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Emily Blaine - Auteur à l'honneur

lafouine77 - 10/10/2018

En 2012, Émily Blaine, poussée par ses copines, participe (pour avoir la paix) à un concours d’écriture en ligne organisé par les Éditions Harlequin.

La maison d’édition est à la recherche de plumes françaises pour sa nouvelle collection numérique « HQN ». Emily gagne le concours avec sa nouvelle « Passion sous contrat », qui sera publiée dans un premier temps en format numérique, puis en papier dans un recueil « Nouveaux talents Harlequin » aux côtés d’Anne Rossi, Hélène Philippe et Angela Morelli.

« Passion sous contrat » va donner l’occasion à l’auteur d’être éditée pour la première fois, et ainsi découverte par le grand public. Toutefois il ne s’agit pas de son premier projet d’écriture, et elle est loin d’être une complète inconnue. En effet, certains initiés la connaissaient déjà grâce à ses publications sur les forums spécialisés de fan-fictions. Elle profite de sa prise de contact avec les Éditions Harlequin pour leur soumettre un manuscrit de plus de mille pages, qui n’est autre que « Dear you ».

L’éditeur repère rapidement le potentiel du titre et décide de le publier, tout d’abord en sept épisodes numériques, puis en trois tomes au format papier. Le succès est fulgurant, avec près de 400 000 exemplaires vendus ! L’aventure du roman ne s’arrête pas là, il sera quelques années plus tard interprété par la comédienne Jessica Monceau, pour l’éditeur de livres audio Audiolib.

Avec « Dear you », l’auteur est révélée et consacrée ! Depuis, grâce au succès de chacune de ses nouvelles publications, elle s’est installée confortablement dans le paysage de la romance, jusque-là dominé par les Anglo-saxonnes. Emily Blaine fait « partie des auteurs français les plus vendus du genre » selon Sébastien Rouault, chef du groupe Panel Livre à l’institut Gfk.

Ecriture

Elle écrit depuis toujours, un peu, beaucoup et depuis le succès de « Dear you », tous les jours (ou presque) : « J’écrivais un peu au lycée, comme on peut le faire à cet âge-là. J’ai arrêté parce qu’il y avait les études... J’ai repris quand je suis tombée enceinte de mon fils, il y a sept ans. J’étais frustrée par ce que je lisais. Je ne trouvais pas de romance légère et optimiste à l’époque. Les personnages étaient soit torturés, soit ils avaient eu une enfance malheureuse. Du coup, j’avais envie de lire quelque chose qui me sorte de mon quotidien de femme très enceinte, qui en avait un peu ras-le-bol ! »

Ainsi, elle s’est mise à écrire « des histoires d’amour, d’amitié, qui font rire, rêver, pour s’évader du quotidien... ». C’est d’ailleurs pour s’évader et sortir du quotidien qu’elle écrit : « Pour m’aérer la tête, sortir de ma routine, me faire rêver moi, et faire rêver les autres ensuite. »

Son emploi du temps lui permet d’écrire « environ deux heures par jour, uniquement le soir, après le coucher des enfants. Les weekends, c’est concentré sur les après-midis, ça peut aller jusqu’à quatre heures quand il n’y a pas d’enfants, pas de cris, pas de repassage, pas de mari récalcitrant ». Pour cela, pas de recette miracle : « Aucune méthode, si ce n’est de laisser courir l’imagination. Les cadres m’angoissent, donc je limite les plans. Ce qui compte c’est de faire avancer l’histoire et d’éviter d’écrire dans le vide. »

Ses projets d’écriture sont de deux sortes. Dans un premier temps, elle répond aux commandes de son éditrice (recueil de nouvelles pour la Coupe du monde de rugby ou les Salons du livre par exemple) et dans un second temps, elle propose des histoires originales. Elle dispose d’une liberté totale pour ces deux types de projets, pas de canevas, ni de calibrage imposé par l’éditeur.

Sa seule consigne est de répondre aux promesses d’éditions dans le genre de la romance (et pourquoi ne pas faire fantasmer sa lectrice) : « Ce qui me fait jubiler, ce sont les embûches que les héros vont devoir affronter, avant le happy end. » Elle s’ajoute une contrainte, hautement appréciable : « Mes livres sont avant tout faits pour donner du plaisir à mes lectrices. Je veux qu’elles en ressortent avec la pêche ».

La plupart des romans de l’auteur se déroulent aux États-Unis. Pour s’assurer de la vraisemblance des histoires qu’elle raconte, elle multiplie les recherches, notamment sur Google Maps et Google Street View.

Ses personnages sont beaux ou/et riches. Selon elle, « on ne fait pas rêver avec un plat de coquillettes. Quand les femmes regardent Dirty dancing, elles savent bien que, dans la vraie vie, Patrick Swayze n’aurait jamais craqué sur cette nénette ».

