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A la rencontre de trois auteures des Editions Addictives

Fabiola - 15/05/2020

 

A travers cette série d'interviews, découvrez Ana K. Anderson, Chloe Wilkox et Margot D. Bortolie, des auteures comme on les aime !

 

Portrait chinois d'Ana, Chloe et Margot "façon romance"

Si j'étais une héroïne je serais...

Ana : Isabella Swan de Twilight pour choisir Jacob... Parce que bon, les cailloux tout froids, merci bien !

Chloe : Pareil qu'Ana, je me rêverais bien en BElla. Sauf que moi, je garderais le triangle amoureux : j'adore ça ! L'amoureux torturé d'un côté, le mec qui gère à mort de l'autre et moi, biche égarée entre les deux... Comment ça je cherche les emmerdes ?

Margot : OK, je refuse de participer à ça, moi je suis Charley Davidson ! L’héroïne badass, quoi ! Je vois des fantômes, je résous des enquêtes tout en buvant des cafés, en mangeant des tacos et en me tapant le fils de Satan. Minimum, Bella… sérieusement…

 

Si j’étais un héros de romance, je serais…

Chloe : Je suis déjà un héros de romance, je suis TOUS mes héros (mais surtout Hell, de Extreme Lover). Sinon, je serais probablement Phénix, le héros de La Cage dorée de Blanche Monat : du genre à repousser la fille, même si c’est horriiiiible, parce que c’est pour son bien. Et à la sauver. Bref, si j’étais un héros de romance, je serais féministe, quoi.

Ana : « Riiiiiise like a phoenixxx ». D2solée, fallait que je le fasse. Big up à Conchita. Sinon, moi, je serais bien Tobias de Too Young pour enfin savoir comment on peut faire pipi avec un Prince Albert et si ça fait mal de se faire percer à cet endroit.

Margot : Même si je suis maison Griffondor à donf (référence au Phénix de Chloe tout ça…) je serais Rock d’Indompté… pour chanter constamment « COMME UN ROCK ! » Oui, juste pour ça !

 

Si j’étais un interdit, je serais…

Chloe : Un triangle amoureux, parce que j’aime les emmerdes : ça, c’est déjà dit… OU une différence d’âge : ça me travaille (et pas qu’un peu) en ce moment ! Je précise : dans l’histoire, ça serait moi la vieille !

Ana : Pour le coup, j’aimais déjà pas les triangles en mathématiques, alors pas de triangle amoureux pour moi. Mais j’aimerais bien vivre un amour interdit avec une star. Et qu’il me protège en cachant notre relation.

Margot : Je rejoins Ana, je n’aime pas trop les triangles amoureux, mais les rock stars, ce n’est pas non plus mon Kif. Et bon, la différence d’âge j’ai déjà fait. Alors je pense que je pencherais plutôt pour un amour interdit pour cause de querelles familiales, genre Roméo et Juliette ! Même si en devenant maman, je me dis que Roméo et Juliette sont juste deux adolescents qui se sont laissés entrainer par leurs hormones et qui ont mal fini…

 

Chloe Wilkox

Du suspense, de l’interdit, du féminisme et une écriture unique, c’est la recette de Chloe pour des romances incontournables.

Petit autoportrait : pouvez-vous vous présenter ?

Nana lambda accro à la bonne bouffe, au bon vin et au rock bruyant. J’ai déjà passé 36 années sur cette Terre, dont 33 à m’interroger sur les mystères de l’être humain – l’amour étant le plus grand. Mes livres me ressemblent : ils privilégient la nuance, les personnages contrastés qui assument leurs paradoxes !

Si vous deviez décrire votre dernier livre en une phrase ?

10% Gossip Girl, 30% de suspense, 70% d’affrontements (même au lit) entre l’héroïne (100% forte) et le héros (qui n’est qu’à 80% un enfoiré).

Corriger votre manuscrit a-t-il été difficile ?

Après sept ans à collaborer avec la même maison, tout est plus simple : on se connait, on se comprend. Alors non, ça n’a plus rien de difficile ; c’est même devenu une des étapes les plus agréables ! Mais au début, oh là là, la paniiiiique !... J’avais l’impression que c’était comme un château de cartes : dès que je bougeais un truc, tout se cassait la gueule !

C’est une question que l’on a déjà dû vous poser de nombreuses fois, mais de quoi vous inspirez-vous pour écrire ?

L’idée de base part souvent d’une autre fiction. Par exemple, j’ai eu envie de me lancer dans Immoral après avoir visionné une série qui parlait de football américain ( !) Je me suis dit que c’était bien sexy, tous ces mecs en armure et petit legging moulant… Et Logan Taylor est né ! La seule fois où je suis partie d’un fait réel, c’était pour Extreme Lover. L’histoire a jailli, presque malgré moi, en plein mouvement #metoo. C’était ma manière de contribuer à ce vaste élan de libération de la parole des femmes.

