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Marina Mniszech - Scandaleuse

Agnès - 07/01/2019

Tsarine de Russie
(1588-1614)

-Année du scandale : 1608.
-Epoque : Règne du roi français Henri IV.
-Objet du scandale : Ambitieuse et amoureuse, elle deviendra la femme du tsar de Russie Dimitri II (soupçonné d’être un usurpateur et surnommé « le faux Dimitri I ») puis, lorsque ce dernier sera assassiné, elle reconnaîtra un autre usurpateur, le « faux Dimitri II », qu’elle épousera dans le but de regagner son titre de tsarine de Russie.

Marina Mniszech est un personnage historique très connu en Russie et en Pologne. Cette jeune polonaise est la fille d’un noble, Jerzy Mniszech, gouverneur de Sandomierz, et de son épouse, Jadwiga Tarlo. Elle est l’aînée des dix enfants du couple et reçoit une éducation digne d’une jeune fille noble, elle apprend à lire et à écrire. Son père est aussi le starost (« haut fonctionnaire ») des villes de Lwow, Sambor, Sokal, Sanok et Rohatyn. Ce puissant personnage est un ami et conseiller du roi de Pologne Sigismond III Vasa : il souhaite un avenir glorieux pour la plus belle de ses filles, Marina, née à Kresy en 1588.

Riche et ambitieux, le gouverneur Mniszech cherche pour sa fille un mari puissant. Ses regards se portent vers la Russie, dans ces années-là en proie à bien des troubles depuis la mort du tsar Ivan le Terrible (de la dynastie des Rurik), qui n’a laissé que deux héritiers malgré ses sept mariages officiels : Fedor né en 1557 (issu de son premier mariage avec Anastasia Romanovna) et Dimitri né en 1582 (issu de son septième mariage avec Maria Nagaya).

Fedor est devenu tsar en 1584, à la mort de son père, sous le nom de Fedor 1er et a régné sur la Russie jusqu’à sa propre mort à l’âge de quarante ans, en 1598.

L’épouse de Fedor, la tsarine Irina Fedorovna Godounova, qui ne lui avait pas donné d’héritier, a été chassée du pouvoir un mois après la mort de son mari par son frère, Boris Godounov (ex ministre de Fedor 1er) qui s’est fait élire tsar de Russie. Il oblige ensuite sa soeur à devenir nonne au couvent de
Novodevichy.

Pour consolider son pouvoir, Boris Godounov a bien pris soin de se débarrasser des éventuels prétendants légitimes au trône et a notamment fait assassiner à l’arme blanche, en 1591, le dernier fils d’Ivan le Terrible, le jeune Dimitri Ivanovitch (âgé de huit ans), frère de Fedor 1er. Pour maquiller son crime, il fait courir la rumeur que l’enfant a été saisi d’une crise d’épilepsie qui lui a été fatale lorsqu’il s’est tranché la gorge alors qu’il manipulait un couteau.

Le dernier des Rurik vient de disparaître de l’histoire, mais la rumeur et le petit peuple, toujours sensible aux miracles, décident que le jeune prince a réussi à s’échapper, et gagné un asile sûr en Pologne où les opposants à Boris Godounov commencent à se rassembler. C’est cette rumeur qui alimente la profusion de « faux Dimitri » (il y en aura trois !), nous en verrons deux dans cette histoire.

C’est ainsi qu’un jeune homme de vingt ans apparait dans l’entourage d’un noble polonais du nom de Constantin Wisniewicki, et affirme être le prince Dimitri, rescapé de la tentative d’assassinat de Boris Godounov. Il prétend avoir été caché pendant plusieurs années dans des monastères russes en tant que moine, puis un médecin l’aurait emmené en Pologne et fait engager comme professeur au service de la puissante famille Wisniewicki. Le jeune homme parle couramment le russe, le polonais et le français, et certains affirment qu’il ressemble beaucoup au défunt tsar Ivan le Terrible. Il commence à rassembler des partisans polonais désireux de renverser le tsar Boris Godounov.

