21 octobre 2020, ou encore Séverine Silbert avec Olive sur le gâteau, également premier tome de sa série Enquête et chocolat, publié le 8 septembre 2019. Vous pourrez retrouver une mini-interview de ces deux auteures plus bas.

Si vous souhaitez parler de votre expérience du cozy mystery, n’hésitez pas à venir sur le forum.

Fabiola

 

Sources:

https://cozy-mystery.com/

https://www.publishersweekly.com/pw/by-topic/industry-news/tip-sheet/article/76834-the-enduring-appeal-of-the-cozy-mystery.html

https://alivreouvert.net/2019/10/21/genre-litteraire-focus-sur-les-cozy-mysteries/

https://www.ingramspark.com/blog/what-is-a-cozy-mystery

 

M.C. Beaton (1936-2019)

D’origine écossaise, Marion Chesnay est publiée depuis 1979. Elle a notamment écrit des romans d’amour historiques sous le nom de Jeannie Tremaine.

Sa série la plus populaire, et longue, est celle d’Agatha Raisin, qui correspond aux prémices du cozy mystery tel que défini au début de l’article.

Présentation du personnage par Wikipedia : Agatha Raisin est un agent de relations publiques d’âge moyen, frustrée mais attachante, âgée de cinquante-trois ans au début de la série, qui a déménagé de Londres à Carsely dans les Costwolds quand elle a vendu sa société de relations publiques à Mayfair et pris une retraite anticipée. Elle élucide des meurtres dans chacun des premiers livres, puis dans le quinzième, Agatha Raisin and the deadly dance (Bal fatal, Albin Michel 2019), publié en 2004, Agatha crée sa propre agence de détective privé. La police, et même certaines de ses connaissances, assurent qu’elle résout les énigmes par accident et par chance.

Le premier tome, Agatha Raisin and the quiche of death (La quiche fatale – Albin Michel 2016), a été publié en 1992, ce qui correspond à l’arrivée du sous-genre en Grande-Bretagne, et la série se compose de trente volumes. Elle a été adaptée en série télévisée avec Ashley Jensen dans le rôle d’Agatha Raisin.

 

Cinq questions à ENA FITZBEL & SÉVERINE SILBERT

Ce sont les deux premières auteures de romance que je connais à se lancer dans ce sous-genre. Il m’a paru essentiel de les interroger sur le sujet.

Comment as-tu découvert le cozy mystery ? Qu’est-ce qui te plait dans ce sous-genre ?

ENA : Jusqu’à très récemment, j’étais une fan de cosy mystery sans le savoir. Un peu comme M. Jourdain dans Le Bourgeois Gentilhomme de Molière, qui dit de la prose sans en avoir connaissance. J’adorais les enquêtes policières humoristiques (comme celles de Castle et Beckett, du détective Murdoch ou de Miss Fisher détective). J’avais lu tous les romans d’Agatha Christie. Et puis il y a eu LA révélation avec mon tout premier Agatha Raisin de M.C. Beaton. J’ai alors pris conscience que ce que j’aimais tout particulièrement dans ce sous-genre, c’était l’ambiance.Finalement, ce n’est pas tant pour l’enquête que l’on décide de rester jusqu’au bout dans un cosy mystery (avec un « s » pour les Britanniques). Elle est parfois décevante, voire capillotractée. Que l’on soit dans un huis clos ou une sphère un peu plus vaste, on retrouvera toujours cette atmosphère chaleureuse faite de petits secrets, d’humour, avec des personnages hauts en couleur et un brin d’amourette.

SÉVERINE : J’ai découvert le cozy mystery par hasard, au gré de mes lectures. En plus, j’aime lire un bon roman policier, mais je ne suis pas spécialement mordue de romans trop sombres. Pour moi, les ingrédients qui me plaisent dans ce sous-genre sont : l’humour (très très important), un personnage décalé parfois ridicule, mais qui en fait un monsieur ou madame Tout-le-Monde. Du coup, le lecteur s’identifie facilement à lui. Mais attention, même si l’humour est omniprésent, l’enquête policière a elle aussi une part importante et le mystère doit rester entier jusqu’au bout. Pour moi, le cozy mystery doit être une lecture rafraîchissante, sans prise de tête et qui donne le sourire.