Racontez-nous de quelle façon vous avez vécu la sortie de votre premier livre ? Etait-ce excitant ou terrifiant ?

C’était… paradoxal. J’étais constamment partagée entre l’euphorie d’être publiée et le sentiment de n’avoir pas fait assez : assez bien écrit, assez bien construit, assez sexy, assez romantique… J’ai passé des années à osciller entre l’impression de vivre un rêve et la honte de n’être qu’une imposture. Je crois qu’il a fallu attendre Lune de Sang pour que je comprenne : je suis juste une fille qui a besoin d’écrire et qui fait au mieux pour donner du plaisir aux gens !

La suite dans le webzine http://www.lesromantiques.com/Webzine/Webzinemai2020.pdf

 

Ana K. Anderson

Pleines de mystères, d’humour mordant et bien sûr d’amour, les romances d’Ana ont déjà séduit de nombreux lecteurs.

Pouvez-vous vous présenter ?

Grosse dévoreuse d’histoires en tout genre et de romance en particulier, j’ai décidé d’en écrire il y a maintenant trois ans. J’écris depuis bien longtemps mais je n’avais jamais été au bout d’un projet. ET puis un jour c’est arrivé. J’ai posé le mot « fin » en bas d’un fichier Word. Sur les conseils d’une amie (big up à Wendy !) je l’ai envoyé aux Editions Addictives sans trop y croire… LA suite vous la connaissez. Indompté est sorti en numérique en juin 2018 puis en broché. Depuis est également paru Scottish Bastard en 2019 qui sera en exclusivité broché au salon « Livre Paris » 2020. J’ai trop hâte !

Si vous deviez vous résumer en un mot ?

Je pense que ce serait optimiste. Ou peut-être gourmande ? Ou alors bavarde ? Mince ça fait trois mots, ça, non ?

Et décrire votre dernier livre en une phrase.

Scottish Bastard est pour moi une ode à l’Amour sous toutes ses formes : aux amitiés de toujours, aux amours fraternels, à l’amour filial, aux amourettes de vacances et surtout à celles de toute une vie…

Parlez-nous du moment où votre manuscrit a été accepté par la maison d’édition. Qu’avez-vous pensé en premier ? Et en deuxième ?

Alors, pour tout vous dire – puisque nous sommes en mode confidences (pour confideeeeences…) – j’ai reçu le « oui » des Editions Addictives un 29 janvier. J’étais en vacances au fin fond de l’Islande pour chasser les aurores boréales, que je n’ai jamais vues soit dit en passant. Bref ! J’ai lu l’e-mail de la maison d‘édition en tremblant. Je n’en revenais pas ! Comme la fois où j’ai enfin obtenu mon permis de conduire, mais en mille fois mieux. UN MIRACLE ! Et là, je me retourne et mon chéri me demande en mariage un genou à terre. Black-out total ! Donc je ne saurais dire à quoi j’ai pensé, je sais juste que j’étais euphorique. Le plus beau jour de ma vie. Je n’ai jamais pris de LSD mais je pense que l’effet s’en rapprochait grandement…

La suite dans le webzine http://www.lesromantiques.com/Webzine/Webzinemai2020.pdf

 

Margot D. Bortoli

Rire, sourire, pleurer, frissonner et tomber amoureuse : voilà à quoi vous vous exposez si vous lisez la romance passionnante et passionnée de Margot D. Bortoli !

Pouvez-vous vous présenter ?

Margot, 33 ans, mariée, maman, auteure… et j’essaie toujours de devenir une super héroïne mais il me manque encore des super pouvoirs pour ça. Mais je n’abandonne pas l’idée hein ? Mon roman, Too Young, traite de la différence d’âge inversée (madame est plus âgée que monsieur) et surtout du regard de la société quand elle est dans ce sens-là.

Si vous deviez vous résumer en un mot ?

Fantasque.

Et décrire voter dernier livre en une phrase ?

L’amour n’a pas d’âge ni de raison.

Parlez-nous du moment où votre manuscrit a été accepté par la maison d‘édition. Qu’avez-vous pensé en premier ? Et en deuxième ?

En premier, j’ai pensé que c’était une blague et, en deuxième, j’ai réalisé que j’avais une vraie personne au téléphone en fait ! Non, plus sérieusement, je pense que c’est d’abord l’excitation qui a primé, puis l‘angoisse : se lancer dans un nouveau projet avec une nouvelle maison d’édition est toujours un peu effrayant, mais Maud, mon éditrice, a été d’une patience d’ange et c’est un vrai bonheur de travailler avec elle, ainsi qu’avec toute l’équipe d’Addictive !

La suite dans le webzine http://www.lesromantiques.com/Webzine/Webzinemai2020.pdf

 


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