D’autant plus que, selon l’auteur, « la richesse du personnage masculin est en fait un facilitateur dans l’intrigue. C’est plus simple pour l’histoire, et aussi pour faire rêver les lectrices. Que le héros emmène la fille qui l’intéresse à l’Hippopotamus, ça fait moins rêver qu’un grand restaurant privatisé pour l’occasion ». Face à ces héros, les héroïnes sont « des personnages indépendants. Elles doivent avoir du répondant ».

Ses romans ne se ressemblent pas. Elle le dit elle-même, à chaque nouveau roman elle aime se lancer des challenges et se mettre en danger en sortant de sa zone de confort d’écriture. Ainsi, elle s’amuse à varier le fond (évidemment), mais aussi la forme de ses histoires : tantôt elle ne donne la parole qu’à son héroïne, tantôt elle alterne les voix entre les héros, tantôt elle ne donne la parole qu’à son héros.

Le plus difficile, selon elle, consiste à écrire une scène de sexe. « Là aussi, il faut faire rêver, mais cela doit rester réaliste : l’homme n’a pas quatre jambes, ni trois bras... J’ai toujours peur d’oublier quelque chose. Mes copines qui sont mon premier cercle de lecture vérifient toujours après moi : est-ce qu’elle a bien enlevé sa culotte ? Est-ce qu’il a un préservatif ? Ce n’est pas facile à écrire mais c’est important, ça fait aussi partie du rêve. Ça a un côté un peu patinage artistique. Ça peut déraper à chaque instant. C’est vraiment casse-gueule... Il y a l’aspect technique, avec les figures imposées qu’il faut savoir conjuguer avec l’aspect artistique et les émotions des personnages. Mais cela peut aussi être drôle et élégant ».

Bibliographie

Depuis 2012, elle est exclusivement éditée aux Éditions Harlequin, en numérique dans la collection « HQN » et en papier dans la collection « &H ».
En papier
• Colocs (et plus), &H, 2015
• All I want for Christmas, &H, 2015
• Colocs (et rien d’autre), &H, 2016
• Toi. Moi. Maintenant ou jamais, &H, 2016
• Le club des héroïnes qui n’ont pas froid aux yeux, &H, 2016
• Les filles bien ne tombent pas amoureuses des mauvais garçons, &H, 2017
• Si tu me le demandais, &H, 2017 Exclusivement en numérique
• Passion sous contrat, HQN, 2013
• Pourquoi choisir ?, HQN, 2014
• Une nuit dans tes étoiles, HQN, 2015
• Ma vie sous tes étoiles, HQN, 2015
• The man next door, HQN, 2015
• Pour ton bien, HQN, 2015
• Amis ou amants ?, HQN, 2016
• Parfaitement imparfaite, HQN, 2017
• Tout en haut de ma liste, HQN, 2017

Malgré un succès incontestable, une bibliographie qui s’allonge, l’auteur ne perd pas son humilité. « À chaque nouvelle sortie, j’atteins un nouveau stade d’hypertension. Le trac s’amplifie un peu plus à chaque fois. Est-ce que le livre va plaire ? Est-ce que l’histoire va les séduire ? Finir un manuscrit, c’est laisser ces personnages vous échapper… Et j’espère à chaque fois que ces personnages en fuite trouveront un havre de paix chez les lectrices. »

Communauté

Selon une interview lue sur le blog de l’auteur, son moment préféré dans l’activité d’auteur c’est quand les lecteurs découvrent son livre et le commentent.

« Elles (les lectrices) me ressemblent ! Comme moi, elles lisent vraiment pour s’évader et passer un bon moment. Elles sont plutôt bienveillantes à mon égard, ce qui est très agréable. J’ai un petit noyau de fans avec qui je corresponds sur le blog et sur les réseaux sociaux, notamment Facebook. Je pense que c’est important pour elles de voir que les auteurs ne sont pas dans des bulles inaccessibles. Et c’est très important pour moi de savoir ce qu’elles pensent de ce que j’écris. »

Emily est très proche de ses lectrices. Elle entretient cette proximité et prend soin de cette communauté qui grandit autour d’elle sur internet, en étant très active sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, elle consacre une partie de ses dimanches à répondre à ses mails et à alimenter ses comptes Facebook et Twitter. Cette proximité se prolonge IRL, lors des séances de dédicaces, où les files pour la rencontrer sont aussi longues que celles des auteurs de best-sellers internationaux ou français (dont elle fait partie).