Quels sont les auteurs et/ou séries que tu conseilles ?

ENA : J’ai dans mon petit panier de lectrice de cosy mystery tout plein d’auteurs à vous proposer. Je ne citerai pas de Français pour ne pas blesser ceux que j’oublierais. - M.C. Beaton avec ses séries Agatha Raisin et Hamish Macbeth,- Rhys Bowen avec sa série Son espionne royale mène l’enquête,- Hanna Dennison avec Les mystères de Honeychurch,- Julia Chapman avec Les détectives du Yorkshire.

SÉVERINE : À ce jour, je conseille le roman Les aventures improbables de Julie Dumont de Cassandra O’Donnell et la série Stéphanie Plum de Janet Evanovich. Ce sont actuellement mes références.J’avoue avoir tenté le premier tome de la fameuse série Agatha Raisin, mais je n’ai pas adhéré. Pas assez d’humour à mon goût et un personnage horripilant.

 

Ena : Comment as-tu eu l’idée d’écrire Voir Foisic et mourir ? Sais-tu déjà de combien de tomes la série sera composée ?

Vous remarquerez que tous les auteurs cités ci-dessus sont anglais. L’action de leurs romans se déroule en Angleterre. Ils en viennent à citer des villages, des rues, des magasins, des marques (tous anglais). Ils en profitent aussi pour pointer du doigt les petits travers de leurs concitoyens (Anglais). À la longue, la lectrice française que je suis ressent le besoin qu’on lui parle de ce qu’elle connaît. Il m’est souvent arrivé de me perdre dans la campagne anglaise, en suivant les descriptions de M.C. Beaton dans ses Agatha Raisin.Je me suis lancée dans mon tout premier cosy mystery, Voir Foisic et mourir, avec l’envie de recentrer l’attention sur la France et ses petits travers. Je l’ai situé en Bretagne, dans un village qui n’existe pas. Plusieurs tomes sont prévus. Les scénarios des deux prochains sont déjà figés.

Pourrais-tu nous parler de l’histoire et de ce qui fait que le livre est catalogué en cozy mystery ?

Voir Foisic et mourir met en scène une Parisienne qui décide d’aller retaper la maison que sa grand-tante Aglaé lui a léguée à Foisic (Bretagne). Ne cherchez pas le village sur une carte, vous ne le trouverez pas. La légende prétend qu’un trésor y est caché. Ses habitants ne souhaitent plus être importunés par des chercheurs de trésor. D’autant qu’ils ont déjà payé un lourd tribut à cette quête effrénée. Avec Voir Foisic et mourir, je vous propose de partir à la chasse au trésor, de résoudre un mystère vieux de 250 ans, d’échapper aux griffes d’un tueur. Comme Jade, vous serez aidé d’un teckel foufou, d’un orphelin de huit ans et d’Alban, ce séducteur qui s’ignore.

 

Séverine : Comment as-tu eu l’idée d’écrire Olive sur le gâteau ? Sais-tu déjà de combien de tomes la série sera composée ?

C’est d’abord le personnage de Fleur qui est venu à moi. Une jeune femme pleine de joie de vivre, gourmande et maladroite. Au début, je n’avais pas spécialement d’idée sur le genre de roman que je souhaitais écrire. Je savais juste qu’il y aurait de l’humour. Petit à petit, l’idée de la détective amatrice m’est venue à l’esprit. J’ai fini par me lancer et je me suis régalée à donner vie à Fleur et à ses amis. Pour le moment, je peux dire qu’il y aura au moins trois tomes. À savoir que chacun est indépendant l’un de l’autre. Le deuxième est en cours d’écriture et l’idée de scénario du troisième trotte déjà dans ma tête.

Pourrais-tu nous parler de l’histoire et de ce qui fait qu’il est catalogué en cozy mystery ?