En 1604, le roi polonais Sigismond III Vasa le reçoit à sa cour à Cracovie. Le jeune homme, afin de rallier ses partisans, et notamment pour avoir l’aval du pape, accepte de se convertir publiquement à la religion catholique (reniant sa foi orthodoxe) le 17 avril 1604. A l’occasion de cette conversion, le roi polonais réunit la plupart des familles nobles et c’est au cours des fêtes qui suivent la cérémonie que le jeune Dimitri, âgé de vingt-deux ans, rencontre pour la première fois Marina Mniszech, seize ans, une jolie brune aux yeux noisette.

Les deux jeunes gens tombent immédiatement amoureux, et Dimitri demande la main de Marina à Jerzy Mniszech. Celui-ci consent à envisager un mariage, dès lors que Dimitri aura retrouvé son trône de tsar de Russie, et cèdera à la famille de sa bien-aimée les villes russes de Pskov, Novgorod, Smolensk et Novhorod Siverskyi. Le jeune homme accepte ces conditions.

En Russie, le tsar Boris Godounov commence à entendre la rumeur selon laquelle le jeune Dimitri aurait trouvé refuge en Pologne et rassemblerait des fidèles. Après une enquête approfondie, il répand la nouvelle que cet homme est un usurpateur du nom de Grigory Otrepyev, qu’il s’agit d’un moine défroqué et que le vrai Dimitri est bien mort accidentellement à l’âge de huit ans. Rien n’y fait. Plusieurs boyards russes, las de payer les taxes supplémentaires que réclame le tsar Boris Godounov, se rallient à la cause du jeune Dimitri.

Le 13 octobre 1604, celui-ci est reconnu comme le tsarévitch Dimitri par le roi de Pologne et, à la tête de sa toute nouvelle armée, pénètre sur les terres russes. Le tsar Boris Godounov lance l’alerte et mobilise ses troupes. Mais les paysans russes, exaspérés par la famine et mécontents du tsar Godounov, désertent les rangs de son armée et rejoignent celle du faux Dimitri.

Les troupes du tsar sont défaites à Novgorod Severski, et la mort subite de Boris Godounov, en avril 1605 (on parle d’empoisonnement), laisse le champ libre à Dimitri qui s’empare de Moscou et fait arrêter la tsarine Maria (femme de Boris Godounov) et le fils de ce dernier, Fedor II (âgé de seize ans) qui a été élu tsar à la mort de son père. Le jeune Fedor II sera finalement étranglé en juin 1605, ainsi que sa mère, par des boyards russes ralliés à la cause de Dimitri.

Le couronnement de Dimitri a lieu le 21 juin 1605 et il prend le titre de Dimitri II. Soucieux de rallier le plus de partisans possible parmi les Moscovites, il entame une campagne de reconnaissance : il se rend en grande pompe sur la tombe d’Ivan le Terrible, son père, puis rend visite à Maria Nagaya, mère du jeune Dimitri, qui le reconnait solennellement. Puis il entame des réformes, et renouvelle son alliance avec le roi de Pologne et les Etats du pape. Une fois son trône consolidé, Dimitri II envoie en novembre sa demande officielle en mariage au père de Marina Mniszech. Demande qui est, bien sûr, acceptée.

La première cérémonie a lieu en novembre 1605, par procuration, à Cracovie. Le cardinal Maciejowski célèbre le mariage entre Marina et le représentant de Dimitri II, l’ambassadeur moscovite Afanasy Vlasiev. Parmi les invités on remarque le roi de Pologne, ainsi que plusieurs invités étrangers. Bien sûr, le père de Marina est présent et se prépare à accompagner sa fille, devenue tsarine de Russie, à Moscou.

