Tout le monde debout
Les Romantiques -
Comment vous dire ? C’est tout simplement une superbe histoire d’amour. Les yeux bleus de Franck Dubosc dans les yeux bleus d’Alexandra Lamy, croyez-moi, c’est quelque chose ! Et cela arrive souvent au cours de cette comédie très romantique. Film sorti le 14 mars 2018, interprété magnifiquement par Franck Dubosc - qui l’a écrit et réalisé - et Alexandra Lamy, on trouve également dans sa distribution : Gérard Darmon, Elsa Zylberstein, Caroline Anglade, Laurent Bateau, Claude Brasseur et François-Xavier Demaison.
Synopsis : Jocelyn, homme d’affaires en pleine réussite, est un dragueur et un menteur invétéré. Lassé d’être lui-même, il se retrouve malgré lui à séduire une jeune et jolie femme en se faisant passer pour un handicapé. Jusqu’au jour où elle lui présente sa soeur, ellemême handicapée…
Mon avis :
C’est une petite pépite d’humour, de tendresse et de romantisme. L’amour naissant d’un couple que rien ne prédestinait à se rencontrer, et qui va bouleverser leurs vies. L’intensité des regards et les émotions diverses qu’on peut y lire : découverte, étonnement, interrogations, bonheur, tendresse, tristesse, émerveillement... tout y est pour faire de ce film une magnifique histoire d’amour. Traitant le sujet du handicap avec beaucoup d’humour et de sensibilité - je n’y ai vu aucune fausse note - c’est aussi un film d’une grande profondeur et qui me réconcilie avec Franck Dubosc qui, je le reconnais, n’était pas un de mes acteurs préférés.
Menteur, dragueur, sans attaches et semblant prendre la vie à la légère, Jocelyn se trouve pris à son propre piège le jour où sa nouvelle voisine le découvre assis sur le fauteuil roulant de sa mère, qui vient de décéder. Pour ne pas rater l’occasion de draguer cette jeune femme, auxiliaire de vie, il lui laisse croire qu’il est paraplégique. Pour lui, les mensonges sont presque une seconde nature. Ce qu’il n’avait pas prévu c’est qu’il allait s’engouffrer dans un engrenage dont il aurait bien du mal à se sortir. Ce qu’il n’imaginait pas non plus, c’est que lui, le presque cinquantenaire encore célibataire, allait tomber amoureux pour la première fois de sa vie d’une femme… en fauteuil roulant. C’est tout simplement une splendide comédie romantique et je dois avouer que là, j’ai ADORÉ Franck Dubosc.
Et je vous le dis tout net : Franck Dubosc, à genoux sur la table de consultation de son toubib, accessoirement meilleur ami, le pantalon sur les chevilles et le derrière à l’air, c’est à ne pas rater ! Vous y ajoutez une «réunion» de trois mecs dans les toilettes d’un restaurant chinois, un tête à tête avec François-Xavier Demaison dans le rôle d’un prêtre à Lourdes, qui lui fait la leçon… une Elsa Zylberstein en assistante de direction amoureuse de son patron et, surtout, une Alexandra Lamy d’une beauté à couper le souffle, remarquable dans le rôle d’une violoniste handicapée, maniant avec aisance son fauteuil roulant, ainsi qu’une musique romantique à souhait… c’est un peu comme une anthologie. Même si le coup du voyage à Lourdes était quand même une casserole assez grosse.
J’ai tellement aimé que je l’ai regardé deux fois de suite. Comme quand on reste pour la deuxième séance. A Mais en le regardant, méfiez-vous, quand c’est fini ce n’est pas encore tout à fait fini.
Premier film de Franck Dubosc en tant que réalisateur, premier au box-office avec plus d’un million d’entrées dès la deuxième semaine, ce film m’a fait le même effet que le roman d’amour préféré qu’on garde précieusement sur sa table de nuit.
Sacroliyu
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