Perso

Emily Blaine est un pseudonyme (composé en épluchant la liste des personnages de New York, unité spéciale). Elle est née en 1981, est mariée et mère de deux enfants. Elle est bretonne (originaire des alentours de Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor) et vit aujourd’hui en banlieue parisienne. Elle a écrit pendant deux ans avant d’annoncer à ses proches son activité d’auteur. C’est sa photo en une du journal Ouest-France qui l’a poussée à révéler sa double vie. Toutes les sources que j’ai utilisées pour dresser le portrait de l’auteur s’emploient à dire en premier lieu qu’elle est cadre de la SNCF dans l’accompagnement managérial. J’ai donc choisi de vous donner cette information, sans lien direct avec la carrière de la romancière, en dernier ;-)

Bib

 

Sources :
https://www.harlequin.fr/auteur/emily-blaine

https://www.lexpress.fr/culture/livre/trois-auteurs-emergents-du-numerique_1855583.html

https://www.bfmtv.com/culture/ses-parents-ignoraient-tout-de-ses-activites-de-romanciere-harlequin-a-succes-923704.html

https://www.huffingtonpost.fr/2016/01/28/quotidien-romance-francaise-emily-blaine-cecile-chomin-lauratrompette_n_9089768.html

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/emily-blaine-reine-de-la-romance-la-francaise-4404709

http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/c-est-la-star-francaise-de-la-collection-27-06-2016-5916691.php

http://www.lepoint.fr/livres/la-double-vie-de-la-barbara-cartland-francaise-11-11-2017-2171598_37.php

https://www.closermag.fr/vecu/temoignages/emily-blaine-employee-a-la-sncf-le-jour-j-ecris-des-romans-d-amour-a-succes-582768

https://www.maxi-mag.fr/loisirs-vacances/lecture/emily-blaine-ses-parents-viennent-de-decouvrir-quelle-est-ecrivain.html

https://fr.metrotime.be/2017/12/11/culture/livre/emily_blaine/

https://www.arte.tv/fr/videos/080198-000-A/litterature-le-phenomene-emily-blaine/

 

Bonus Extraits du blog de l’auteur

Quels sont vos livres de chevet ?
Je suis une immense fan de Douglas Kennedy. La poursuite du bonheur pour moi, c’est un chef-d’oeuvre absolu. Je l’ai lu au moins cinq fois. J’aime beaucoup Gilles Legardinier, parce qu’il me fait mourir de rire. Je les recommande tous, sans exception. J’aime aussi Kylie Scott en romance, c’est la concurrence mais tant pis ! En polar, je suis une inconditionnelle d’Elizabeth George. C’est très sombre, il y a beaucoup de psychologie. Et aussi Agatha Christie. J’aime l’atmosphère surannée et élégante. Même les morts ne salissent pas ! Récemment, j’ai aussi bien aimé La fille du train et Gone Girl.

Parlons de l’homme idéal !
Il va très bien (elle éclate de rire). J’aime les hommes qui sont élégants. Qui tiennent la porte, qui vous offrent des fleurs et vous invitent au restaurant. Je ne suis pas du tout suffragette ! Physiquement, il faut qu’il soit brun. Je fais juste une exception pour Daniel Craig... Dans mes livres, les hommes sont toujours beaux, mais je fais en sorte qu’ils aient des manies et qu’ils soient un peu réels. A l’exception d’Andrew Blake qui est M. Parfait, ils ont des boulots tout à fait normaux, ils se rongent les ongles, ils sont bordéliques, ils ne savent pas se servir d’une machine à café... Je ne crois pas en l’homme parfait, il est suspect !

Comment abordez-vous les personnages féminins ?
Il faut aussi qu’elles soient normales. On m’a fait remarquer que mes héroïnes travaillaient beaucoup ! Elles n’ont pas énormément d’amis – je suis un peu comme ça aussi. Elles savent ce qu’elles veulent, ce qu’elles ne veulent pas, et elles n’ont pas peur de le dire. Je préfère qu’elles soient dans l’action
et pas dans la cérébralité.

Portrait chinois en 10 questions :
Si vous étiez...
• Un animal ? Un phénix
• Une couleur ? Le jaune
• Le titre d’un film ? Les évadés
• Une devise ? Le meilleur reste à venir
• Un(e) acteur(trice) ? Meryl Streep
• Un personnage historique ? Simone Veil
• Un paysage naturel ? L’océan
• Un héros de littérature ou BD ? Dorian Grey
• Une chanson ? Je dis aime, de Mathieu Chedid
• Une oeuvre d’art ? Le baiser de Klimt

Voici 7 secrets :
1. J’écris le soir, sauf le lundi parce qu’il y a Top Chef !
2. Je ne fais jamais de plan, ça m’angoisse…
3. J’écris très vite (un chapitre par semaine… deux parfois !)
4. Je bloque vite sur les scènes sensuelles. C’est ce qui me donne le plus de travail.
5. J’ai une team de relectrices impitoyables.
6. J’ai une idée par jour.
7. J’envoie trois tonnes de mails à mon éditrice (et elle est sympa, elle répond toujours !)