Dès que le printemps rend les routes praticables, un lourd convoi de 4 000 personnes (essentiellement des parents et des nobles de Pologne désireux de s’établir à la cour du Tsar), s’ébranle vers la Russie en compagnie de la jeune Marina qui, à l’âge de dix-huit ans, fait une entrée superbe à Moscou, le 24 avril 1606.

Le mariage du tsar Dimitri II et de Marina a lieu le 8 mai 1606 et est organisé par le Patriarche Ignatius : la tsarine porte une superbe robe de mariée polonaise et Dimitri II l’armure d’un hussard polonais.

Dans les jours qui suivent la cérémonie, le peuple russe s’interroge et s’étonne que la nouvelle tsarine ne se soit pas convertie à la religion orthodoxe (c’est normalement la règle pour toutes les tsarines d’origine étrangère). Pire, on soupçonne le tsar Dimitri II de vouloir introduire la religion catholique à la cour de Russie.

Or, si les polonais sont catholiques, les russes sont orthodoxes. De nouveau les comploteurs intriguent, rassemblant les mécontents qui ont du mal à accepter la présence d’autant de nobles polonais à Moscou, lesquels se comportent comme en terrain conquis. En effet, les polonais qui ont soutenu Dimitri II attendent de recevoir les terres russes promises par ce dernier. Les boyards russes, exaspérés, font monter la pression dans le peuple, notamment grâce aux prêtres orthodoxes, eux aussi mécontents.

Le tsar et la tsarine sont inconscients des troubles qui se préparent, ils sont en pleine lune de miel au Kremlin. La jeune femme a reçu des bijoux splendides de la part de son époux : une alliance en or avec un énorme diamant, une croix en diamants ornée de perles, un rubis en forme de serpent, des broches en diamant décorées de perles. Et la joie des retrouvailles les empêche de voir les signes avant-coureurs du futur désastre.

Au matin du 17 mai 1606, dix jours après la cérémonie de mariage, un groupe de conspirateurs force l’entrée de la citadelle du Kremlin et fracasse à coup de hache la porte de la chambre du tsar. Fou de terreur, il saute par la fenêtre et se casse une jambe en tombant. Les conjurés le rattrapent en bas de la tour et l’exécutent immédiatement sur place. Son corps est ensuite brûlé. La légende veut que ses cendres aient été mêlées à la poudre d’un canon et tirées en direction de la Pologne. Les conjurés massacrent les conseillers polonais du tsar.

La jeune tsarine, quant à elle, a à peine le temps d’enfiler quelques vêtements avant d’être jetée dans les geôles du Kremlin, en compagnie de son père qui l’y rejoint à la fin de la journée. Les nobles russes conspirateurs forcent Marina à renoncer au trône de Russie, ce qui lui sauve la vie.

Une réunion se tient rapidement pour nommer un nouveau tsar et Vassili IV Chouiski est élu le 29 mai 1606. Il s’agit d’un des partisans les plus fidèles du défunt tsar Boris Godounov. Mais il a contre lui les russes de province, qui n’apprécient pas ce tsar imposé par les gens de Moscou.

De nouveau des troubles surviennent, et dans le courant de l’année 1607 une folle rumeur circule : le tsar Dimitri II est vivant ! En fait, un nouvel imposteur revendique le trône. Il s’agit de celui qu’on appelle « le faux Dimitri II » : il apparaît dans la ville de Tushino en juillet 1607 et fait appel à la générosité du roi de Pologne qui, convaincu de son histoire, croit qu’il s’agit du tsar Dimitri. Il met de l’argent, des troupes et des mercenaires à sa disposition. Le nouveau tsar Vassili IV prend peur, d’autant que le nouveau Dimitri est soutenu par le Saint Siège.

Vassili IV envoie une délégation en Pologne et demande à Sigismond III de retirer l’appui logistique qu’il a donné au nouveau Dimitri. Le roi de Pologne y consent, mais demande la libération des polonais détenus depuis l’insurrection dans les cachots de Moscou. Le tsar accepte et, en 1608, libère les polonais emprisonnés : parmi eux se trouvent la tsarine déchue et son père. Ces derniers repartent vers la Pologne à bride abattue.

