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Jennifer D. Bokal - Interview

Les Romantiques - 15/01/2020

1 – Pouvez-vous vous présenter pour nos lectrices francophones ? Etes-vous écrivain à plein temps ?

Bonjour ! Je suis si contente de participer au webzine Les Romantiques. Je vis dans le nord de l’état de New-York avec mon mari. Nous avons trois filles – une qui est grande et a terminé l’université, une qui étudie à l’université, et la plus jeune est encore au lycée. J’écris à temps plein, essentiellement pour Harlequin, et j’en adore chaque minute ! Je suis aussi membre des Romance Writers of America. Actuellement, je suis présidente de ma section locale, Southern Tier Authors of Romance.

 

2 – Quand avez-vous décidé d’écrire votre premier manuscrit ? Est-ce que c’était une romance ? Y a-t-il des écrivains qui vous ont inspirée ?

Ma toute première tentative d’écriture d’un roman, c’était à l’âge de dix ans. J’avais une semaine de vacances et j’ai décidé de la passer à travailler sur un roman. Après environ une heure, j’ai trouvé que c’était plus dur que je ne l’avais imaginé et j’ai abandonné ! Si je me souviens bien, ça allait être un roman de fantasy avec une princesse partant à l’aventure pour sauver son royaume. La fois suivante où j’ai écrit un roman, j’étais adulte et c’était une romance historique.

A l’adolescence, j’étais accro à Victoria Holt. De là, je suis passée aux sœurs Brontë, à Jane Austen et Daphné du Maurier. Chaque fois que je finissais de lire un de leurs livres, je pensais – je veux faire ça !

 

3 – Est-ce que ça a été facile d’être publiée ? Pouvez-vous nous raconter votre chemin vers la publication ?

Depuis l’enfance, j’ai toujours aimé le fait d’écrire et de raconter des histoires. En 2005 j’ai décidé de transformer mon passe-temps en vocation. A cette époque j’ai commencé à prendre des cours d’écriture, j’ai rejoint les RWA, et je me suis lancée dans une pratique d’écriture quotidienne. J’ai eu quelques modestes succès en faisant publier des nouvelles et des articles.  Cependant je savais le genre de carrière que je voulais, et que mon écriture devait s’améliorer avant de pouvoir tirer mon épingle du jeu dans le monde tellement compétitif de l’édition.

Je me suis inscrite à un cursus diplômant d’écriture créative. Pendant mon master j’ai rencontré mon agent, Chris Tomasino. Elle a offert de me représenter peu de temps après l’obtention de mon diplôme. En 2012, j’ai envoyé à Chris les cinquante premières pages du manuscrit qui allait devenir The gladiator’s mistress. Quelques jours plus tard, elle m’a envoyé un mail qui disait « je pense que tu tiens quelque chose, là. »

Ça a pris encore une année pour terminer et peaufiner le manuscrit. Puis Chris l’a envoyé à plusieurs éditeurs et, en quelques semaines, j’avais une proposition ! Le livre est sorti en 2015 – une décennie complète après que j’ai décidé de devenir écrivain professionnel.

 

4 – Nous nous sommes rencontrées à la convention des RWA. En tant que nouvelle auteure (vous êtes publiée depuis 2015), qu’aimez-vous dans cet évènement ? Que pensez-vous de l’évolution de l’association ?

J’aime assister à la conférence annuelle des RWA. Le plus important c’est de pouvoir prendre contact avec d’autres professionnels de l’édition. Il y a de nombreuses personnes avec lesquelles je reste en contact via les réseaux sociaux et les mails, mais les rencontres nationales sont le seul endroit où je peux voir tout le monde en personne. J’aime aussi les ateliers et je repars chaque année en ayant appris quelque chose de nouveau !

 

5 – Vous avez écrit deux romances historiques situées à Rome à l’époque des gladiateurs. Ce n’est pas très courant. Pourquoi avez-vous choisi cette époque ? Pouvez-vous nous parler de vos recherches ?

J’étais – et je suis toujours – attirée par la Rome Antique. Je ne sais pas vraiment pourquoi, je trouve seulement que Rome (en particulier l’ère républicaine) est fascinante. Je ne suis pas historienne, alors j’ai fait des tonnes de recherches sur Rome et les gladiateurs. S’il y avait un documentaire sur la vie à Rome ou sur les gladiateurs, je m’assurais de le regarder. J’ai écouté l’audiobook The Great Courses sur la Rome Antique. Pendant que j’écrivais, je faisais des recherches en ligne à chaque fois que je pensais que j’avais besoin de plus d’informations.

 

6 – En France, nous vous connaissons pour vos romantic suspenses. Qu’aimez-vous dans ce sous-genre ?

J’aime écrire des scènes d’action et le romantic suspense est plein d’actions palpitantes. J’aime aussi intégrer des éléments de policier ou de thriller dans les livres. Je les vois comme un puzzle, et c’est personnellement satisfaisant de trouver la solution !

 

7 – Pouvez-vous nous parler de votre série Rocky Mountain qui est traduite en français ? Pour le moment il y a trois tomes, prévoyez-vous d’en écrire d’autres ?

Je suis tellement emballée d’annoncer que Rocky Mountain Justice va se poursuivre. En octobre, Under the agent’s protection a été publié en Amérique du nord. Ce livre démarre une minisérie de quatre tomes située dans le Wyoming, et il y a certains des personnages que vous avez rencontrés dans les trois premiers – avec un tout nouveau méchant !

 

8 – Quand vous écrivez un livre, quel est l’étape la plus difficile ? Et la plus facile ?

Pour moi, il y a une étape qui est à la fois la plus difficile et la plus amusante : terminer la première ébauche. Il y a tant de possibilités dans chaque histoire – et je trouve ça excitant et exaltant. Mais ça prend des mois d’écrire une ébauche, et ça peut devenir fatigant et ennuyeux. Il y a aussi des moments où je me perds dans un livre, et je dois supprimer tellement de texte, juste pour revenir à ma vision originale.

 

9 – Nous sommes en décembre. On peut dire que c’est le moment de l’année où on fait notre bilan personnel et professionnel. Que pouvez-vous dire du vôtre ?

Les fêtes de fin d’année sont assurément animées. Pour moi, passer du temps de qualité avec ma famille et mes amis, c’est ce qui fait que la vie vaut d'être vécue. Ça devient un défi d’atteindre tous mes objectifs d’écriture et autres échéances. J’ai remarqué que profiter de chaque instant libre que je peux avoir est essentiel. Même si j’ai juste quinze minutes pour écrire, je peux mettre des mots sur une page.

2019 a assurément été une bonne année pour moi, professionnellement parlant. Avec Under the agent’s protection je publie mon dixième livre !

 

10 – Vous allez participer au Festival du Roman Féminin en 2020. Voulez-vous dire quelque chose aux lectrices ?

Je suis si enthousiaste à l’idée d’y participer. C’est mon premier voyage à Paris et j’y passerai une semaine. Que dois-je m'assurer de voir ou de faire ?


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