Questions sur la bibliographie :

Quels sont les trois personnages qui t’ont le plus marquée dans tes histoires et pourquoi ?
Andrew de Dear you, parce qu’on m’en parle à chaque dédicace, qu’on me réclame une suite, qu’on se pâme d’amour pour lui. Andrew est l’homme idéal, en fait. Connor de Colocs, parce qu’il n’a rien du héros sympa. C’est un chaud lapin, qui assume à peine et qui est un vrai trouillard quand il s’agit de prendre ses responsabilités. Je l’aime bien… parce qu’il ressemble à beaucoup d’hommes.
Jérémiah de Toi. Moi. Maintenant ou jamais. Parce qu’il est têtu, drôle et sûr de lui. Il sait ce qu’il veut et fait tout pour l’avoir. Il ne baisse jamais les bras et vit comme dans sa voiture, à 100 à l’heure.

Si un seul de tes romans devait voir le jour au cinéma, lequel serait-ce ? Et qui interpréterait les personnages principaux ?
C’est dur comme question ! Dear you peut-être ? Parce qu’il a marqué les lecteurs et lectrices et que c’est un peu mon premier bébé (gros bébé, certes…). Andrew ressemble à Henry Cavill (mais avec moins de muscles...). Cela étant, si Jamie Dornan est libre, je ne dis pas non. Pour Kat, il s’agirait sûrement de Nathalie Portman (même si elle est plus âgée que Kat…). Toi. Moi. Maintenant ou jamais. Pour voir Scott Eastwood au volant d’une voiture de courses (et à moitié nu !).

Qui verriez-vous pour interpréter Cooper et Julianne à l’écran ?
Pour Julianne, je choisirais Michelle Monaghan (Gone baby gone, Une seconde chance, Pixels). Je la trouve toujours à la fois juste et pétillante dans ses rôles.
Pour Cooper, mes premières recherches m’ont orientée sur Luke MacFarlane (The night shift, Brothers & sisters), que je trouve non seulement plutôt beau gosse, mais avec une aura protectrice qui conviendrait à son rôle de père de famille.

Dans votre bibliographie, quel livre préférez-vous et pourquoi ?
Je crois que c’est Colocs (et plus), parce que le héros me fait rire et que l’héroïne a de la répartie.

 

Gros plan

Ensemble. Maintenant. Pour toujours
de Emily Blaine
Harlequin - &H | 06/06/2018 | 380 pages
Maintenant ou jamais, tome 2

Elle est la femme de sa vie. Il doit juste la convaincre qu’il est l’homme qu’il lui faut. Théo sait tout de Summer : il a passé une partie de sa jeunesse à la protéger de son père violent, à la tirer des pires situations. Peu à peu, il est tombé amoureux d’elle, de l’éternelle optimiste et de la femme forte qu’elle est devenue. Summer a quant à elle toujours refusé une histoire avec lui : ses relations avec les hommes sont chaotiques et leur amitié est trop précieuse pour qu’elle coure le risque de l’abîmer. Respectueux de ce choix, Théo est resté à distance : il a veillé sur elle, en protecteur discret et  bienveillant. Mais, grâce à son frère Jérémiah, il prend conscience qu’à trop attendre, il pourrait bien perdre la femme de sa vie... S’il veut un jour être heureux, il doit prendre les choses en main et convaincre Summer qu’il est l’homme qu’il lui faut.

L’avis de Giselwillies : Toi. Moi. Maintenant ou jamais se focalisait sur Charlotte et Jeremiah. Dans ce tome deux, les héros sont Théo (le frère de Jeremiah) et Summer. Ces derniers sont, bien entendus, très beaux, intelligents et Théo est en plus très riche. Peu de crédibilité donc pour commencer ce roman, qui avait poutant un synopsis intéressant et promettait davantage que ces personnages extrêmement stéréotypés. Traumatisée par un père violent, Summer ne fait confiance à personne, pas même à Théo, son ami d’enfance. Ce dernier, brisé suite à un accident de voiture, est toujours amoureux d’elle mais ne sait comment l’aborder sans lui faire peur. A partir de là, les situations s’enchaînent rapidement sans surprise ; néanmoins, les flashbacks sont intéressants puisqu’ils permettent vraiment d’en savoir plus sur la situation des deux héros pendant leur adolescence. J’avoue que c’est cette partie que j’ai préférée, et j’aurais aimé qu’elle soit plus développée. Le produit fini semble un peu précipité, j’ai donc globalement moyennement apprécié cette histoire.

Avis aux fans : un tome trois mettant en scène Gemma et David devrait bientôt paraître aux éditions Harlequin.


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