Malheureusement, en chemin leur convoi est attaqué par des hommes du faux Dimitri II, qui enlèvent Marina. La jeune femme arrive, morte de peur, au campement du nouveau Dimitri à Tushino. Et là, coup de théâtre ! Au bout de quelques heures d’entretien avec celui qui se prétend Dimitri II, elle le reconnaît comme son époux disparu et fait une déclaration officielle. L’identité de ce nouveau Dimitri est assez confuse, les historiens pensent qu’il s’agit d’un juif polonais du nom de Matvei Ventikhine. Il n’a aucune ressemblance physique avec le premier « faux Dimitri » mais la reconnaissance de Marina lui attire de nouveaux partisans. Quelle peut être la motivation de la jeune femme ? Il ne faut pas oublier qu’elle a passé deux ans en prison et qu’elle est seulement âgée de vingt ans.

Elle a toujours en tête de devenir tsarine de Russie, et ce nouveau prétendant a peut-être eu les mots qu’il fallait pour la convaincre de se rallier à sa cause. Toujours est-il que, privée de la présence de son père (parvenu entretemps sur ses terres en Pologne), elle va jouer la carte du nouveau Dimitri et devenir sa compagne officielle. Pas besoin de mariage puisqu’il s’agit de son époux disparu ! Mais il semble qu’une cérémonie privée ait uni Marina à son nouveau compagnon, et ce pour apaiser les scrupules de la jeune femme, qui est de religion catholique.

Dans le courant de l’année 1610, Marina tombe enceinte et suit toujours les déplacements du faux Dimitri et de ses troupes, qui continuent à harceler l’armée du tsar Vassili IV. Il suffit au compagnon de Marina de se présenter comme Dimitri pour que se rallient à lui des Russes insatisfaits, des Cosaques du Don et des polonais avides de retrouver les terres promises qui leur ont été retirées.

De plus, en sous-main, l’armée du faux Dimitri est toujours financée par le roi de Pologne. Entre deux escarmouches, il revient dans la ville de Tushino où Marina tient une petite cour. On leur attribue alors le surnom de Tsar et Tsarine de Tushino. Les partisans du descendant d’Ivan le Terrible se rallient en masse à sa cause, et il peut entamer le siège de Moscou.

Paniqué, le tsar Vassili IV demande de l’aide au roi de Suède, qui lui envoie un contingent. En contrepartie le tsar abandonne ses prétentions sur la Livonie. Grâce à cet apport de troupes fraîches, Vassili IV parvient à sortir de Moscou et à assiéger à son tour Tushino : il s’empare de la ville le 10 mars 1610. Marina et son époux doivent se réfugier à Kalouga avec leurs fidèles. La situation devient encore plus confuse lorsque le roi de Pologne se déclare lui aussi prétendant au trône de Russie ! Il revendique la Russie pour son fils Ladislas, et lâche par la même occasion Dimitri en lui coupant les vivres.

La venue des troupes suédoises en Russie exaspère les Russes : les boyards forcent Vassili IV à abdiquer en juillet 1610 et lui accordent la vie sauve s’il entre dans un monastère, ce qu’il accepte de faire. Puis il est envoyé en tant que prisonnier en Pologne. En août 1610, le fils du roi de Pologne (âgé de quinze ans) est proclamé tsar sous le nom de Ladislas IV, mais le roi polonais refuse de l’envoyer à Moscou pour qu’il soit converti à la religion orthodoxe.

Entretemps, le faux Dimitri réagit en tentant de rallier à sa cause des Tatars dont le chef, Uraz Mohammed, ferait un formidable allié, tant en termes d’hommes que de chevaux. Hélas, à la suite d’un différend avec l’un des fils d’Uraz, le faux Dimitri est assassiné en décembre 1610 au cours d’une partie de chasse. Marina, seule, accouche d’un fils en janvier 1611, qu’elle baptise Ivan.

