Adam Paul Scott

13/07/2018

Adam Paul Scott est né le 3 avril 1973 à Santa Cruz, Californie. Ses parents sont tous deux enseignants, Adam a une soeur et un frère aînés : Shannon et David. Il fait ses études à l’American Academy of Dramatic Arts à Pasadena, toujours en Californie.

Adam fait ses débuts au cinéma et à la télé en 1994, à l’âge de 21 ans. En 1995 il tourne dans un épisode d’Urgences, et obtient un rôle récurrent dans une série pour ados, Incorrigible Cory. A ce sujet il dira : « Les gens de mon entourage ne regardaient pas cette série, ils ne la connaissaient même pas…
C’était comme faire une voix pour un dessin animé diffusé le samedi matin à six heures. Pour moi c’était excitant, parce que c’était un rôle dans une série télé, mais question carrière, ça n’avait aucun intérêt. »

Son premier rôle au cinéma n’est guère plus reluisant, il tourne dans Hellraiser IV en 1996. Il raconte avec humour sa première journée sur le plateau : « C’était mon premier vrai job, le premier film que je décrochais, j’étais super excité : « Eh bien voilà, tu y es mec. » Mais en fait non, c’était juste Hellraiser
IV. Je suis arrivé sur le plateau et l’assistant m’a amené jusqu’à ma chaise, et je me disais « Wahou ! J’ai une chaise avec mon nom dessus, c’est dingue. J’en ai rêvé depuis tout petit. » Et il me montre une chaise avec un morceau de scotch collé dessus, où il était écrit « Adam Craig ». Bienvenue à Hollywood. »

En 1998 il décroche un petit rôle dans la série La vie à cinq, puis en 2002 dans Six feet under. Au cinéma il se retrouve malheureusement souvent dans des nanards du genre Torque, la route s’enflamme en 2004, mais la même année il est au casting d’Aviator de Martin Scorsese, aux côtés de Leonardo DiCaprio, Cate Blanchett et Kate Beckinsale ! Enfin en 2008 sa carrière commence à décoller et il apparait dans les comédies Frangins malgré eux, avec Will Ferrell et John C. Reilly, et The vicious kind, où sa prestation est remarquée et lui vaudra une nomination dans la catégorie Meilleur acteur aux Independant Spirit Awards.

En 2009 il entre au casting de Party down, une série qui raconte la vie d’apprentis acteurs qui galèrent à Hollywood et gagnent leur vie en travaillant chez un traiteur. Bien qu’ayant de bonnes critiques, la série s’arrêtera malheureusement au bout de deux saisons et 20 épisodes. Enfin en 2010 il rejoint le casting de la série Parks and recreation, qui reçoit un très bon accueil et se poursuivra jusqu’en 2015. Il raconte : « Sur le plateau, je me sentais comme une guest star. Etant fan de la série, c’était vraiment surréaliste de me retrouver là et de voir que ce n’était pas réel, de faire connaissance avec les acteurs, qui ne sont pas leurs personnages. Je suis toujours dans cet état d’esprit, la plupart du temps. »

En 2013 il apparait dans La vie rêvée de Walter Mitty, au côté de Ben Stiller. Et en 2017 il est au casting de deux séries : Ghosted et Big little lies. De son parcours un peu chaotique, il a dit en 2010 : « Vous savez, on dirait que j’ai un CV diversifié, ou une carrière diversifiée, que j’ai fait des choix intéressants, alors que la vérité, c’est que j’ai juste fait comme j’ai pu. J’ai juste accepté les rôles comme ils venaient, et ce n’est que récemment que je me suis mis à faire des choix. Pendant des années et des années, je faisais des extras, des petits rôles, tout ce que je pouvais trouver. En regardant en arrière, on peut se dire : j’ai fait Torque, la route s’enflamme (2004) et Sa mère ou moi ! (2005). Mais ce n’était pas des choix. Je me suis battu comme un fou pour avoir ces rôles. »

Un autre problème pour lui est qu’il a un homonyme, un joueur de golf assez renommé. Voici ce qu’il en dit : « On est tous les deux vaguement célèbres à l’intérieur de notre petite sous-culture, mais aucun de nous deux n’est un monstre sacré. En fait, je dirais qu’il est bien plus connu que moi. La grosse différence entre l’autre Adam Scott et moi, c’est que moi je me fous complètement du golf. Je ne m’intéresse absolument pas à ce jeu. » A défaut d’une énorme carrière, Adam Scott l’acteur a tout de même une bonne dose d’humour…

Agnès

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