Alors, Enquête et chocolat, c’est l’histoire de Fleur, jeune trentenaire qui vient de se reconvertir en détective privée. Pour sa première affaire, elle est envoyée dans le sud de la France afin de suivre une femme soupçonnée d’infidélité. Une affaire basique pour un détective. Sauf que Fleur est très très très poisseuse. Du coup, sans le vouloir, elle va se retrouver au cœur d’une sombre affaire de meurtre. Et comme elle est aussi très très très curieuse, elle va vouloir enquêter par elle-même. Et ce sera une très mauvaise idée. Mais je n’en dis pas plus.Pourquoi Enquête et chocolat ? Parce que mon héroïne est accro au chocolat. Elle parle chocolat, elle dort chocolat, elle respire chocolat. Vous aurez compris le principe. Ce roman peut être classé dans le sous-genre Cozy mystery pour plusieurs raisons. L’héroïne est une amatrice (si vous le lisez, vous comprendrez pourquoi). Le cadre de ce premier tome est un petit village provençal. Il y a de l’humour. Même s’il y a des crimes, ce roman ne contient pas de violence.

 

Quels conseils donnerais-tu à un auteur qui souhaite se lancer dans ce sous-genre ?

ENA : Pour aborder ce genre, il ne faut pas hésiter à enfiler une casquette de chef d’orchestre. Des personnages, il y en aura beaucoup. Chacun aura un rôle à jouer. Avec humour et espièglerie, l’auteur de cosy mystery devra mener tout ce petit monde à la baguette pour qu’il en sorte une petite pépite réjouissante.

SÉVERINE : Alors déjà, il faut bien travailler la partie enquête. De mon côté, je me suis beaucoup documentée, notamment sur les conseils pour écrire un roman policier. J’ai trouvé ceux donnés par Agatha Christie très enrichissants. Je me permets de la citer : « Vous choisissez votre coupable, et vous mettant dans sa peau, vous décidez des moyens qui vous permettent le mieux de masquer sa culpabilité. Ensuite, ayant fait votre plan, vous recommencez votre exposé par le commencement en vous plaçant du point de vue du spectateur. ».Ensuite, il ne faut pas hésiter à se lâcher dans le processus d’écriture, surtout lors des scènes humoristiques. C’est justement le conseil que m’a donné mon amie et bêta lectrice Marilyn. Et elle a eu bien raison. Ecrire c’est avant tout se faire plaisir.Et dernier conseil, même s’il s’agit d’une enquête policière qui doit rester cohérente, il ne faut surtout pas penser comme un policier, mais plutôt comme une personne qui ne connaît rien aux procédures judiciaires.

 

Voir Foisic et mourir– Ena Fitzbel

Les petites enquêtes de Jade, tome 1

21/10/2020 200 pages

Bienvenue à Foisic, ce village côtier breton qui ne figure sur aucune carte. Ne vous fiez pas à ses airs paisibles. Le danger rôde.Jade n’a pas l’intention de s’éterniser à Foisic. Une fois qu’elle aura rénové la maison dont elle a hérité, elle la vendra et mettra les voiles. Mais à peine a-t-elle découvert un Louis d’or dans le grenier que les sollicitations fusent. Nombreux sont ceux qui souhaitent devenir son ami. Alban, cet instituteur séduisant, se montre le plus déterminé de tous.Est-ce à cause de ce fabuleux trésor caché dans Foisic, comme le prétend la légende ? Tant de fois convoité, il a déjà tué et tuera encore. Jade et son teckel auront à déjouer bien des pièges pour ne pas venir s’ajouter à la liste des victimes. Pourront-ils compter sur Alban ou devront-ils s’en méfier ?

 

Olive sur le gâteau– Séverine Silbert

Enquête et chocolat, tome 1

08/09/2019 320 pages

En débarquant en terre inconnue au pays des cigales et des oliviers pour sa première enquête, Fleur est persuadée que cette histoire de filature sera bouclée en un rien de temps. Malheureusement, c’est sans compter sa poisse légendaire qui va lui mettre des bâtons dans les roues et remettre en question ses choix de carrière. Heureusement, elle peut compter sur sa meilleure amie Kim et le chocolat pour l’accompagner dans ces mésaventures rocambolesques.


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