Désemparée, la jeune femme va vite se trouver un nouveau protecteur parmi les anciens fidèles du faux Dimitri. Elle devient en 1612 la compagne d’un Cosaque du nom d’Ivan Zarucki, qui lui aussi ambitionne de s’emparer du trône de Russie. Ils se marient secrètement dans le courant de l’année. A la tête d’une puissante armée de cosaques du Don, Ivan Zarucki assiège Moscou en 1612.

En septembre 1612, Marina apprend la mort (en Pologne) du tsar renversé Vassili IV. Elle espère retrouver le trône de Russie, car le prince de Pologne n’a toujours pas fait le voyage jusqu’à Moscou. Hélas, les nobles russes ont d’autres idées en tête, ils ont écarté le prince polonais et se concentrent sur une famille russe, les Romanov, dont le chef est un tout jeune adolescent qui sera, pensent-ils, aisément manipulable.

Les nobles russes se réunissent et proposent le trône à Michel Romanov, descendant de la famille de la première épouse d’Ivan le Terrible. Bien qu’âgé de seulement dix-sept ans, le jeune homme accepte le trône sur les conseils de sa mère, le 21 février 1613. La Russie est alors attaquée de toutes parts : à l’ouest par la Pologne, au sud par les troupes de Cosaques de Zarucki (le nouvel époux de Marina) qui pillent et massacrent dans les campagnes.

Le nouveau tsar, devenu Michel 1er, décide d’en finir avec les Cosaques et Zarucki. Tous ceux qui hébergeront ou aideront l’ancienne tsarine Marina et son acolyte seront exécutés, et leurs biens réduits en cendres, ce qui rend alors la vie impossible à la jeune femme et à son amant. Marina, Zarucki et leurs troupes s’enfuient vers l’Astrakan à l’été 1613. La population refuse de les aider, et bientôt les finances sont épuisées.

En juin 1614, les troupes cosaques sont rattrapées par celles du tsar Michel. La tsarine Marina et son fils Ivan sont capturés près de la rivière Yaik, et ramenés à Moscou. Le cosaque Zarucki est, lui aussi, rapidement capturé et revient pieds et poings liés à Moscou, où le tsar le fait mourir par le supplice du pal (le corps traversé par un pieux).

Quant à Marina et son fils, ils sont jetés dans les cachots du Kremlin. Pour en finir une fois pour toutes avec les prétentions de la jeune femme, le nouveau tsar fait pendre le garçonnet de trois ans. Mais le supplice ne convient pas à un enfant, dont le cou est trop mince. Il meurt lentement par suffocation, les cervicales n’ayant pu être rompues.

Quant à Marina, elle reste en prison jusqu’au 24 décembre 1614 : elle est étranglée dans son cachot, dans l’une des tours du Kremlin qui porte maintenant son nom (la tour Marinkina). Elle n’a que vingt-six ans. La légende veut que Marina ait lancé avant de mourir une malédiction contre les Romanov, prédisant qu’aucun ne mourrait de mort naturelle. Les lettres de Marina à son père, au roi de Pologne et au pape, ont été préservées et rassemblées en un ouvrage intitulé « Journal de Marina Mniszek ».

Le troisième « faux Dimitri » apparait à Ivangorod en mars 1611. Les Cosaques qui ravagent la région de Moscou le proclament tsar de Russie en mars 1612. Dans les jours qui suivent, il est trahi, emmené à Moscou et exécuté par les autorités. Quant au tsar Michel 1er, il donnera naissance à la dynastie des Romanov, qui s’achève en 1917 dans les conditions tragiques que l’on sait.

 

Lafouine77

Sources :
Wikipédia
« Marina Mniszech » d’Arthur Potocki.


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